le comique de mœurs / de caractère : L'Avare, dans son ensemble est une comédie de mœurs : il s'agit pour Molière de critiquer et de dénoncer, de façon légère, la caste des bourgeois, attirés par leur fortune.
Ici, c'est assez de montrer que Molière, en nous divertissant, pense et nous fait penser qu'il faut être vertueux, non-seulement par intérêt, mais pour la vertu même et pour Dieu qui nous la commande ; non-seulement pour nous, mais pour tous ceux qui nous entourent et dont nous sommes, responsables.
Molière cherche à concilier comédie et morale en dressant un portrait ridicule d'Harpagon et de sa passion obsessionnelle pour l'argent.
Une satire de l'avarice
Le sujet principal de la pièce est celui de l'avare volé. Harpagon est grotesque dans la pièce, il ne pense qu'à son argent. Il finit par devenir un véritable bouffon aux yeux de tous les autres personnages. Lorsqu'il découvre qu'on l'a volé, il s'écrit : "Au voleur !
L'avare semble attendre une heure qui ne viendra jamais pour profiter de son argent : « Ce malheureux attendait / Pour jouir de son bien, une seconde vie. » La seconde vie à laquelle La Fontaine fait référence n'existe pas, excepté si l'on songe à la vie après la mort qui ne nécessite alors aucune fortune.
Réponse. il considère comme sa vie, il n'aime que son argent, en lisant son histoire, il surveille ses enfants, son valet...
harpagon n.m. Homme d'une grande avarice.
Il aime Mariane, qui est promise à son père. Celui-ci veut l'obliger à épouser une veuve riche qui a une grosse dot. Valère aime Élise et se fait passer pour un serviteur d'Harpagon, pour gagner sa confiance et lui demander la main de sa fille. Mariane aime Cléante, mais doit se marier avec le père de ce dernier.
Alors moi je pense que Cléante à besoin d'argent car vu qu'il est amoureux de Marianne, et qu'elle et sa mère sont pauvres il veut les aider, faire le bien autour de lui et pour cela il va demander à son père (l'avare) de l'argent, car il veut sortir Marianne de cette situation.
Colérique, violent, obstiné, Harpagon est, au dire de son valet, « de tous les humains l'humain le moins humain, le mortel de tous les mortels le plus dur et le plus serré ». Il ne trahit jamais ce jugement dans ses attitudes, que ce soit avec ses enfants ou avec sa jeune maîtresse.
"L'Avare" est probablement la pièce la plus moderne de Molière, car il y montre, bien plus que la simple avarice, la domination de l'argent sur les rapports sociaux. Tout le monde s'incline devant Harpagon, tout le monde est prêt à tout pour le flatter. C'est une pièce très noire. Et très brillante !...
LA FLÈCHE. La Flèche est le valet du fils d'Harpagon, Cléante. Harpagon le suspecte de l'avoir volé et décide de le renvoyer sur le champ.
Molière critique avec humour les luttes de pouvoir et les rapports hommes-femmes. Certaines de ses pièces font scandale, comme Tartuffe, qui dénonce les mensonges de certains religieux. Dans Le Misanthrope, Molière ridiculise les gens riches et leurs manières précieuses.
Molière, critique de la société de son temps
Dans Le Bourgeois gentilhomme par exemple, il se moque d'un riche bourgeois qui tente d'imiter le comportement des nobles. Dans Le Tartuffe, il crée la polémique en dénonçant les faux dévots, ces personnes qui se disent très religieuses mais sont en fait très hypocrites.
Le Tartuffe de Molière dénonce l'hypocrisie religieuse, les faux dévots, c'est à dire ceux qui détournent la religion pour servir leurs intérêts personnels. Néanmoins, il est difficile de ne pas voir dans cette pièce une critique de la religion également.
L'Avare est présenté le 9 septembre 1668 : une grande comédie de cinq actes en prose. Molière joue le bourgeois Harpagon qui craint d'être dépouillé et cache son or. Il veut se débarrasser de ses enfants en les mariant contre leur volonté. Lui-même désire épouser la jeune fille aimée de son propre fils.
L'Avare est une comédie de Molière en cinq actes et en prose, adaptée de La Marmite (Aulularia) de Plaute et représentée pour la première fois sur la scène du Palais-Royal le 9 septembre 1668. Il s'agit d'une comédie de caractère dont le personnage principal, Harpagon, est caractérisé par son avarice caricaturale.
Privé de sa chère cassette, Harpagon souffre les tourments de l'enfer. Possédé par l'argent dont il a fait un « cher ami », l'avare est dépossédé de la part de son être qui le rattachait encore à la communauté des hommes.
Le personnage principal est un personnage central qui agit en tant que substitut du public, vous vivez l'histoire à travers ses yeux. Le personnage principal est impliqué dans l'histoire, interagit avec les personnages secondaires et est personnellement impacté par le conflit principal de l'intrigue.
Harpagon se révèle être stratège et jaloux. Il manipule Cléante pou rlui faire avouer ses sentiments envers Mariane, la femme qu'il convoite. De plus, bien que se sachant âgé pour Mariane, il persiste dans son projet de mariage et se met comme rival contre son fils.
Étymologie. Du personnage créé par Molière, Harpagon dont le principal caractère était son avarice. Du latin harpago (« harpon, rapace »), lui-même issu du grec ancien ἁρπαγή harpagế « avidité, rapacité ».
gavroche n.m. Gamin (de Paris), malicieux et effronté ; titi.
Tirer, retirer quelque chose, s'en défaire, s'en débarrasser. (ex. ôter son chapeau). Retirer, ôter (ex.
L'avarice est une caractéristique, ou un trait de personnalité, qui se traduit par la difficulté à se séparer de ses biens, de ses richesses, et à utiliser son argent. Citée parmi les sept péchés capitaux, elle peut parfois être en lien avec une souffrance psychologique.