Les soubresauts y sont plus atténués qu'ailleurs. Si votre phobie est très avancée et qu'au moindre trou d'air vous redoutez la catastrophe aérienne, alors les sièges du fond de l'avion sont les plus sûrs. Statistiquement, en cas de crash, vous aurez plus de chance de survivre en queue d'avion qu'au milieu ou en tête.
L'avant de l'appareil est l'endroit le plus calme de l'avion. Si vous choisissez une place à l'avant, les moteurs se situeront généralement derrière vous et il devrait donc y avoir moins de bruit. Ce n'est pas pour rien que les classes affaires et premium sont situés à l'avant des appareils !
Si vous voulez ressentir le moins possible les mouvements et les turbulences de l'avion, la meilleure place sera au milieu de l'appareil au niveau des ailes. Cependant, cette place est la plus exposée en cas d'accident puisqu'elle se trouve au niveau des réservoirs.
En cas de turbulences, on choisit les ailes
"Pour la simple et bonne raison que c'est le centre de gravité de l'avion et donc la partie la plus stable", avance Joachim Coursimault. En revanche, évitez l'arrière de l'appareil qui risque de rapidement bouger en cas de trous d'air, surtout si vous avez le mal de l'air.
Une étude de l'American College of Chest Physicians publiée le 7 février dans la revue Chest, montre que les passagers qui voyagent côté hublot lors d'un vol de plus de six heures, ont plus de risques de développer des caillots de sang dans les jambes selon le site 121doc.net.
Essayez-vous à la relaxation
Apprendre quelques exercices de relaxation peut vous aider à surmonter votre peur de l'avion et notamment lors du décollage et de l'atterrissage – deux moments critiques pour les phobiques de l'avion. Avant de voler, apprenez des exercices de respiration.
Statistiquement, vos chances d'avoir un accident à chaque fois que vous prenez l'avion, sont de 1 sur 12 millions (un accident pour 12 millions de vols). Soit 0,00001% de risque que ça vous arrive quand vous prenez l'avion. De plus on parle là de tout type d'accidents et pas uniquement des crashs !
Locution nominale. (Aéronautique) Perte de portance due à une perturbation atmosphérique. (Figuré) Trou, manque ou irrégularité dans une série d'événements.
Le site http://www.meteovol.fr permet ainsi de voir la carte d'Europe et les turbulences prévues à différentes échéances et à chaque niveau de vol.
Le choix se fait lors de l'enregistrement en ligne, dès 30 heures avant le départ du vol, et à l'aéroport.
Il existe plusieurs degrés d'aviophobie, de l'anxiété modérée à la panique totale. Certaines personnes souffrant d'aviophobie ressentiront une forte appréhension qui commencera plusieurs jours avant le voyage puis qui sera à son apogée lors du décollage.
N'ayez pas peur des turbulences
Si cela peut s'avérer très désagréable, ce n'est en fait pas dangereux. La turbulence n'est rien de plus que le mouvement de votre avion sur les vagues d'air. Cela se produit principalement au décollage et à l'atterrissage ; la différence de température est à l'origine de la turbulence.
En vol, les turbulences sont souvent redoutées par les passagers. Il n'y a pourtant aucun risque.
Malgré la récupération des deux boîtes noires, le mystère demeure sur la cause de l'accident du Boeing 737-800 du vol MU5735 de China Eastern, qui s'est écrasé le 21 mars dernier dans l'est de la Chine, tuant les 132 personnes à bord.
"L'A320 est certainement l'avion le plus sûr du monde", estime Gérard Feldzer. Gérard Feldzer, consultant aéronautique de BFMTV s'est exprimé à la suite du crash de l'Airbus A320, transportant 150 passagers, qui s'est écrasé dans le massif des Trois Evêchés, ce mardi.
Un avion ne peut pas tomber comme une pierre. S'il perdait ses moteurs, ou s'il était en panne d'essence, il pourrait planer plus d'une demi-heure sur plusieurs centaines de kilomètres !
Main sur le ventre, fermer les yeux. Compter ensuite les temps d'inspiration et d'expiration. Inspirer 3 secondes, expirer 6 secondes. Répéter l'exercice jusqu'à ce que la crise de panique s'arrête.
Le mal des transports
Pour atténuer ces symptômes, essayez d'obtenir une place au milieu de l'avion, là où les mouvements sont moins perceptibles. Allongez votre siège autant que possible et restez allongé sans bouger, la tête penchée en arrière. Évitez les repas trop copieux et l'alcool.
Le petit trou situé en bas du hublot permet de rediriger la pression de l'appareil directement vers la vitre extérieure. Une mesure de sécurité indispensable pour pallier à toute destruction de la vitre extérieure.
En effet, au décollage ou à l'atterrissage, le personnel de bord a besoin que les stores des hublots soient ouverts afin de pouvoir s'apercevoir le plus rapidement possible s'il y a un problème à l'extérieur de l'avion. Ainsi, il n'y a aucun angle mort ou presque.
Lors du vol, les hublots sont en effet soumis à d'énormes contraintes de pression. À 10.000 mètres d'altitude, celle-ci est ainsi trois fois moins élevée à l'extérieur qu'à l'intérieur de la cabine, qui est pressurisée afin que les passagers puissent respirer normalement.