Un chef d'entreprise a le choix entre 2 statuts : assimilé salarié ou travailleur non salarié (TNS). Le choix entre ces 2 statuts est très important car plusieurs éléments varient de l'un à l'autre : le montant des cotisations à devoir. le niveau de protection sociale.
Dans la mesure où le besoin en financement est d'une grande importance, il est recommandé d'opter pour la société anonyme (SAS) ou la société par actions simplifiée (SAS).
Le choix de la SAS pour être salarié de sa propre entreprise. La SAS/SASU est un régime juridique de type société dans lequel le dirigeant porte de titre de Président et est assimilé-salarié.
S'il n'y a qu'un seul associé ou une seule personne pour créer une société, le statut de la société par actions simplifiée unipersonnelle sous le régime d'impôt sur le revenu permet de payer moins de charge. S'il y a plusieurs associés, les charges d'une SARL et SAS sont presque les mêmes.
La SASU est soumise à un régime réel d'imposition. Le micro-entrepreneur est soumis au régime de la micro-entreprise. Comment est calculé le bénéfice imposable de l'entreprise ? - Le résultat (bénéfice ou perte) de la SASU est déterminé en fonction des charges réellement réglées (ou engagées) par l'entreprise.
La SASU facilite le développement de l'entreprise. Les dividendes versés par une SASU ne supportent pas les cotisations sociales. La SASU est un statut idéal pour le maintien de l'ARE. La SASU facilite la transmission de l'entreprise.
Un chef d'entreprise gagne entre 5 438 € bruts et 13 753 € bruts par mois en France, soit un salaire médian de 9 596 € bruts par mois.
Le président et le directeur général d'une SA rémunérés, ont le statut social d'assimilés-salariés, c'est-à-dire qu'ils bénéficient du Régime général de Sécurité sociale et de retraite des salariés, en ce qui concerne leurs fonctions de mandataire social.
Par principe, ce n'est pas impossible, Mais dans la mesure ou vous êtes les deux seuls actionnaires, le lien de subordination qui doit nécessairement être présent pour caractériser un contrat de travail risque de faire défaut dans votre cas.
La SAS présente l'avantage de ne pas payer de cotisations sociales à l'URSAFF par rapport à une SARL a gérance majoritaire, mais le risque est la faible couverture qui se rattache a cela dans le cadre de l'activité professionnelle. Dans la SAS, existe le principe de conventions réglementées et interdites.
Il permet de simplifier les rapports entre les actionnaires. À l'instar des statuts qui doivent être déposés au greffe du tribunal de commerce, le pacte d'actionnaires qui est un acte dit extra-statutaire ne requiert aucune publication et revêt un caractère secret.
L'avantage principal du statut SARL est de limiter la responsabilité des associés. Ils fixent librement le montant du capital social et donc des apports qu'ils veulent faire à la constitution de la société en SARL et ne sont responsables qu'à hauteur du montant de leurs apports.
Il existe 3 statuts possibles : conjoint collaborateur, conjoint associé ou conjoint salarié. C'est le chef d'entreprise qui déclare votre statut sur le guichet unique des entreprises. Vous devez faire une attestation écrite sur l'honneur pour confirmer ce choix.
Les avantages du statut TNS pour le dirigeant
Une protection sociale peu coûteuse. Pour un même revenu net, le poids des cotisations sociales correspond à peu près à la moitié de ce que vous aurez payé en étant affilié au régime général de la sécurité sociale ; Un régime maladie de base aligné sur celui des salariés.
Il y a 4 formes d'entreprise : l'entreprise individuelle, la société de personnes (société en nom collectif ou en commandite), la société par actions et la coopérative.
Qui fixe sa rémunération ? Dans la plupart des sociétés, faute de fixation statutaire, c'est l'assemblée générale des associés qui doit fixer la rémunération du dirigeant. Ce dernier ne peut donc pas prendre la décision seul, même s'il est par ailleurs associé majoritaire de la société.
Le président du conseil d'administration constitue un organe social distinct du directeur général et du conseil d'administration. En sa qualité de président, il n'a pas vocation à assurer la direction générale de la société.
Un autre danger à la fusion des fonctions de président et de directeur général réside dans la confusion des rôles. D'un côté, le président doit faire en sorte que les administrateurs remplissent leur propre mission. De l'autre, le directeur général dispose de ses missions exécutives. Le CA n'a pas ce rôle exécutif.
Pour un salaire de 4000 euros, un salarié cadre va cotiser à l'Arrco 227 euros (7.5% * 3031 euros) dont seulement 181.86 (6% * 3031 euros) seront porteurs de droits. Comme un point Arrco vaut 15.0528 euros, le salarié aura acquis 12.08 points (181.86/15.0529).
Salaire Président directeur général
Le salaire fixe médian d'un président directeur général d'une entreprise cotée au CAC Mid 60 (indice boursier portant sur les moyennes capitalisations) s'élève à 700 000 euros par an (soit 58 333 euros par mois) selon l'étude Deloitte rémunération des dirigeants 2019.
Le gérant majoritaire, de par son statut de travailleur non salarié (TNS), peut se verser une rémunération sans formalisme particulier. Un simple chèque, virement, suffit.
En SASU, la rémunération du dirigeant au titre de son mandat social implique le paiement de cotisations sociales. Le montant des charges sociales varie en fonction du salaire versé. En moyenne, il est compris entre 65 % et 80 % du salaire net.
Le statut juridique de la SASU présente également de nombreux inconvénients dont il faut avoir connaissance avant de se lancer : Des formalités de création compliquées. La complexité de la procédure de fermeture de la société L'imposition à l'IR (Impôt sur le Revenu) est limitée dans le temps.
Pour se verser un salaire dans la SASU, le président détient les pleins pouvoirs grâce à son statut d'actionnaire unique. Il peut ainsi choisir librement sa rémunération. En l'absence d'autres actionnaires, la procédure est grandement simplifiée. Aucune assemblée générale n'est nécessaire.