Pyrrhus, aidé par les conseils avisés de Phoenix, décide d'épouser Hermione et de livrer Astyanax à Oreste. Son geste s'explique par un désir de vengeance envers Andromaque, qui n'aurait jamais dû refuser sa proposition.
Dans la pièce d'Euripide, Andromaque est déjà mariée à Pyrrhus-Néoptolème ; Hermione est la deuxième femme du roi d'Epire. Chez Euripide, la jalousie d'Hermione n'est pas seulement une jalousie amoureuse : elle est motivée par le fait qu'Andromaque a un fils de Pyrrhus, tandis que Hermione est restée stérile.
Dans sa chute, elle entraîne Oreste avec elle, qui sombre dans la folie. Hermione est tout entière victime de ses passions coupables et se laisse envahir par son furor. C'est avec ce dénouement terrible et spectaculaire que la pièce suscite terreur et pitié.
Hermione : fille d'Hélène et de Ménélas, elle est jalouse d'Andromaque et cruelle envers tous. Sa passion aveuglante, son humiliation d'être dédaignée par Pyrrhus la poussent à manipuler Oreste pour arriver à ses fins ; elle en meurt ; Les confidents : Pylade, Cléone, Céphise.
Le dilemme tragique
Andromaque n'est pas simplement le symbole de la fidélité même, mais le personnage qui est victime du dilemme tragique. En effet, c'est elle qui doit choisir dans la pièce entre deux solutions qui sont tout aussi fatales pour elle. Dans tous les cas, elle doit trahir Hector.
Scène III (Oreste, Hermione, Cléone) :
Oreste arrive, Hermione lui demande si il est vraiment amoureux, il répond que oui et en profite pour réaffirmer sa flamme pour elle. Hermione demande ainsi à Oreste de tuer Pyrrhus pour la venger, Oreste est hésitant mais finit par accepter.
« Les liens du sang ont une force étrange, et dans les malheurs il n'a rien qui vaille l'affection d'un parent. » Les grands thèmes d'Andromaque : L'amour et la haine : ces deux thèmes sont profondément liés chez Racine. L'amour est passion, mais aussi souffrance.
Ce dilemme est tragique car la décision que va prendre Andromaque va être décisive dans la suite de la pièce et va engendrer : l'assassinat de Pyrrhus par Oreste, le suicide d'Hermione, et pour finir, la folie d'Oreste due à la mort d'Hermione.
Hermione quant à elle adopte Pattenrond, un chat qui s'amuse à chasser le rat de Ron, Croutard avant de découvrir dans le troisième tome que Croutard n'était pas un véritable rat, mais un Animagus (c'est à dire un sorcier capable de se métamorphoser en animal).
ANDROMAQUE, Jean RacineFiche de lecture
Pyrrhus, roi d'Épire et fils d'Achille, revient de la guerre de Troie avec Andromaque, veuve d'Hector, pour captive. Il est amoureux d'elle au point de repousser son mariage avec Hermione et veut l'obliger à lui céder sa main sous peine de tuer Astyanax, son fils.
En fait, bien souvent, l'argument de la pièce est résumé en une phrase : « Oreste aime Hermione qui aime Pyrrhus, qui aime Andromaque, qui aime encore le souvenir de son mari, Hector, tué pendant la guerre de Troie ».
Personnages principaux[modifier | modifier le wikicode]
Hermione : fille d'Hélène, fiancée de Pyrrhus. Pyrrhus : fils d'Achille, il est fiancé à Hermione mais aime Andromaque. Andromaque : Son mari, Hector, est décédé. Elle l'aime toujours et repousse l'amour de Pyrrhus.
Après la prise de Troie, Andromaque, veuve d'Hector, et son fils Astyanax sont échus en partage à Pyrrhus, roi d'Épire. Celui-ci, déjà fiancé avec Hermione, fille de Ménélas, diffère de jour en jour son mariage parce qu'il est épris de sa captive.
Une captive victime d'un chantage amoureux. Reprenant le mythe antique, Racine a atténué la cruauté des agissements, transformant Andromaque en contemporaine du XVIIe siècle, en femme inspirant autour d'elle des comportements précieux. Aussi a-t-il modifié et simplifié le sujet.
Dans la mythologie grecque, Andromaque (en grec ancien Ἀνδρομάχη / Andromákhê, de ἀνήρ / anêr, « homme », et μάχη / máchê, « combat », d'où « celle qui combat les hommes »), est une héroïne troyenne de la guerre de Troie, femme d'Hector et modèle de l'épouse fidèle.
Hermione, bafouée par Pyrrhus, exige d'Oreste comme preuve d'amour qu'il le tue (Acte IV). Oreste vient annoncer la mort de Pyrrhus à Hermione. Loin de lui accorder sa main, furieuse, elle le chasse et se suicide. L'apprenant, Oreste devient fou, laissant Andromaque prendre le royaume en main (Acte V).
Pyrrhus lui pose un ultimatum. Dans cette scène (Acte III, scène 8), Andromaque s'adresse à sa confidente, Céphise. Elle lui dit qu'elle ne peut pas épouser Pyrrhus car elle est toujours hantée par la mémoire de son mari, Hector, champion des Troyens.
Le dilemme est un conflit intérieur : il faut choisir entre deux options mais chacune présente des inconvénients. Dans les pièces de Corneille, le héros tragique est souvent confronté à un dilemme imposé par le destin, au point que l'on parle aujourd'hui de « dilemme cornélien ».
En effet, si elle épouse Pyrrhus, elle trahit son union avec son mari en devenant la femme d'un autre. Mais si elle laisse Astyanax mourir, elle trahit la promesse qu'elle a faite à son mari de le protéger. Andromaque s'arrange pour trouver une solution qui lui semble sauver son honneur.
Réponse. Explications : Hermione car elle a beaucoup de qualités mentales. Elle est capable de ce défendre de façon admirable.
Elle est l'amie d'Andromaque. Elle comprend et partage la peine d'Andromaque qui doit voir son fils grandir captif, mais la décision de cette dernière de trouver la mort après le mariage avec Pyrrhus la prend au dépourvu. C'est à elle qu'Andromaque prévoit de confier le soin de son enfant.
Profitant de la folie d'Oreste (tourmenté par les Érinyes), Néoptolème enlève Hermione et l'emmène en Épire, où il vit avec elle et Andromaque (qu'il avait capturée à Troie). Mais après être revenu à la raison, Oreste défie Néoptolème qu'il tue en combat singulier.
Conclusion : Pyrrhus meurt assassiné, Hermione se suicide et Oreste devient fou. Andromaque et son fils, Astyanax, survivent.
Malgré son jeune âge, Astyanax est donc précipité du haut des murailles de Troie par les Grecs. Dans certaines versions, c'est Ulysse lui-même qui tue Astyanax. Cette scène figure sur un vase trouvé à Nola, en Campanie, et communément appelé « hydrie de l'Ilioupersis », de la prise de Troie.