A titre de corollaires, nous retiendrons les définitions kantiennes : le mal absolu est «celui qu'une sagesse ne peut permettre ou désirer ni comme fin, ni comme moyen », tandis que le mal «conditionnel» «ne peut jamais être une fin, mais..., comme moyen, peut se concilier avec une volonté sage (4) ».
C'est le mal que l'homme subit, et non commet : autrement dit le malheur. Le mal que l'homme fait est le mal moral. Le mal moral peut se se réduire, de manière universelle, à la violence et au mensonge.
Ce qui est absolu n'a besoin d'aucune condition et d'aucune relation pour être. L'absolu ne dépend d'aucune autre chose. L'« absolu » a d'une part pour synonymes « inconditionnel » et « indéterminé », et d'autre part le sens de « parfait », « achevé » et de « totalité ».
Dérivé du latin absolutus qui signifie « détaché » ou « achevé », et opposé à relatif, ce terme désigne ce qui a en soi-même sa raison d'être et qui n'a donc besoin d'aucune autre chose pour être conçu ou pour exister.
Un être qui n'aurait aucun autre, serait, par là même, infini. Le Dieu de Spinoza, « être absolument infini » cause de soi, signifie cette non-limitation extrinsèque, tout ce qui est étant en Dieu et rien sans Dieu ne pouvant ni être ni être conçu ; cet absolu est acce [...]
entier, sans nuances, pour un caractère. contraire du relatif.
Il est bien difficile pour nous de parler de l'infini, de nous l'imaginer, nous qui vivons prisonniers de l'espace et du temps. Qu'y a-t-il après l'infini ? Il n'y a pas d'après, tout simplement la suite...
« L'esprit absolu d'un peuple, écrit Hegel dans les manuscrits de 1803-1804, est l'élément absolument universel, l'éther, qui a englouti en lui toutes les consciences singulières, la substance absolue, simple, vivante, unique […].
C'est justement en ces termes qu'il faut comprendre le sens de «l'Idée» chez Hegel : l'Idée comme articulation intérieure ou articulation de soi est la vérité absolue et toute vérité. Et cette totalité processuelle contredit justement la totalité achevée, objet possible d'une connaissance exhaustive.
Le solipsisme (du latin solus, « seul » et ipse, « soi-même ») est une théorie philosophique et métaphysique selon laquelle la seule chose dont l'existence est certaine est le sujet pensant. Forme extrême d'idéalisme, le solipsisme soutient qu'aucune autre réalité n'est certaine que celle du sujet qui pense.
Aujourd'hui, on va parler de l'expression « tout est relatif ». Cette expression, elle veut tout simplement dire qu'il n'y a pas de vérité absolue, que tout dépend du contexte, de l'environnement ou du point de vue. Il n'y a pas de vérité absolue qui serait valable tout le temps.
démesuré, illimité, immense, indéfini, inépuisable, intarissable, interminable, perpétuel, sempiternel. – Familier : abyssal. – Littéraire : éternel, inexhaustible.
Qui ne transige pas, n'admet aucune concession, aucun compromis. ➙ intraitable, irréductible. Vous êtes trop intransigeant. nom C'est un intransigeant.
L'idée de mal est associée à tous les événements accidentels ou non, aux comportements ou aux états de fait jugés nuisibles, destructeurs ou immoraux, et qui sont sources de souffrances morales ou physiques.
- Anatole France. Le mal est nécessaire. S'il n'existait pas, le bien n'existerait pas non plus. Le mal est l'unique raison d'être du bien.
Le mal fait partie de Dieu. Il n'est pas Dieu lui-même ou Dieu comme Dieu ; sinon, on ne pourrait pas fuir du mal vers Dieu. Mais Dieu n'est pas seulement le Dieu sauveur, le Deus revelatus, le Dieu qui se révèle dans le Christ.
Si Marx procède à une critique de l'idéalisme hégélien c'est d'une part parce qu'il fait du concret une détermination exclusivement conceptuelle, laissant ainsi de côté ses spécificités historiques et, d'autre part, parce qu'il ne fait selon lui que légitimer un état de fait en mettant en évidence sa pseudo-rationalité ...
Elle n'est pas une contrainte extérieure mais ce moment où la liberté se veut elle-même. Il ne faut pas oublier que Hegel réfléchit à partir des idées de la révolution française et du destin des idées de Rousseau. Au contraire de Kant, Hegel ne parle pas de devoir mais de droit.
Le pour-soi est donc lié au recentrement de l'être sur sa particularité propre. Chez Hegel, l'être-pour-soi est à la fois l'être qui se rapporte immédiatement à lui-même et l'être qui s'oppose à l'en-soi en tant qu'il en refuse toute influence sur son mode d'être.
Si nous avons appelé cette seconde forme de misère, misère objective c'est parce que nous tenons le critère universel par lequel il faut ici juger. Ce critère est l'humanité de l'homme ; et, dans cette humanité, la rationalité et la liberté comme valeur déterminantes.
D'après Hegel, la conscience de soi place également devant elle une autre conscience de soi. Elle est constituée non par la reconnaissance de soi, mais par la reconnaissance du fait que l'autre conscience de soi se situe « hors de moi » et, en même temps forme un seul et, avec moi, dans l'unité sociale.
C'est le mathématicien britannique John Wallis (1616–1703) qui, le premier, abrégea le concept «infini» par ce symbole. John Wallis a largement contribué au développement des mathématiques de son époque, tant dans leur contenu que dans leur forme.
Le symbole de l'infini a été utilisé pour la première fois par le mathématicien John Wallis, en 1655.
Il faut savoir que des mathématiciens sont allés encore plus loin. Ils ont nommé un nombre encore plus grand : le "Googolplex", c'est un 1 suivi d'un googol de zéros, un nombre si immense qu'il y a davantage de zéros dans l'écriture de ce nombre que d'atomes dans l'univers.
1. Qui adopte en toutes choses ce qui lui plaît, qui est capable d'apprécier des choses très diverses sans esprit exclusif : Un homme éclectique en littérature. 2. Partisan de l'éclectisme.