Le polyuréthane et le polystyrène présentent la meilleure performance pour profiter d'une fine couche (à partir de 7 cm). Quant au liège expansé, plus onéreux, il est recommandé pour les milieux humides comme les sous-sols (panneaux de minimum 15 cm d'épaisseur). C'est également un excellent isolant phonique !
La laine de verre et la laine de roche offrent un bon rapport qualité prix et de bonnes performances thermiques et sonores en matière d'isolation.
Le polyuréthane apparaît comme le meilleur isolant thermique du point de vue de sa résistance thermique. Toutefois, il faut savoir que ce matériau est issu de la pétrochimie, il n'est donc pas préconisé en écoconstruction. D'un autre côté, le meilleur isolant contre la chaleur semble être la laine de bois.
La norme RT 2020 préconise une résistance thermique d'au moins 4 pour isoler les plafonds. Cette valeur est toujours conditionnée à une épaisseur donnée pour chaque isolant. Pour atteindre R=4, il faut par exemple une épaisseur d'environ 20 cm de laine de verre contre un peu moins de 10 cm avec du liège.
La laine de verre étant le meilleur isolant mince, c'est elle qui présentera souvent le meilleur ratio isolation / épaisseur.
En matière d'isolation thermique, les produits comme le polystyrène et le polyuréthane sont les meilleurs isolants : leurs coefficients de conductivité thermique sont les plus bas.
Grâce à sa faible conductivité thermique, le polyuréthane assure une excellente isolation thermique. C'est un matériau léger, facile à transporter et à installer. De plus, il offre une bonne adhérence aux matériaux de construction. C'est pourquoi il peut être appliqué sur différentes surfaces.
En matière d'isolation de toit, il faudra bénéficier d'un R supérieur à 4,5 m2. K/W. Attention, s'il s'agit d'une isolation des combles, il faudra exiger un R minimum de 6 ; pour les planchers et les combles perdus, le R devra être supérieur à 7.
La méthode la plus courante pour isoler un plafond de l'intérieur est la pose d'un faux plafond, aussi appelé plafond suspendu. L'isolant est ainsi inséré entre le plafond et le matériau choisi pour le faux plafond. Le plus souvent il s'agit de plâtre, de lames de bois, de lambris, ou encore de terre cuite.
Les isolants employés sont parfois source d'allergènes et certains sont sujets au tassement avec le temps : il faut les choisir avec attention ! Nous vous recommandons la laine de verre, qui présente un excellent rapport qualité - prix. Ces travaux représentent un coût (mais pensez aux aides financières !)
Autre option : la laine de chanvre. Elle repousse naturellement les animaux, dont les rats et les souris. Aucun risque d'en croiser entre vos murs, donc ! Notez que d'autres isolants peuvent être traités contre les nuisibles.
Les isolants naturels comme la laine de bois, le chanvre, la ouate de cellulose ou le liège : vendus en vrac ou sous forme de panneaux ou de plaques, ces isolants sont performants mais également écologiques. La laine de bois est notamment très efficace pour lutter contre l'humidité dans les maisons anciennes.
Sa résistance thermique très élevée lui offre une capacité d'isolation très performante : 1 centimètre d'isolant sous vide équivaut à 9 centimètres de laine minérale ou 6 centimètres de polystyrène expansé. Ainsi, on peut réduire de beaucoup l'emprise au sol du doublage.
Sachez tout d'abord que l'épaisseur minimale de la laine de verre est de 60 mm et l'épaisseur maximale de 450 mm. Or, pour vous assurer la meilleure isolation possible, il convient de trouver le rapport entre le prix et l'isolation au m² qui correspond à vos attentes.
Pour un faux plafond déjà existant et en bon état, il est parfois possible d'insuffler directement un isolant en vrac (flocon de verre, ouate de cellulose, etc.). Pour cela, il vous faudra une “cardeuse” pour le soufflage. Les trous seront à reboucher et l'ensemble sera à enduire, à poncer et à peindre.
Quelle laine de verre pour isoler un plafond ? Pour isoler un plafond, une épaisseur de laine de verre en rouleaux de 120 cm est préconisée si une pièce à vivre est présente au-dessus. Elle garantit une bonne isolation thermique mais aussi acoustique.
Non, vous ne rêvez pas : le sol est responsable de 10% des déperditions thermiques de votre logement. Procéder à l'isolation du sol par le dessus ou par le dessous est donc nécessaire pour améliorer votre confort thermique et faire des économies d'énergie !
Pose du polystyrène : placez le panneau de polystyrène sur le mur ou le plafond et appuyez fermement pour faire adhérer la colle. Répétez ce processus pour chaque panneau, en veillant à laisser un espace d'environ 5 mm entre chaque panneau pour permettre la dilatation thermique.
Dans ce cas, il est préférable d'opter pour une isolation de toiture, similaire à celle des combles aménagés par l'intérieur : L'isolant - laine minérale, végétale ou panneaux - est posé sur les rampants. Un film pare-vapeur doit être placé dessus afin de rendre l'isolation étanche.
L'épaisseur de liège recommandée pour isoler est de : 120 mm pour une isolation du sol avec des plaques. 150 mm pour une isolation du sol avec du liège en vrac. 30 mm au moins pour une isolation thermique et acoustique des murs par l'intérieur.
Avec un isolant thermique de résistance thermique R ≥ 2,3 m². k/w pour vos murs, vous êtes conforme à la RT E (Réglementation thermique par élément qui s'applique en rénovation) mais rien ne vous empêche de dépasser ce seuil minimum.
Le pouvoir isolant du matériau sélectionné doit être de R ⩾ 0,5 m2.
La laine de verre est le matériau isolant le plus utilisé. Elle est adaptée à l'isolation des murs, des sols, des combles, des cloisons et de la toiture d'une maison.
La laine de verre et la laine de roche sont les isolants les plus utilisés. Ils présentent une très bonne efficacité en termes d'isolation thermique et acoustique, à un prix raisonnable. Les laines minérales ont également l'avantage d'être incombustibles.
Si votre habitation est isolée avec de la laine de verre ou de la laine de roche, vous avez déjà probablement pu constater qu'elles sont les proies idéales des rongeurs ! En effet, rats et souris y creusent des galeries. Résultat : les matériaux perdent leur propriété isolante.