Knock est une comédie en trois pièces de Jules Romains, écrite en 1923. Knock s'inscrit dans une tradition littéraire bien française : la satire des médecins.
La pièce de Jules Romains qui oppose la rusticité de la ruralité et la modernité hygiéniste de la ville, le médecin humaniste et le médecin cynique, a une dimension fortement comique et farcesque. Extravagante même à bien des égards tant qu'une forme de démesure médicale peut apparaitre comme invraisemblable.
Dans la lignée des farces de Molière, Knock ou Le triomphe de la médecine est une satire qui dénonce le pouvoir qu'exerce un médecin sur ses patients crédules qui lui font confiance aveuglément.
Knock est l'illustration comique, sinon parfaite, de la manipulation à grande échelle. Que sont la propagande, la publicité, les discours démagogiques, populistes, les sectes, les religions, l'armée ou encore les campagnes politiques ? Un dérivé de la théorie de Knock, rien de plus.
Cette pièce met en scène Knock, un médecin charlatan qui utilise la peur de la maladie pour organiser la société et diriger les individus. Il déploie les pouvoirs de manipulation du langage et de la science pour soumettre des villageois à son idéal médical totalitaire.
Il y a là le docteur Parpalaid et sa femme ; leur chauffeur Jean, qui tout au long de l'acte essaye en vain de faire fonctionner l'antique automobile – elle date d'au moins 1900 – des Parpalaid ; et enfin le docteur Knock.
Le nom du personnage de Knock est d'ailleurs librement emprunté au film de Murnau “Nosferatu le vampire” (1922). Dans cette histoire, Nosferatu décime l'équipage de son voilier en amenant la peste.
L'histoire
Le Dr Knock a repris la clientèle du Dr Parpalaid, médecin du petit village de Saint-Maurice dont la clientèle (rare) est composée de montagnards ignorants et pleins de santé.
Une paysanne de 45 ans. Elle est mariée, avare et habite une grande ferme. Elle justifie qu'elle est très occupée pour ne pas aller aux consultations.
Lorsque Knock se retrouve seul avec son confrère docteur, il va se lancer dans un discours où il étale sa volonté de puissance, qui se rapproche de la folie. La dernière réplique montre que Knock ne rencontre plus aucune résistance, puisque même un médecin arrive à se croire malade et demande des soins au manipulateur.
Monsieur Purgon, médecin d'Argan. Thomas Diafoirus, fils de Diafoirus et choisi par Argan pour se marier avec Angélique. Monsieur Bonnefoy, notaire.
1. Pièce de vers où l'auteur attaque les vices et les ridicules de son temps. 2. Pamphlet ordinairement mêlé de prose et de vers, dans lequel on s'attaque aux mœurs publiques.
Un homme de 51 ans. Il est chargé de transmettre les informations, c'est son métier. Il apparaît assez cultivé et éduqué malgré sa fonction.
Knock ou le médecin qui rend tout le monde malade !
Cette pièce de Jules Romains est vraiment amusante et bien écrite. Même sans la voir sur scène et sans l'aide des mimiques des comédiens ou des choix du metteur en scène, le texte fait mouche et le personnage de Knock est véritablement comique.
Il s'agit d'une réplique célèbre de la pièce de théâtre de Jules Romain « Knock ou le triomphe de la médecine », réplique magnifiée en 1951 par l'acteur Louis Jouvet.
2 Quel est le but poursuivi par le docteur Parpalaid et sa femme ? Convaincre Knock qu'il a fait le bon choix en décidant de venir s'installer à Saint-Maurice et qu'il fait une affaire.
A l'Athénée. KNOCK, grand manipulateur de l'âme humaine s'est trouvé, pour l'incarner, un comédien à sa mesure. Fabrice Luchini joue, depuis hier au Théâtre de l'Athénée, ce médecin ultra ambitieux né sous la plume de Jules Romains en 1924.
La tragédie a pour but de plaire. En effet, elle provoque la peur pour soi-même et la compassionpour autrui, deux sentiments qui étrangement procurent du plaisir. Elle a aussi une fonction morale. En s'identifiant aux héros, on apprend que certaines passions sont source de souffrance.
Polémique : le registre polémique caractérise un texte qui s'attaque à des idées, qui dénonce violemment une situation.
Le ton polémique est employé avec l'intention de soulever l'indignation chez le public lecteur, de susciter le débat à propos d'un sujet controversé. L'auteur qui en fait usage souhaite dresser une critique sévère de son sujet.