Prométhée, c'est ce titan de la mythologie grecque auquel sont associées deux images : le voleur de feu, et l'être souffrant cloué au rocher, et torturé par le vautour qui vient lui dévorer un foie qui renaît chaque jour.
Ce mythe montre que ce qui semblait être une faiblesse de l'homme, à savoir son dénuement originel, est en fait ce qui lui a permis de devenir la seule espèce libre de se réinventer en permanence. L'homme n'est pas déterminé par sa condition et n'est pas prisonnier d'une essence.
Ce récit légendaire raconte l'histoire d'un héros qui déroba au maître de l'Olympe le feu divin pour l'offrir aux hommes qui en étaient dépourvus et qui vivaient dans l'ignorance, le désordre et la confusion. Au geste généreux du premier répondit le terrible châtiment du second.
La légende de Prométhée nous est connue par deux sources littéraires principales : la Théogonie d'Hésiode et le Prométhée enchaîné, d'Eschyle. Si les deux auteurs s'accordent sur les éléments essentiels de la légende, ils divergent quant à son interprétation.
Afin que Zeus le délivre de ses chaînes, Prométhée lui livre son secret : d'une union avec Thétis la Néréide naîtra un fils plus puissant que son père, qui serait donc susceptible de renverser Zeus si celui-ci en était le père.
Afin que Zeus le délivre de ses chaînes, Prométhée lui livre son secret : d'une union avec Thétis la Néréide naitra un fils plus puissant que son père, qui serait donc susceptible de renverser Zeus si celui-ci en était le père.
Après ce partage sacrificiel, Zeus veut punir Prométhée de l'avoir trompé : il interdit aux hommes de faire usage du feu pour cuire les viandes et se nourrir. C'est alors que Prométhée s'en va voler le feu de Zeus pour en faire cadeau à l'humanité.
D'après la Théogonie d'Hésiode, c'est Prométhée qui créa les hommes à partir d'une motte d'argile[2] et, malgré l'opposition de Zeus, leur enseigna la métallurgie et d'autres arts.
Pandore est donc le nom de la première femme mortelle de l'humanité, envoyée sur Terre par Zeus pour se venger des hommes. Curieuse, c'est elle qui ouvrit la fameuse boîte de Pandore et qui fit s'en échapper tous les malheurs dont les hommes ont aujourd'hui à souffrir.
Un mythe est un récit qui propose une explication teintée de merveilleux à certains aspects fondamentaux du monde et de la société. Le mythe a d'abord fait son apparition dans la tradition orale. 2. Le mythe comble une lacune dans l'explication des choses de la vie.
Prométhée et Hermès donnent aux hommes des capacités qui sont d'abord des privilèges divins. Par là le mythe signifie que l'homme revêt une dimension de supériorité propre à lui conférer un statut d'exception dans la création. Il constitue comme tel un des fondements de l'humanisme occidental.
Le dieu leur retira alors le feu, autrement dit la source de leur civilisation. C'est d'ailleurs Prométhée qui, a l'origine, avait dû jouer de persuasion pour que Zeus accepte qu'il leur fasse ce don du feu. Les hommes, ne pouvant plus se chauffer, s'éclairer ou forger, étaient alors plus vulnérables que jamais.
Pandore, tenant dans ses mains un grand vase, en souleva le couvercle, et les maux terribles qu'il renfermait se répandirent au loin. L'Espérance seule resta.
À nouveau, le mythe joue sur les apparences, car les maux que cette première femme a libérés sont invisibles, inaudibles, imprévisibles - comme les défauts de Pandore, cachés sous sa beauté, ou comme les os dissimulés sous la graisse appétissante.
Pandora possédait une boîte, connue aujourd'hui sous le nom de boîte de Pandore, qui contenait tous les maux du monde. On lui a dit de ne jamais ouvrir la boîte. Cependant, elle ne put s'empêcher d'y jeter un coup d'œil furtif et, après l'avoir ouvert, aurait déclenché tout le mal qu'il existe dans le monde.
Il leur donna toutes les qualités : la force et la rapidité, un pelage et un plumage pour se protéger. Après avoir créé l'homme, Épiméthée se rendit alors compte qu'il ne lui restait plus aucune qualité à offrir : ni enveloppe protectrice, ni aucune qualité lui permettant de survivre.
Morale de l'histoire ? La curiosité est un vilain défaut. Mais ce que l'expression « ouvrir la boîte de Pandore » a surtout retenu, c'est qu'une seule personne, par ses actions, peut être à l'origine de malheurs à la chaîne, quelle que soit leur importance.
Locution verbale. (Sens figuré) Déclencher imprudemment une série d'événements nocifs inarrêtables ou presque.
(Gendarme) (1853) Variante de pandour . Le mot semble plutôt avoir été créé par le chansonnier Gustave Nadaud qui dans une chanson (Pandore, ou les Deux Gendarmes) créa un gendarme nommé Pandore, modèle type de l'obéissance passive.
Le mythe se caractérise par sa forme (un récit), par son fondement (une croyance religieuse), par son rôle (expliquer l'état du monde). La notion de mythe suppose une continuité narrative. Elle demande un cadre, des personnages et une action.
Il dérive d'une racine indo-européenne meudh qui évoque le souvenir et la pensée et fait référence à la remémoration. Un mythe implique souvent plusieurs personnages merveilleux, tels que des dieux, des animaux chimériques ou savants, des hommes bêtes, des anges ou des démons, et l'existence d'autres mondes.
Basés sur le mont Othrys, les Titans et les Titanides les plus connus sont douze des enfants de Gaïa (la Terre) et d'Ouranos (le Ciel) : Thémis, Phébé, Céos, Cronos, Crios, Mnémosyne, Océan, Téthys, Japet, Hypérion, Théia et Rhéa.
1. Le grand gagnant : Sisyphe, et son éternelle corvée du rocher à pousser au sommet d'une colline. Le roué Sisyphe, après une vie de magouilles et d'impertinences envers les dieux, souhaite échapper au Tartare, l'endroit le plus profond des Enfers, par la ruse.
La mythologie dans les écrits : Homère et Hésiode
Les deux sources les plus importantes pour la connaissance de la mythologie grecque sont Hésiode et Homère. Hésiode (7eme s. av. J.C.) dans son livre « La Théogonie », décrit comment ont été créés les dieux.
MYTHE, subst. masc. A. − Récit relatant des faits imaginaires non consignés par l'histoire, transmis par la tradition et mettant en scène des êtres représentant symboliquement des forces physiques, des généralités d'ordre philosophique, métaphysique ou social.