Pour que le trouble du voisinage soit constitué, il est nécessaire que soit constaté un trouble anormal, s'inscrivant dans un rapport de voisinage, et créant un préjudice, dès lors qu'il y a un lien de causalité entre le trouble et le préjudice.
Le trouble anormal de voisinage est constitué par des nuisances sonores, de vue ou encore par des nuisances de construction.
Pour cela, vous devez réunir un maximum de preuves à l'appui de votre demande, notamment : Courriers échangés avec l'auteur du bruit. Constat du commissaire de justice, procès-verbal. Témoignages, pétition.
Les troubles anormaux de voisinage sont des nuisances qui excèdent les inconvénients normaux de voisinage. Ils peuvent être sanctionnés même si leur auteur n'a commis aucune faute. Un propriétaire n'a pas le droit d'imposer impunément à ses voisins une gêne excédant les obligations ordinaires du voisinage.
Un inconvénient normal de voisinage est, par exemple, l'obligation de donner accès à son terrain à un voisin lorsque nécessaire, les aboiements du chien d'un voisin, le bruit causé par les rénovations d'un voisin, etc. Les inconvénients normaux de voisinage doivent être tolérés, selon le principe de bon voisinage.
Contacter la mairie. Si la démarche amiable pour régler un conflit de voisinage ne donne aucun résultat, vous avez la possibilité d'adresser un courrier au service contentieux de la mairie pour lui demander d'intervenir dans le litige.
Vous pouvez contacter, par téléphone ou par courrier, le service communal d'hygiène et de santé de votre mairie. Le maire peut en effet faire cesser ces nuisances en mandatant un inspecteur de la salubrité afin qu'il constate la réalité et l'importance du trouble, et rappeler à l'ordre l'auteur de la nuisance.
La propriété est le droit de jouir et disposer des choses de la manière la plus absolue, pourvu qu'on n'en fasse pas un usage prohibé par les lois ou par les règlements.
La première chose à faire lors d'un différend entre voisins est de rester courtois et d'éviter un ton de reproche. La communication est très importante. Expliquer le problème rencontré calmement, étayé par des arguments et des exemples précis, semblent être la meilleure des stratégies.
Si l'affaiblissement acoustique des bruits aériens est globalement acceptable, celui des bruits de chocs est lui exécrable. On attend absolument tous les bruits du quotidiens des voisins: bruits de pas, de vaisselles, de portes, de portes de placards, de chaises, tables tirées sur le sol,...
Le jour, un bruit cause un trouble anormal de voisinage dès lors qu'il est répétitif, intensif, ou qu'il dure dans le temps. Il peut être question d'un bruit causé par une personne et son activité, qu'elle soit propriétaire ou locataire d'un logement.
Il faut s'adresser au juge civil. Vous pouvez agir contre le bailleur, et ce même si c'est son locataire qui vous gêne. Le bailleur condamné exercera à son tour un recours contre son locataire si ce dernier a manqué à ses obligations.
En Ile-de-France, le bruit représente la première source de nuisance selon la population. Les activités, les transports, mais aussi la proximité et la mauvaise isolation des logements participent à cette gêne, mal mesurée mais dont les incidences sur la santé commencent enfin à être estimés.
Proposez à votre voisin de faire appel à un médiateur afin de trouver une solution à l'amiable. Il s'agit de la dernière étape avant d'intenter une action en justice. Envoyez une lettre simple au greffe du tribunal compétent. Ce dernier vous convoquera tous les deux pour trouver un accord.
Les arbres, arbustes et arbrisseaux de toute espèce peuvent être plantés en espaliers, de chaque côté du mur séparatif, sans que l'on soit tenu d'observer aucune distance, mais ils ne pourront dépasser la crête du mur. Si le mur n'est pas mitoyen, le propriétaire seul a le droit d'y appuyer les espaliers.
L'erreur sur un simple motif, étranger aux qualités essentielles de la prestation due ou du cocontractant, n'est pas une cause de nullité, à moins que les parties n'en aient fait expressément un élément déterminant de leur consentement.
Est réparable, dans les conditions prévues au présent titre, le préjudice écologique consistant en une atteinte non négligeable aux éléments ou aux fonctions des écosystèmes ou aux bénéfices collectifs tirés par l'homme de l'environnement.
Un avocat en trouble du voisinage est un avocat de droit civil, qui peut vous conseiller sur la pertinence d'une plainte contre un voisin, et vous accompagner dans toutes les démarches juridiques liées à un conflit de voisinage.
Les articles R. 1336-4 et suivants du Code de la santé publique prévoit qu'aucun bruit particulier ne doit, par sa durée, sa répétition ou son intensité, porter atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l'homme, dans un lieu public ou privé.
Si, dans le cas de l'hyperacousie, il s'agit d'une hypersensibilité aux bruits quotidiens, la misophonie est l'incapacité de supporter certains bruits bien précis, et généralement répétés, comme le tic-tac d'une horloge, le bruit d'une personne qui tape sur un clavier, un robinet qui coule, voir même le fait de mâcher.
Une mesure acoustique peut être effectuée par la commune ou par les services spécialisés de l'État. Si la différence entre le niveau de bruit ambiant et le bruit en cause est supérieure à 5 décibels (dB) le jour (de 7 à 22 heures) et à 3 dB la nuit, on peut agir.
"Le premier réflexe doit être de déposer une main courante ou une plainte au commissariat de police", explique Martin Salé-Moniaux, avocat au barreau de Paris. Une fois convoqué par la police, il se peut que ce voisin fasse profil bas et n'importune plus les habitants qui l'entourent.