Le paracétamol (comme le Doliprane ou l'Efferalgan par exemple) est à prendre en première intention en cas de douleurs dentaires.
Trois familles d'antidouleurs sont disponibles sans ordonnance : Les dérivés du paracétamol (Doliprane, Efferalgan, Dafalgan…) Les dérives de l'acide acétylsalicylique (Aspirine, Aspégic…) Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (Advil, Nurofène, Voltarène…)
Souvent, pour traiter les maux de dents, les patients ont tendance à recourir à des médicaments opioïdes. Or, un anti-inflammatoire puissant comme l'ibuprofène est efficace pour calmer la rage des dents. Des tests ont révélé que l'ibuprofène agit mieux sur les douleurs dentaires lorsqu'on l'associe à du paracétamol.
La morphine est l'antalgique puissant de référence aujourd'hui, même si d'autres molécules dérivées de la morphine ont été développées depuis. L'usage de la morphine n'est plus aujourd'hui réservé aux cas extrêmes ou aux soins palliatifs.
Lorsque la douleur ressentie est modérée à intense, la HAS recommande la prescription d'un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS), ou de tramadol. Si nécessaire, l'association tramadol / paracétamol ou codéine / paracétamol peut être une alternative.
En font partie le paracétamol, l'aspirine et l'ibuprofène. On les trouve en vente libre et sur ordonnance. Le palier 2 concerne certains opiacés, en association avec du paracétamol. Le palier 3 désigne les antalgiques puissants (morphine, fentanyl) réservés aux douleurs sévères.
Les anti-inflammatoires stéroïdiens, eux, sont des corticoïdes, dérivés du cortisol et de la cortisone, et ont un effet plus puissant. " Parmi les anti-inflammatoires stéroïdiens, on trouve le prednisone, prednisolone, méthylprednisolone ,ou encore, avec un effet plus prolongé, le bêtaméthasone ou le dexaméthasone.
Pour ce remède maison, imbibez une boule de coton de quelques gouttes d'huile de clou de girofle. Passez délicatement le coton sur les dents et la gencive qui vous font mal. L'huile de clou de girofle est efficace car elle contient de l'eugénol, un anesthésiant naturel.
Le plus efficace reste l'ibuprofène, disponible sans ordonnance.
Aucune différence significative d'effet antalgique n'a été démontrée, sur une étude de 460 patients suivis pour douleurs lombaires ou arthrosiques, comparant paracétamol 325 + tramadol 37.5 à paracétamol 300 + codéine 30.
L'ibuprophène (Advil, Nurofen, etc.) est plus efficace contre certains types de douleurs, comme les rages de dents et les entorses, que le paracétamol et présente un peu moins d'effets secondaires que l'aspirine. Il ne faut pas en prendre plus de quatre jours de suite sans ordonnance.
Évitez les aliments froids ou chauds ; Brossez-vous les dents après chaque repas et rincez-vous la bouche à l'aide d'un bain de bouche antiseptique ; Appliquez du clou de girofle au niveau de l'inflammation (le clou de girofle contient de l'eugénol, un anesthésiant naturel), etc.
Quels antibiotiques pour une infection dentaire ? L'amoxicilline, de la famille des pénicillines, est utilisée en première intention pour traiter une infection dentaire. Le traitement dure en général une semaine.
Pour plus d'efficacité contre la douleur et la fièvre, peut-on associer un AINS et du paracétamol ou deux AINS ? Non, il n'y a pas lieu d'associer un AINS et du paracétamol. De la même façon, il ne faut jamais associer deux AINS.
L'ibuprofène est susceptible d'entraîner les mêmes effets indésirables que les autres AINS à savoir des nausées, des vomissements, voire des gastrites. Plus rarement, ce médicament peut entraîner des ulcères gastro-duodénaux et des hémorragies digestives.
La posologie usuelle est de 1 comprimé (400 mg) par prise, à renouveler si besoin au bout de 6 heures. Dans tous les cas, ne pas dépasser 3 comprimés par jour (soit 1200 mg par jour).
Le paracétamol est le médicament à privilégier en première intention en cas de fièvre, mais aussi dans les douleurs légères à modérées. Il est également indiqué dans les états grippaux, les douleurs dentaires, les courbatures ou encore dans le traitement de l'arthrose.
Une hypersensibilité se développe, c'est-à-dire qu'une légère pression devient douloureuse. Certains médicaments contre les douleurs deviennent inefficaces. Des émotions et des pensées négatives s'amplifient, augmentant ainsi également la perception de la douleur.
Le paracétamol, à l'instar de l'ibuprofène par exemple, s'il possède comme lui une action analgésique et anti-pyrétique, n'a pas d'effet en revanche sur la réaction d'inflammation ni sur l'agrégation plaquettaire.