Arrêtez le saignement par une compression directe avec la paume de la main ou les doigts. Si vous êtes seul ou ne pouvez pas maintenir la compression, fabriquez un tampon de tissu ou de papier épais et maintenez-le en place avec un lien large, non élastique et bien serré (faire un moins deux tours).
Compression de la plaie Evitez, si possible, tout contact avec le sang de la victime : demandez-lui de comprimer elle-même sa blessure. Sinon, exercez une pression directement sur la plaie avec vos mains protégées (gants jetables, sac plastique ou linge). Allonger la victime Allongez la victime en position horizontale.
allonger la victime, surélever légèrement, si possible, la zone blessée, comprimer manuellement l'hémorragie, à l'aide de compresses ou de linge sec et non souillé : drap, torchon propre, serviette de toilette. Il faut exercer une compression suffisante pour arrêter le saignement.
La victime présentera des signes de malaise (sueurs, pâleurs, vertiges, perte de connaissance…) Face à une hémorragie, il faut agir rapidement ! Si la personne perd trop de sang, il y a un risque d'arrêt cardiaque, car le cœur n'a plus assez de sang à pomper et s'arrête.
Les bons gestes à retenir
Demander à la victime de comprimer immédiatement l'endroit qui saigne ou, à défaut, le faire à sa place, main protégée, si possible avec des gants, un sac plastique ou à défaut une épaisseur de tissu propre, jusqu'à l'arrivée des secours. Allonger la victime en position horizontale.
L'acide tranexamique doit être envisagé dans les cas d'hémorragie majeure. Lorsqu'un PHM est déclenché, il faut administrer le plasma selon un rapport de 2 culots globulaires pour 1 unité de plasma; les transfusions de plasma dépendent par la suite des résultats des analyses hémostatiques.
Même si les victimes réclament de l'eau, il est interdit de leur en donner, car cela peut provoquer des étouffements et si une opération est nécessaire, elles devront être à jeun.
Le saviez-vous ? Une hémorragie est une perte de sang prolongée qui provient d'une plaie ou d'un orifice naturel et qui ne s'arrête pas spontanément. Elle imbibe de sang un mouchoir de tissu ou de papier en quelques secondes.
Au contraire, lorsque le saignement est abondant (s'il peut imbiber un mouchoir de papier ou de tissu en quelques secondes), la perte de sang est en elle-même dangereuse, car le sang amène l'oxygène aux organes. S'il n'y a plus de sang pour les alimenter (ischémie), ces derniers meurent, entraînant la mort.
Les symptômes d'une hémorragie sont un écoulement de sang en cas d'hémorragie externe. Dans le cas d'une hémorragie interne, les symptômes à reconnaitre sont des sueurs froides, des vertiges, un évanouissement. Mais aussi une pâleur, des vomissements, une soif, une chute de tension, une décoloration des muqueuses.
Il peut être nécessaire de retirer le caillot ou d'injecter des médicaments destinés à le dissoudre. Le médecin peut également prescrire des médicaments anticoagulants en injections ou par voie orale, ainsi que le port de bas de contention.
Si le saignement est abondant, saupoudrez de Coalgan Poudre puis comprimez la plaie avec Coalgan Compresse pendant plusieurs minutes.
Lorsque la perte de sang est progressive, cela se manifeste par de la fatigue, un essoufflement et une pâleur.
Un saignement alarmant, qu'il faut distinguer d'une simple plaie, se reconnaît par sa rapidité à imbiber un mouchoir (en quelques secondes) et il ne s'arrête pas spontanément. Tout le monde peut être témoin ou victime d'une hémorragie accidentelle : plaie par arme blanche, coupure avec du verre...
Il existe trois types d'hémorragies: l'hémorragie artérielle, l'hémorragie veineuse et le saignement capillaire. Lors d'une hémorragie artérielle, le sang s'écoule rapidement et en grande quantité, ce qui rend difficile son arrêt.
Par exemple, vous pouvez poser un glaçon sur l'entaille. C'est le froid qui va agir sur les vaisseaux sanguins en les resserrant rapidement ce qui limite l'écoulement de sang. De même, certaines personnes versent du poivre sur leurs plaies au lieu de laisser le sang couler.
Traitement des règles hémorragiques avec des médicaments
En premier recours, vous pouvez prendre des anti-inflammatoires non-stéroïdiens (sur avis médical favorable). Ils permettent de réduire le flux des menstruations ainsi que les douleurs au bas ventre.
Position latérale de sécurité: La bouche est tournée vers le bas de façon que le patient ne risque pas d'étouffer dans les fluides corporels ; la tête est en bascule prudente afin de maintenir l'épiglotte ouverte. Les bras et les jambes forment des béquilles de façon à stabiliser la position.
Les saignements durent normalement entre 3 et 8 jours. Pour la plupart des femmes, les règles surviennent selon un cycle relativement régulier et prévisible. La durée des règles, du premier jour d'une menstruation au premier jour de la menstruation suivante, est habituellement de 21 à 35 jours.
Pour arrêter le saignement, ils peuvent avoir recours à une chirurgie ou une endoscopie afin de réparer la zone par laquelle le sang coule, et éventuellement une ponction pour enlever les poches de sang accumulées dans le corps qui peuvent gêner ou écraser certains organes.
Irriguez la plaie avec beaucoup d'eau et assurez-vous qu'il ne reste ni poussière ni saleté. En cas de saignement, comprimez la plaie avec une compresse sèche jusqu'à ce qu'il cesse. Pour cela, vous pouvez utiliser un hémostatique : demandez conseil à votre pharmacien.
Le choc hémorragique est la conséquence d'un déséquilibre entre demande et apport d'oxygène. Le choc hémorragique est secondaire à une perte massive et brutale de sang. Les saignements d'origine digestive sont la première cause de choc hémorragique.
Les personnes les plus à risque d'être victimes d'une hémorragie interne sont "les patients sous traitement anticoagulant, atteints d'une tumeur dont la vascularisation est importante et les sujets âgés avec une fragilité vasculaire", renseigne le Dr Manzo Silberman.