Il en est tout autrement si pour une raison ou pour une autre, il faut nourrir lorsque les abeilles d'hiver sont déjà nées. Il vaut mieux alors nourrir avec un sirop dont tout ou partie du sucre est déjà invertie en sucres simples. On a alors le choix entre le sirop issu de l'amidon et celui issu du sucre de betterave.
distribuez un nourrissement solide type candi. Par contre, dans le but de stimuler la ponte de la reine, une petite dose d'un sirop peu concentré simule une miellée. De plus, hors période de rentrée de nectar, les butineuses quit- teront la ruche le jabot chargé de ce sirop en vue d'agglomérer les pelotes de pollen.
Le nourrissement stimulant est à faire un mois et demi avant la « date-cible » choisie – rappel : il faut 42 jours pour faire une butineuse – et se fait par apport successifs et réguliers d'un sirop léger (50/50) tous les 3 à 4 jours en faible quantité (environ 0.5 l) pendant deux à trois semaines.
Absence de nectar et de pollen dans les cadres. Le couvain n'est plus entouré par la couronne pollen-miel. Ils sont « secs » et légers. Les cadres de rive sont vides.
En mars, pour soutenir et accroître le volume de la colonie, vous pouvez lui apporter jusqu'à un demi-litre de sirop chaud à 40 °C, que vous verserez sur le couvre-cadre nourrisseur. Cela accélère la ponte de la reine.
Prévoyez une cire vierge pour éventuellement agrandir le nid à couvain en intercalant la cire vierge entre le dernier cadre de couvain et un cadre contenant du pollen. Ajoutez aussi une partition pour bien resserrer la colonie. Le maintien de la température est important pour le développement du couvain.
Du 15 juillet au 30 août, c'est le moment le plus difficile à traverser pour les abeilles des apiculteurs de loisir car c'est là qu'hélas se prépare leur mortalité hivernale. En effet, le fléchissement des rentrées alimentaires va provoquer une baisse tout comme à l'opposé, un surcroît des réserves.
Le sirop sera donné à des températures externes excédant 15°c, s'il est trop froid les abeilles ne peuvent le prendre. Pour cela, les cadres nourrisseurs à la température de la ruche, permettent tôt en saison de l'utiliser pour stimuler la ponte de la reine.
En fin de printemps, lorsque le gel est moins fréquent, il est suggéré de donner aux abeilles à partir de l'entrée de la ruche (nourrisseur Boardman) un sirop de sucre (sucre et eau en parts égales) afin de soutenir la reine dans sa ponte.
Pour une ruchette ou ruche, si vous nourrissez pour faire la transition avec les prochaines rentrées pour pouvez mettre un demi pain, soit 1,25 Kg. Si l'hiver n'est pas terminé, un pain de 2,5 Kg pourra être nécessaire.
Par ce type de nourrissement, on simule le nectar à l'aide d'un sirop de saccharose en petites quantités préparé avec 1kg de sucre et 1L d'eau chaude. Ce sirop de biberonnage sera idéalement posé en bas de la ruche pour s'écouler lentement par un distributeur qui traverse le trou d'envol.
La pâte sucrée APIFONDA est parfaite pour nourrir les abeilles après l'hiver, comme stimulant de printemps. Elle peut également être utilisée pour l'alimentation en début d'hiver (en particulier dans les régions au climat chaud).
Candi et sirop
Le sirop s'utilise plutôt en fin de saison, après la levée du miel, puis à l'automne. Il permet de compenser les faibles réserves des colonies après l'extraction du miel dans les hausses.
C'est pour cela que l'apiculteur procède au printemps ou en début d'automne au nourrissement de la ruche. Pour renforcer les réserves, l'apiculteur nourrit les abeilles en utilisant un sirop à forte concentration en sucre, ou des plaques de Candi durant l'hiver.
Enfin, ne pas oublier que tout ce qui est ajouté aux sucres (comme dans la confiture) se retrouvera en majorité dans l'ampoule rectale de l'abeille. S'il y en a trop, ou trop vite, cela forcera l'abeille à sortir et, par grand froid, à ne pas pouvoir revenir à la ruche.
Ceux-ci ont en effet testé différents types d'abreuvoirs, et le mieux aimé des abeilles est fort simple : un abreuvoir à volailles, remplis d'eau salée à 0.5% (soit 5 g par litre), dont la rigole est remplie de cailloux, ce qui facilite l'atterrissage aux abeilles et leur évite de se noyer.
Un autre stimulant très apprécié des abeilles est le miel.
Une autre façon de stimuler, assez empirique mais néanmoins efficace, est de désoperculer partiellement le cadre de réserve en bordure du couvain.
Cherchez les signes de la présence d'une reine. Dans la zone du couvain, si vous voyez des œufs – un par cellule, collé au fond de la cellule – une reine a été présente au cours des 3 derniers jours. Si vous voyez également d'autres stades de couvain dans la ruche, il est fort probable que votre reine soit présente.
Avec une grille à reine, ne risque-t-on pas d'avoir des colonies qui ne montent pas dans leur hausse ? Ce phénomène est souvent observé lors- que les abeilles n'ont pas eu leur hausse assez tôt. Elles ont alors élargi la calotte de miel au-dessus du couvain et cela for- me un réel obstacle à leur montée.
Pour augmenter les chances d'unification, l'apiculteur peut brouiller les pistes en perturbant les phéromones de chaque colonie. En effet la personne peut placer des bandelettes imprégnées d'huile essentielle d'eucalyptus ou pulvériser toutes les abeilles avec une solution sucrée mélangée à de l'huile essentielle.
Le retrait des hausses doit s'effectuer pour un miel toutes fleurs après la miellée, mi-Août au plus tard. après avoir allumé votre enfumoir et envoyé un jet de fumée par le trou d'envol, vous ôtez le couvre-cadre posé sur le sommet de la hausse.
Lorsqu'on débute, nous conseillons d'inspecter les ruches tous les dix à quinze jours au printemps et en été. En effet, ouvrir la ruche plus d'une fois par semaine est trop intrusif car chaque inspection perturbe l'organisation et l'activité des abeilles.
La première visite de l'apiculteur appelée “la visite du printemps”, doit se passer au moment propice : par temps calme et au moins 15°C. A la fin du mois de mars si la température est assez réchauffée, l'apiculteur pourra procéder à la visite générale des ruches.