Montesquieu distingue trois pouvoirs : la « puissance législative », la « puissance judiciaire des choses qui dépendent du droit des gens », chargée particulièrement des affaires étrangères et de la défense, et la « puissance exécutrice de celles qui dépendent du droit civil », qui correspondent respectivement à ce que ...
LA DOCTRINE LIBÉRALE DE MONTESQUIEU (1702-1785)
L'auteur développe sa pensée politique, à savoir l'existence de trois types de gouvernement (la république, la monarchie et le despotisme) ainsi que la séparation des trois pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire) comme garantie de la démocratie.
La démocratie, notamment, a selon Montesquieu « deux excès à éviter : l'esprit d'inégalité, qui la mène à l'aristocratie, ou au gouvernement d'un seul ; & l'esprit d'égalité extrême, qui la conduit au despotisme d'un seul ».
Attentif à la relation unissant la loi et la liberté politique, Montesquieu ne pouvait qu'être fasciné par le despotisme, ce mal politique absolu, qui correspond au pouvoir d'un seul homme et dont la seule loi est la fantaisie du prince. Le principe du despotisme est la crainte et, bien souvent, la crainte religieuse.
Comme Montesquieu l'écrivait dans sa Défense, son objectif était d'examiner les lois « qui conviennent le plus à la société, et à chaque société ».
Formulée par le philosophe anglais John Locke à la fin du XVIIe siècle, la séparation des pouvoirs est théorisée, en France, par Montesquieu.
Cette œuvre s'inscrit dans le mouvement des Lumières, qui est un mouvement littéraire et philosophique. Les penseurs et auteurs des Lumières promeuvent l'idée qu'un bonheur est possible sur Terre, par opposition au Paradis, seul lieu de béatitude pour les chrétiens.
Montesquieu et l'Esprit des lois.
Montesquieu refuse la monarchie absolue, car celui qui veut un pouvoir sans limites tend à abuser toujours du pouvoir. C'est-à-dire : « le pouvoir absolu corrompt absolument ». Il ne croit pas aux sauveurs de la patrie, à personalités ou à hommes amenés par la providence, car ils sont la preuve de ce pouvoir absolu.
Principales oeuvres :
Le temple de Gnide (roman, 1725) Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence (1734) L'Esprit des lois (1748)
Élaborée par Locke (1632-1704) et Montesquieu (1689-1755), la théorie de la séparation des pouvoirs vise à séparer les différentes fonctions de l'État, afin de limiter l'arbitraire et d'empêcher les abus liés à l'exercice de missions souveraines.
La séparation des pouvoirs chez Montesquieu : un garant juridique. Montesquieu distingue 3 types de pouvoir : l'exécutif (gouvernement), le judiciaire (juges) et le législatif (peuple). L'exécutif met en oeuvre les lois conçues par la législatif, lois dont l'application est confiée au judiciaire.
Il est connu pour son ouvrage de l'Esprit des Lois , mais aussi les Lettres persanes . Né au château de la Brède, près de Bordeaux, il devient conseiller au parlement de Bordeaux. Un héritage lui permet de délaisser sa charge dès qu'il le peut et il se passionne pour les sciences, la politique et la philosophie.
1Des Lettres persanes (1721) à De l'esprit des lois (1748), l'engagement de Montesquieu n'a pas varié. Il a critiqué l'esclavage, condamné l'horreur et l'absurdité de la torture, dénoncé l'intolérance religieuse.
Enfin, Aristote a énoncé le principe de non-contradiction. Il est le principe selon lequel il est impossible que le même attribut appartienne et n'appartienne pas en même temps, au même sujet et sous le même rapport, ainsi que celui du tiers exclu.
ment peut-on être persan ? » Cette phrase est une des plus célèbres de la littérature française, et nous la devons au baron de Montesquieu, dans ses Lettres persanes, roman épistolaire.
Ecrit par Montesquieu, l'ouvrage des Lettres persanes est un roman épistolaire de 161 lettres fictives échangées entre Usbek, Rica et leurs interlocuteurs.
La loi permet de vivre ensemble en facilitant les rapports entre les gens. Le droit est l'ensemble des règles qui définissent les droits et les devoirs des personnes.
La loi définit ce qui est juste.
Une loi juste imposera les mêmes restrictions à chacun, donc les mêmes droits et les mêmes devoirs. De plus, le droit implique l'égalité de tous devant la loi. En garantissant la liberté et l'égalité, la loi fixe les limites entre ce qui est juste et ce qui est injuste.
Quand la loi est injuste, il est juste de la combattre - et il peut être juste, parfois, de la violer. Justice d'Antigone, contre celle de Créon.
Le roman au XVIIIe siècle s'appuie souvent sur une légitimation par la réalité d'une confidence, d'un récit ou d'une tradition.