Le cognitivisme naît autour des années 60 en réaction au behaviorisme. Au lieu de devoir assimiler des comportements observables, l'apprenant doit désormais prendre conscience qu'il fait appel à des schémas mentaux lorsqu'il acquiert un savoir (Bibeau, 2007).
Rosch, l'hypothèse de base du cognitivisme est que « l'intelligence – humaine comprise – ressemble tellement à la computation dans ses caractéristiques essentielles que la cognition peut en fait se définir par des computations sur des représentations symboliques […].
La psychologie cognitive a pour but de comprendre l'acquisition, l'organisation et l'utilisation de nos connaissances. Les principales fonctions ou activités mentales étudiées sont la perception, l'attention, la mémorisation, la résolution de problèmes, le raisonnement et le langage.
Le cognitivisme suppose que les déterminations internes aux individus provoquent des conduites observables de ceux-ci. Il s'ensuit qu'à partir des conduites observées, il est possible de construire un modèle des déterminations internes.
L'idée centrale de la théorie est que le contenu de pensée d'un sujet influence son humeur.
L'approche cognitiviste s'intéresse surtout au développement de l'intelligence et des processus cognitifs tels que la perception, la mémoire et la pensée, ainsi qu'aux comportements qui en résultent.
Les spécialistes en distinguent trois formes principales : l'attention soutenue (ou maintenue), l'attention sélective (ou focalisée) et enfin l'attention divisée.
La stimulation cognitive sollicite certains composants des fonctions cognitives, lesquelles sont des fonctions supérieures du cerveau : il s'agit de l'attention, de la mémoire, des fonctions exécutives, des fonctions visuo-spatiales et du langage que nous allons présenter de manière succincte.
4. Une théorie structuraliste et constructiviste. Pour Piaget, il existe indéniablement une base biologique au développement de l'intelligence, qui prend la forme de mécanismes fonctionnels, existants chez l'être humain dès la naissance.
Pour Piaget, l'intelligence évolue par bonds, d'un stade à l'autre, du concret vers l'abstrait. Ce modèle de développement est souvent comparé à la montée des marches d'un escalier.
Abordé sous l'angle cognitif, le processus d'apprentissage comporte trois phases distinctes, mais interdépendantes : l'acquisition, la rétention, le transfert, auxquelles s'ajoute le développement de la métacognition.
Lorsqu'un individu agit en contradiction avec ses propres cognitions, il se retrouve dans un état psychologique inconfortable voire douloureux. C'est ce qui est appelé la dissonance cognitive. Les individus cherchent alors à limiter ce conflit interne en trouvant des justifications à leurs comportements.
Le fondateur du cognitivisme :
Le courant pédagogique cognitivisme de Jean Piaget et la théorie de la croissance cognitive de Jérôme Bruner étaient deux théories influentes dans le cognitivisme en psychologie. Jean Piaget était un psychologue suisse et le créateur des études cognitives.
Cette discipline est très centrée sur le processus de cognition, soit l'aspect « matériel » du cerveau humain, ce qui constitue sa principale limite. Les aspects affectifs (l'intérêt, la motivation, les objectifs), qui jouent aussi un rôle central dans le processus d'apprentissage, sont minorés.
Le représentant le plus célèbre de ce courant est Jean Piaget (psychologue et pédagogue). Il a développé les théories dites constructivistes à partir de 1925. Ses travaux portent essentiellement sur la construction des connaissances au cours du développement biologique de l'homme.
L'objectif de la psychologie cognitive reste de savoir décrire et comprendre, le plus scientifiquement possible, les mécanismes mentaux humains. Pour les ergonomes et les designers, avoir des connaissances en psychologie cognitive contribue à offrir une meilleure expérience à l'utilisateur d'un système ou d'un produit.
La cognition est l'ensemble des processus mentaux qui se rapportent à la fonction de connaissance et mettent en jeu la mémoire, le langage, le raisonnement, l'apprentissage, l'intelligence, la résolution de problèmes, la prise de décision, la perception ou l'attention.
Les sciences cognitives utilisent conjointement des données issues des six sous-disciplines qui la composent : les neurosciences, la linguistique computationnelle, l'anthropologie cognitive, la psychologie cognitive, la philosophie de la cognition et l'intelligence artificielle.
des jeux comme des mots croisés ou des jeux de mémoire sont efficaces pour activer la fonction cognitive de la mémoire et le processus de réflexion de la personne.
Réduire la charge cognitive permet d'enseigner de manière efficace. Cela implique de supprimer les informations inutiles (charge intrinsèque) et les distractions (charge extrinsèque) de votre enseignement pour pouvoir mettre en évidence uniquement les informations essentielles.