Charmée, la princesse de Clèves en tombe amoureuse. Dévasté par cette nouvelle, le prince de Clèves meurt de chagrin. Au beau milieu d'une situation délicate, la princesse de Clèves se retrouve en plein cœur d'un dilemme moral. La jeune femme hésite alors entre son amour pour le duc et ses remords pour le prince.
La morale intérieure
La Princesse de Clèves vit en effet un combat moral intérieur, celui du choix entre la vertu ou la passion, le devoir ou l'amour. Madame de Chartres, qui comprend l'amour de sa fille pour le duc de Nemours, l'encourage à se retirer du monde pour ne pas s'exposer à la faute.
La morale impose des sacrifices et de lourds renoncements à la princesse de Clèves : après la mort de son mari, elle choisit sa vertu et son devoir alors même qu'elle pourrait épouser le duc de Nemours.
La tension dramatique du roman se noue alors : la future princesse aura-t-elle suffisamment de ressources pour résister aux tentations de la Cour ? Suivra-t-elle l'éducation moraliste de sa mère une fois soumise aux dangers de la galanterie de la Cour ?
Quelque chose que tu peux mentionner à l'oral : La structure de cette œuvre est conçue comme celle d'une tragédie classique. L'action est très resserrée, l'histoire se déroule sur une seule année : de l'automne 1558 à l'automne 1559. La cour des Valois y est décrite comme un lieu de dissimulations et de dangers.
Raison du choix (1 minute) :
Il faut expliquer à l'examinateur, de façon personnelle et argumentée, pourquoi avoir choisi l'œuvre en question. Il faut expliquer ici ce que vous avez aimé dans l'œuvre, et pourquoi. Mais vous pouvez aussi dire ce que vous avez moins aimé, toujours en expliquant pourquoi.
Parce que c'est un roman historique et que c'est un genre qui me plaît :j'aime l'Histoire, la petite histoire celle des passions et la grande Histoire , celle des alliances politiques et des chroniques de la royauté ; Ce ce roman m'a plu car il contient justement ce mélange entre les deux dimensions de l'histoire des ...
La princesse de Clèves est un roman classique dont l'objectif est de "viser l'essence de l'être humain, la connaissance des valeurs universelles et non conjoncturelles." En cela il est atemporel, et permet au lecteur de tous les siècles de s'interroger sur des sujets divers afin d'esquisser un semblant de réponse.
Le prince de Clèves, qui apprend cet amour secret, en meurt de chagrin. Bouleversée par ce décès dont elle se sent responsable, la princesse de Clèves renonce à la cour et à l'amour du duc de Nemours, au profit d'une retraite religieuse où elle meurt.
1- Ce roman est-il moral ? 2- Comment le goût des lecteurs et des spectateurs pour des fictions dont les personnages, inlassablement souffrent d'aimer peut-il s'expliquer ? 5- La société détermine-t-elle la destinée des personnages romanesques ? 6- Mme de Clèves est-elle une héroïne tragique ?
C'est la morale qui dicte ses choix. Elle considère qu'une nécessité impérative s'impose à elle, ce qu'elle souligne par le ton déterminé qu'elle emploie. Le duc de Nemours oppose à la vertu le pouvoir de l'amour et contre-argumente en disant qu'il n'est pas possible de résister à l'amour.
Le thème dominant (la jalousie, le secret) ayant d'abord rapport avec la passion : il s'agit à chaque fois de « galanteries », mais surtout chacun joue un rôle dans l'éducation de la Princesse de Clèves (et d'ailleurs, c'est toujours à elle qu'ils s'adressent : elle est le sujet de l'histoire, et la réceptrice des ...
S'en suivent de nombreuses complications qui conduisent finalement à la mort de Monsieur de Clèves. Alors libre de se remarier avec le duc de Nemours, la Princesse s'y refuse, par fidélité à la mémoire de son défunt époux et de crainte qu'une union éteigne avec le temps la passion de son amant.
Elle a le pouvoir du fait de son rang social et de sa beauté. Et plus l'histoire avance, plus elle est amenée à prendre seule des décisions du fait de la mort de sa mère et de la difficulté que son mari a à la guider, comme elle le lui demande, parce qu'il est jaloux.
Avec Catherine Corradino, redécouvrons La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette, en évoquant la polémique qui fit rage dans les salons littéraires lors de sa sortie. Il était alors reproché à l'auteur de s'être inspirée de faits « vrais » sans chercher à coller aux conventions du réel.
Les deux personnages sont encore là, mais loin de la cour. À la sociabilité affichée du début s'oppose la retraite dans l'austérité, le silence puis la mort. Après une grave maladie la princesse décide de ne jamais revenir « dans les lieux où était ce qu'elle avait aimé » et se retire dans une maison religieuse.
Parce que ce roman est considéré comme le premier roman d'analyse psychologique. En effet, il se consacre essentiellement à l'exploration des sentiments des personnages (ceux de la Princesse de Clèves, de son mari et du duc de Nemours). Des sentiments d'amour, de vertu, de désir, de jalousie, et de renoncement.
Les valeurs traitées dans La Princesse de Clèves sont la naissance, le bien, l'éclat, l'amour, le mariage, le devoir, le bonheur, le repos, les bienséances, la vertu, la sincérité, et la mort.
Le Prince de Clèves fait part de ses sentiments à Mlle de Chartres, puis fait officiellement sa demande en mariage. Il est heureux mais en même temps inquiet : il sent que Mlle de Chartres ne l'aime pas autant qu'il le souhaiterait. Il lui fait part de cette inquiétude dans un dialogue important.
Enfin, il est intéressant de voir que dans ce passage, c'est le point de vue d'un narrateur omniscient qui prédomine, ce qui ne sera pas le cas dans la suite du roman, où les nombreux moments d'introspection de Mme de Clèves seront marqués par une focalisation interne.
La Princesse de Clèves est un personnage hors du commun : sa beauté exceptionnelle et sa vertu qui suscitent l'admiration de la Cour, sont admirables aussi pour le lecteur parce que ses qualités ne sont pas l'apanage du commun des mortels.
Elle conseille de faire un rapprochement avec "La carte du tendre", de madame de Scudéry. Différentes étapes de la vie amoureuses y sont représentées, sous la forme de villages et de chemins, sur une carte géographique.
L'œuvre, est un système de signes dont les codes peuvent être nombreux, entremêlés et non nécessairement partagés, est un jeu qui défie notre intelligence. Ces codes ne sont pas nécessairement conventionnés et sont souvent créés sur mesure par l'artiste pour les besoins de sa création.
Pratiquez l'écoute plutôt que l'argumentation, acquiescez les remarques que vous jugez pertinentes, et usez de vos talents d'écoute. Equilibrez la discussion : Une fois le calme retrouvé, affirmez vos positions, en les étayant de bonnes raisons rationnelles.