C'est ainsi que Spinoza peut déclarer : « Par réalité et perfection, j'entends la même chose. » Ce qui existe est la manifestation du divin. Encore faut-il bien comprendre ce qui nous entoure. Dieu n'est pas extérieur à la Création, comme une entité qui serait surplombante et détachée de ce qu'elle crée.
« Cette chose est dite libre, déclare Spinoza, qui existe par la seule nécessité de sa nature et est déterminée par soi seule à agir. » Une telle définition rejette toute idée de choix, et fait dériver la notion de liberté de celle de suffisance : Dieu est libre en ce qu'il se suffit, n'agit qu'en vertu de sa propre ...
Pour Spinoza, il n'y a pas de Bien ni de Mal, seulement du bon et du mauvais : le bon accroît notre conatus, le mal le rétrécit. La raison humaine est cet outil de guidage qui doit nous permettre de choisir les éléments avec lesquels nous entrons en harmonie et qui nous rendent par là-même joyeux.
Deus sive Natura ou Deus seu Natura (en latin : « Dieu ou la Nature », ou encore, d'une façon moins littérale, « Dieu, c'est-à-dire la Nature ») est une expression latine reprise par Baruch Spinoza.
L'histoire de la philosophie oppose généralement Descartes à Spinoza, sur des thèmes aussi décisifs que ceux des rapports de l'âme et du corps, de l'effectivité ou du caractère illusoire de la volonté et de la liberté.
masc. HIST. DE LA PHILOS. Système de Spinoza dont l'idée maîtresse est: Dieu comme Substance infinie, parfaite, unique, cause efficiente de toute chose.
Instruit peut-être par l'exemple tragique ď Uriel da Costa et par celui de Prado, le jeune Spinoza, également convaincu d'hérésie, se refuse à l'amende honorable, rompt ses relations avec la communauté, malgré les promesses qui lui sont faites, et est excommunié le 27 juillet 1656.
L'Éthique (en latin : Ethica - en forme longue Ethica Ordine Geometrico Demonstrata ou Ethica More Geometrico Demonstrata, littéralement « Éthique démontrée suivant l'ordre des géomètres ») est une œuvre philosophique de Spinoza rédigée en latin entre 1661 et 1675, publiée à sa mort en 1677 et interdite l'année ...
Pourquoi lire Spinoza. Il est évident que chacun peut définir les raisons pour lesquelles il lit Spinoza. On peut lire différents textes de Spinoza pour le plaisir, sans trop savoir pourquoi. Il parle de liberté, de vérité, de joie éternelle et essaye de tenir cela ensemble.
1. Philosophie d'après laquelle tout ce qui existe est identifié à Dieu. 2. Forme de la sensibilité qui voit Dieu manifesté dans toute la nature.
Selon Spinoza, le bonheur réside dans la libération de la servitude des passions par une maîtrise éclairée du désir, plutôt que par sa suppression. Il encourage la réflexion comme moyen de parvenir à cette maîtrise, permettant ainsi de vivre en accord avec la nature et d'accéder au bonheur.
Baruch Spinoza ([baʁuk spinoza] ; en néerlandais : [baːˈrux spɪˈnoːzaː]), né le 24 novembre 1632 à Amsterdam et mort le 21 février 1677 à La Haye, est un philosophe néerlandais d'origine séfarade.
Louis Ucciani, « Schopenhauer critique de Spinoza », Philosophique, 1 | 1998, 65-78.
C'est par là que la pensée a basculé vers le monothéisme : les autres dieux ne sont pas de vrais dieux mais des imposteurs, tandis que Yahvé est incomparable et, en ce sens, unique.
Être surnaturel et personnel, considéré par les croyants comme le Créateur du monde et des valeurs, et auquel est accordé généralement trois attributs essentiels qu'il possède de manière exclusive : l'omniscience, l'omnipotence et la parfaite bienveillance.
Spinoza montre que toute certitude, de par sa réflexivité, implique une idée de soi, une idée de son propre esprit qui ressent l'essence formelle d'une chose. Toute démonstration, tout engendrement réglé d'idées, implique un être qui perçoit le vrai avec l'idée de soi comme cause.
La liberté selon Spinoza
Il y a une exception pour ces savants : c'est l'homme lui-même, que l'on suppose doué du libre arbitre, en cela il échapperait au déterminisme universel. Le propos de Spinoza est d'élargir jusqu'à l'homme le déterminisme : pour lui, tous les hommes sont déterminés dans leurs actions.
L'éthique, telle que Spinoza la développe, vise la "vie bonne" : il ne s'agit pas seulement de "faire le bien", il s'agit aussi "d'être bien". Ainsi, la fin que vise l'éthique est ce que Spinoza appelle la liberté et la "béatitude".
L'essentiel de sa critique porte non seulement sur le statut du concept d'absolu, mais surtout sur son rapport aux phénomènes et la manière de concevoir la dérivation de l'un aux autres. L'erreur est, selon lui, tout entière contenue dans la première proposition.
Contrairement à Descartes, Spinoza refuse à l'esprit humain et par conséquent à l'homme le statut de substance : l'homme est défini comme l'union de deux modes, un corps et une âme.
La fin de l'Etat n'est pas de faire passer les hommes de la condition d'êtres raisonnables à celle de bêtes brutes ou d'automates, mais au contraire il est institué pour que leur âme et leur corps s'acquittent en sûreté de toutes leurs fonctions, pour qu'eux-mêmes usent d'une raison libre, pour qu'ils ne luttent point ...
Le latin est « langue de “scientia”, de l'expression philosophique précise et certaine » (ibid., p. 29). C'est pourquoi on remet en latin ce qui a été écrit en langue vulgaire. Descartes traduit son Discours de la méthode en latin en 1644.
Le texte de Spinoza nous amène à nous interroger sur différentes notions comme celle de la liberté pour l'homme, nos références possibles sont Kant et Rousseau qui se sont également penchés sur la question de la liberté compatible avec celle de l'état civilisé.
On appelle « dualisme » la théorie selon laquelle l'homme est composé de deux substances différentes, indépendantes l'une de l'autre : l'âme et le corps.
Pour parler de la liberté humaine, Spinoza prend l'exemple d'une pierre. Si une pierre est poussée par une force extérieure à sa volonté, elle va rouler. Elle continue d'avancer, même lorsqu'elle n'est plus poussée.