La population mahoraise est issue d'un métissage entre les populations d'origine bantoue et les différentes vagues d'immigration, principalement malgache. En 10 ans, cette population a connu une croissance de 42% pour atteindre 186 452 habitants en 2007.
Au début du XXe siècle, la France met aussi la main sur Madagascar, à laquelle seront rattachées les Comores. En 1946, l'archipel des Comores obtient le statut de Territoire d'Outre-mer, avec pour premier chef-lieu Dzaoudzi, à Mayotte, avant son transfert à Moroni.
Le chef-lieu administratif est situé à Dzaoudzi, mais l'activité économique est concentrée autour de Mamoudzou, en Grande-Terre.
Le 25 avril 1841 , sous le règne de Louis-Philippe Ier , le dernier sultan de Mayotte Andriantsoly, menacé par les royaumes voisins, vend son île au royaume de France en échange de sa protection. En 1848, l'île intègre la République française.
Une personne née à Mayotte est française à la naissance si elle est née après le 31 décembre 1975 et si l'un de ses parents est né à Mayotte ou sur une autre terre qui était française à sa naissance et l'est restée depuis.
Mayotte cultive sa singularité, y compris cultuelle, puisque 95 % de sa population est musulmane.
Depuis toujours, les femmes mahoraises sont propriétaires des terres ; les hommes, réputés volages et polygames, ne sont que de passage. Le poids de la femme sur la place publique et dans le paysage politique devient donc un enjeu de la société du XXIe siècle.
Son PIB est de 2,323 milliards d'euros soit 9 220 euros courants par habitant en 2016, par rapport à 31 630 € en métropole. Mayotte reste donc une petite région et se place au 5e rang des régions outre-mer quant au PIB par habitant.
95 % des Mahorais sont d'obédience musulmane et de rite sunnite, mais leur pratique de l'islam est modérée. Le droit local inspiré du droit musulman et des coutumes africaines et malgaches s'applique aux seuls Mahorais ayant conservé leur statut personnel, comme le permet l'article 75 de la Constitution.
À la suite de la majorité de voix correspondant au « oui » pour que Mayotte devienne un département du territoire français, la loi organique du 3 août 2009 tire les conséquences du vote en transformant le statut de collectivité départementale de Mayotte en Département de Mayotte à compter de mars 2011.
Mayotte attire parce qu'elle est aujourd'hui mieux dotée, comme l'était Madagascar pendant la période coloniale. Le travail des Comoriens permet un transfert d'argent vers les autres îles, mais il est aussi un rouage essentiel de l'économie de Mayotte où le secteur informel demeure important.
De 1908 à 1946, les Comores sont administrativement rattachées à Madagascar. Ce statut et les besoins importants en main-d'œuvre que connaît la Grande île encouragent l'installation de nombreux Comoriens, notamment dans les villes de Majunga (au nord-ouest), Diego-Suarez (au nord) et Tananarive (au centre).
En effet, à ce jour, les Comores ne reconnaissent pas l'appartenance de Mayotte au territoire français. Pour comprendre cette situation, il faut remonter à décembre 1974. À cette époque, les Comores sont encore une colonie de la France et compte quatre îles : Anjouan, Grande Comore, Mayotte et Mohéli.
Par le Roi le Vice-Amiral, Pair de France, Ministre Secrétaire d'état de la marine et des colonies. Signé Baron de Mackau.
Le territoire des Comores était un territoire d'outre-mer (TOM) français détaché de la colonie de Madagascar le 27 octobre 1946 et composé des quatre îles principales de l'archipel des Comores (Grande Comore, Mohéli, Anjouan et Mayotte).
La fin des sultanats
En 1892, les gouvernements locaux, appelés Kabars, sont supprimées. Par conséquence, l'annexion d'Anjouan, de Mohéli et de la Grande Comore devient une réalité.
Mayotte est riche dans sa situation linguistique, car elle compte, outre l'unique langue officielle qu'est le français, deux langues régionales territorialisées, le shimaoré et le kibushi.
Il fait bon vivre dans la ville de Mamoudzou où on peut passer du bon temps dans les restaurants, bars ou faire de bonnes affaires dans le commerce. La ville baigne dans un paysage extraordinaire. Elle est entourée par les eaux d'une part, et les collines de l'autre. Elle a tous les atouts pour vous plaire.
L'ı̂le de Mayotte est soumise à six risques naturels : inondation, cyclone, mouvement de terrain, séisme, tsunami, feu de forêt, et trois risques technologiques : risque industriel, rupture de barrage et transport de matières dangereuses.
Colonisée par la France à partir de 1841, elle en devient un département d'outre-mer depuis 2011.
Mayotte, dans le canal de Mozambique, a été vendue le 25 avril 1841 à un officier de marine français par le sultan local. Longtemps délaissée par le colonisateur, l'île est devenue le 31 mars 2011 un département d'outre-mer de plein droit suite au référendum du 29 mars 2009 initié par le gouvernement français.
Le seul drapeau officiel de Mayotte reste le drapeau bleu, blanc et route de la République française. Il y a pour autant un drapeau officieux de Mayotte qui porte les armoiries de l'île Mayotte centrées sur un champ blanc, au-dessus duquel le nom de l'île apparaît en majuscules rouges.
La santé des femmes est fragile, avec un faible accès aux soins et très peu d'activité physique régulière. Les violences qu'elles subissent sont presque deux fois plus fréquentes que dans l'Hexagone, et les deux tiers des habitantes éprouvent un sentiment d'insécurité à leur domicile ou dans leur village.