Deux n pour le féminin : paysanne (à la différence de partisane, artisane), ainsi que pour les dérivés paysannerie, paysannat.
Étymologie. (1140) De l'ancien français paisant, dérivé de pays , avec le suffixe -an , littéralement « (gens) du pays ».
- Paysage, paysan et paysagiste sont des mots de la même famille, car ils sont construits à partir du mot "pays".
Les paysans ou la paysannerie dans les arts.
– Populaire : pedzouille, petzouille. – Vieux : bélître.
Paysan : l'accent est mis sur l'appartenance à un terroir. Paysan était souvent connoté péjorativement jusque dans les années 1960, il est depuis revendiqué comme une distinction essentielle par une partie des agriculteurs (agriculture paysanne) Agriculteur, cultivateur : l'accent est mis sur le processus technique.
– Familier : affrioler, baratiner , courir la galipote, courir le cotillon, courir le guilledou, faire du pied, faire du plat, faire du rentre-dedans, tomber, tourner autour de, vamper. – Littéraire : faire des agaceries, suborner. – Populaire : emballer, faire du gringue, lever, racoler.
Au Moyen Âge, les paysans sont généralement appelés « vilains » (du latin villanus, qui désigne un habitant de la campagne et dérive de villa, exploitation gallo-romaine).
On distingue deux catégories de paysans dans l'Europe médiévale : les serfs, qui sont assujettis au pouvoir d'un seigneur sur ses terres, et les vilains, qui sont libres, mais doivent néanmoins s'acquitter de certains impôts auprès du seigneur.
Ce sont les serfs. Le servage se répand vers l'an mille, alors que le système féodal installe une nouvelle hiérarchie sociale. Dans leur grande majorité, les paysans sont libres, mais avec des niveaux de richesse très variés. On les appelle les « vilains » ou les « manants ».
Personne qui vit à la campagne de ses activités agricoles. (Ces synonymes sont souvent employés à cause du sens péjoratif du mot.) 2. Péjoratif.
Issu du latin pagensis, « du village, du canton ». 1. N. Celui, celle qui est de la campagne, et qui vit des travaux de la terre, de la culture, de l'élevage, etc.
Au sein de la seigneurie cohabitent deux catégories de paysans : les vilains (hommes libres) qui ne doivent que des journées de travail (corvée) et les serfs qui ne peuvent ni se marier, ni hériter sans l'accord de leur seigneur.
Les paysans représentaient la plus grande partie de la population, le reste de celle-ci était composé d'hommes d'églises et de nobles. En bas de l'échelle sociale, deux types de paysans se distinguaient : les serfs (au service de leur seigneur) et les vilains (libres qui louaient des terres à des seigneurs).
Avec la révolution silencieuse qui a vraiment débuté dans les années 1960, le terme d'agriculteur a remplacé celui de cultivateur. Aujourd'hui, d'ailleurs, dans la profession agricole, l'emploi du mot cultivateur correspond à un matériel réalisant un labourage superficiel.
Les Laboratores : ceux qui travaillent
Ces derniers, que l'on appelle aussi alleutiers, ne sont pas rattachés à la terre du seigneur, mais doivent la travailler et payer des impôts. Les serfs, en revanche, appartiennent au seigneur et à sa terre, et ils sont « vendus » avec le domaine si le seigneur s'en sépare.
On payait ainsi la taille pour s'assurer la protection du seigneur, les aides, qui étaient les taxes sur le transport des marchandises, une double taxe sur le loyer de la terre allouée avec le cens, montant fixe, et le champart qui était calculé en fonction de la récolte.
Personne attachée à une terre, dont les biens et le travail appartiennent au propriétaire de cette terre (seigneur, roi, communauté religieuse) envers qui elle a des obligations. Il y a quelque analogie entre le client des époques antiques et le serf du moyen âge.
L'alimentation au Moyen-Âge est très différente selon que l'on est paysan, seigneur ou bourgeois. Les paysans ne mangent pratiquement que des céréales, principalement sous forme de pain ou de bouillies. Ils consomment aussi des légumes : choux, poireaux, oignons ou épinards.
Au Moyen Âge, un mire, évolution phonétique du latin medicus, est un médecin (un docteur en médecine appelé « physicien »), un chirurgien (terme usité jusqu'à la Renaissance), ou encore un apothicaire. On appelait indistinctement mire ceux qui exerçaient ces trois professions.
La dîme est due par tous les fidèles, roi et seigneurs inclus. Mais avec des exemptions, les Cisterciens, par exemple ne paient pas la dîme, qu'ils devraient normalement au clergé paroissial. Les impôts indirects sont perçus à la source, lors de la vente ou de la circulation de marchandises.
Son matelas est un sac fait de lin fourré de plume, de duvet pour l'hiver et de laine ou coton pour l'été. Il est recouvert de draps, de couvertures, de courtepointes aux matières précieuses ou de fourrures. Les plus pauvres se contentent à l'inverse d'une simple caisse de bois et parfois moins.
faire l'amour. – Argotique : artiller, faire tutu-panpan, faire zizi-panpan. – Familier : copuler, coucher avec, forniquer, fricoter.
Mon lapin. Cette formulation permet également d'interpeler affectueusement la personne qu'on aime, que ce soit un homme ou une femme. Mon lapin, tu finis le travail à quelle heure aujourd'hui? On peut aussi dire tout simplement: “lapin“.
Commencez par : “Tu es passionnante”, “J'aimerais que tu m'inities à ce hobby”, “J'apprécie ton honnêteté/ta douceur/ta gentillesse/ton ouverture d'esprit”... Puis, vous pouvez, dans un second temps, complimenter son visage ou son apparence générale. Il est préférable d'éviter de se focaliser sur son corps trop vite.