C'est pourquoi une blessure = un masque. Ce masque est finalement le produit de notre égo et de ses mécanismes de défense. Ainsi, la personne qui souffre de la blessure de l'abandon porte le masque du dépendant. Elle a du mal à fonctionner seule et a besoin qu'on s'occupe d'elle…
A chaque blessure correspond un masque : Ainsi, le rejet adopte le masque du fuyant : il peut fuir les relations, il peut fuir dans l'imaginaire, les conduites à risques. Il peut même se fuir lui-même.
La personne blessée peut se montrer très dépendante vis-à-vis de son partenaire et manquer d'autonomie. Elle peut également être très exigeante car elle estime qu'elle a manqué de quelque chose pendant son enfance. Elle peut au contraire être dans le sacrifice permanent et accepter l'inacceptable.
Pour surmonter la peur de l'abandon, il existe plusieurs techniques qui peuvent passer par une psychothérapie : améliorer la confiance en soi et croire en ses qualités, apprendre à aimer la solitude, améliorer l'image de soi, apprendre à mieux gérer ses émotions et avoir confiance en l'autre et en ses sentiments.
Le syndrome de l'abandon se caractérise par une peur perpétuelle à l'idée d'être délaissé(e) ou quitté(e) par l'autre. Elle peut avoir un retentissement dans la vie professionnelle (vis-à-vis de ses collègues ou de sa hiérarchie) et dans la vie personnelle (familles, amitiés, relations de couple).
L'angoisse de séparation est une étape normale du développement des enfants qui survient vers l'âge de 8 mois et se termine vers l'âge de 18 mois. Lors de cette période, votre bébé est rassuré par votre présence.
En effet, pour guérir d'une blessure de rejet, il est déterminant d'en prendre conscience et de l'identifier. Sans conscience de la blessure de rejet, la personne va manifester des comportements réactifs et ne pourra ni agir dessus ni la soigner.
La blessure de rejet est une blessure émotionnelle. Elle correspond au fait de se sentir repoussé, méprisé, dénigré ou mis à l'écart que ce soit dans sa vie amoureuse, familiale, amicale ou au travail.
Le syndrome de l'abandon se traduit par le sentiment permanent d'insécurité lié à la peur, ou plutôt l'angoisse, d'être abandonné. Les répercussions sur les relations à la fois amicales, amoureuses et familiales peuvent être conséquentes. Maria Hejnar, psychologue clinicienne-psychanalyste, nous en dit plus.
La dépendance affective n'est pas une fatalité. Pour s'en libérer, on peut faire appel à un. e psy spécialiste de la Thérapie Cognitive et Comportementale (TCC). Cette prise en charge permet d'aider la personne dépendante affective à retrouver son individualité et son estime de soi.
L'"abandon" est le fait de délaisser, de négliger ou de se séparer volontairement d'une personne ou d'un bien ou le fait de renoncer à un droit ou à une procédure.
La blessure de la trahison est une souffrance émotionnelle liée à la peur permanente d'être trahi, trompé, abandonné. La personne qui en souffre portera le masque de quelqu'un de très contrôlant avec ses proches ou dans son couple.
L'EMDR est une psychothérapie particulièrement efficace pour guérir nos blessures. L'écriture d'une lettre de colère, travaillée ensuite avec son psychothérapeute peut être un autre moyen efficace. Décharger physiquement sa colère dans un coussin de colère est également une alternative thérapeutique intéressante.
La blessure d'injustice, que l'on peut appeler populairement "syndrome de Caliméro" correspond à un mal-être permanent ponctué par des plaintes répétées et un sentiment constant d'inégalité. La personne qui en souffre se sent généralement victimisée, oppressée, et surtout, ni entendue, ni comprise.
Caractéristique de notre époque hyperconnectée,l'autophobie signifie étymologiquement en grec « peur de soi-même », par ses deux racines auto (soi) et phobie (peur). En pratique, cette phobie signifie une crainte morbide d'être seul(e).
Son conseil : acceptons cette fragilité et osons en parler. Lors des premiers rendez-vous amoureux, nous avons toujours cette angoisse de faire comprendre à l'autre à quel point il nous trouble. On rêve de lui prendre la main, de lui faire une place dans sa vie, mais la peur du rejet nous fait bafouiller.
La pantophobie, ou « peur de tout » est souvent associée à un état dépressif. Cette phobie, qui touche plutôt les hommes, est liée à un manque de confiance en soi et peut trouver sa source dans un traumatisme soudain et violent (deuil, accident).
La réponse est que notre cerveau est structuré pour répondre de cette façon. Lorsque nous sommes rejetés, abandonnés ou subissons une perte, les mêmes zones du cerveau impliquées dans la douleur physique sont activées, à savoir l'insula antérieure et le cortex cingulaire antérieur.
Les blessures de l'enfance ont le goût du rejet, de l'abandon, de l'humiliation, de l'abus, de la trahison, de l'injustice, de la détresse, de la non-reconnaissance, de la carence affective, de la maltraitance physique, verbale ou par défaut de soins.
Le problème vient de lui : il a peut-être des insécurités ou, tout simplement, il a pris peur. Ne remettez pas en question vos qualités ni la sincérité de votre relation. S'il s'est éloigné de vous, il a une bonne raison. Mais celle-ci n'a sûrement aucun lien avec vous.
Même une fois adulte, se sentir rejeté blesse notre estime de soi. S'en suit parfois un état de tristesse, une propension à s'isoler, une diminution de la confiance en soi et même une dépression.
Une des causes principales de cette impression d'être exclu provient d'un manque affectif pendant l'enfance. La croyance va ensuite se renforcer à travers des pensées et des paroles telles que « je suis de trop », « je ne me sens pas à ma place », « on ne veut pas de moi car je suis différent »,…
Bébé pleure dès que maman ou papa s'éloigne de lui ? Il s'agit de l'angoisse de séparation. Celle-ci est tout à fait normale et correspond à une phase du développement de l'enfant. Au cours du 8ème mois en général, l'enfant comprend qu'il est une personne à part entière et que ses parents sont distincts de lui.
Si vous êtes sensible à la colère ou au comportement des autres, comme boire trop, exprimez-le et dites-lui ce dont vous avez besoin, fixez des limites. Encore une fois, en s'affirmant, vous faites maintenant en tant qu'adulte ce que vous ne pourriez pas pu faire en tant qu'enfant.