Le Dronte de Maurice est une espèce d'oiseaux de l'ordre des Columbiformes, endémique de l'île Maurice, disparue depuis la fin du XVIIᵉ siècle. Il est plus connu sous le nom de dodo, nom vernaculaire également utilisé pour désigner le Solitaire de Bourbon, bien que celui-ci appartienne à un autre ordre.
Dès sa découverte, le dodo eut de multiples dénominations, en commençant par le joli nom de Dronte (terme issu du néérlandais), puis Didus ineptus et enfin le savant Raphus cucullatus.
Face à ces modifications profondes de son environnement et aux menaces des nouveaux prédateurs, cet oiseau s'est éteint en moins d'un siècle. Ayant été peu et mal décrit avant son extinction autour des années 1680, le souvenir du dodo devint incertain pour nombre de naturalistes du XVIIIe siècle.
On estime que le dernier dodo, un oiseau de l'île Maurice devenu symbole de la baisse de la biodiversité due aux activités humaines, a disparu à la fin du XVIIe siècle.
Les premières mentions du dodo remontent aux années 1590, lorsque les navigateurs portugais et néerlandais ont découvert l'île Maurice. Les explorateurs européens étaient fascinés par cette créature inhabituelle qui n'avait pas de prédateurs naturels et vivait sans crainte sur l'île.
Abandonnée par les Hollandais, l'île Maurice devient française en 1715. Elle est alors nommée "Isle de France". En 1735, avec l'arrivée de son plus célèbre gouverneur Bertrand-François Mahé de la Bourdonnais, que l'île de France (Maurice) commença son véritable développement.
C'est l'un des paysages de carte postale qui vaut à Maurice son surnom d'île paradis… Et il vaut le coup d'œil !
Tout ce qui peut actuellement être affirmé avec certitude est que les ancêtres du dodo et du Dronte de Rodrigues sont des pigeons d'Asie du Sud ou de Wallacea, ce qui s'accorde avec l'origine de la plupart des oiseaux des Mascareignes.
Représentations. Le dodo, vu par Roelandt Savery, après observation d'un individu vivant importé en Europe au début du XVII e siècle.
Le dodo, animal emblématique de l'île Maurice, est le symbole des extinctions animales causées par.
Au cours des siècles, le Dodo s'est adapté à une vie stable, sans prédateur, sur une île, donc un environnement clos. Il n'avait donc pas besoin de voler et en a progressivement perdu la capacité : d'où ses très petites ailes.
Les données paléontologiques indiquent que le dodo était un gros oiseau, de la taille d'une oie, atteignant une hauteur d'environ 65 centimètres. Son poids a été l'objet de maintes controverses.
Suite à l'arrivée sur l'île Maurice de navigateurs européens, le dodo a vu son environnement changer drastiquement ce qui a causé sa disparition en moins d'un siècle. Il existe très peu de "reliques" de dodo. À Oxford est conservée une tête momifiée ; et au Muséum d'Histoire naturelle de Londres, on trouve une patte.
Ainsi, lorsque les premiers navigateurs néerlandais ont débarqué en 1598, les dodos se sont révélés être des proies très faciles ; il suffisait aux chasseurs de prendre garde à leur bec puissant.
Découvrons dès à présent le pigeon de Nicobar, également appelé Nicobar à camail. Même s'il ne lui ressemble pas, cet oiseau très coloré se trouve être le plus proche parent du Dodo, le célèbre oiseau endémique de l'Île Maurice qui a disparu au XVIIe siècle.
Le dodo est une espèce d'oiseau, autrefois présente à Maurice, qui s'est éteinte après l'arrivée au XVIIe siècle des Européens sur l'île. Aujourd'hui, il n'en reste plus que des spécimens sans vie, précieusement conservés dans des musées, mais l'animal, lui, n'existe plus.
Protéger d'autres espèces d'oiseaux en danger
Selon l'équipe de Colossal Biosciences, ces techniques utilisées pourraient permettre aux scientifiques de déplacer des traits génétiques spécifiques entre les espèces d'oiseaux afin de les protéger à mesure que les habitats se réduisent et que le climat se réchauffe.
La méthode est simple : il s'agit de recréer le génome du dodo en déformant celui du pigeon de Nicobar. La scientifique mise sur l'outil d'édition génétique CRISPR-Cas9 (autrement appelé méthode des « ciseaux génétiques »), pour modifier une cellule de pigeon de Nicobar.
Ramener à la vie des espèces éteintes comme le dodo, le mammouth laineux ou encore le tigre de Tasmanie. C'est le pari fou que se sont lancés des chercheurs américains travaillant sur le séquençage du génome. Le dodo était un oiseau assez volumineux, incapable de voler et ayant un gros appétit.
Ile Maurice (ancienne île de France) : colonie française de 1715 à 1810. Passée sous domination britannique en 1810, elle a accédé à l'indépendance en 1968.
Les Créoles, les Mauriciens français et les Anglais sont chrétiens dans leur immense majorité ; les Mauriciens indiens sont à 73 % environ hindous, et musulmans à 23 % ; quant aux Chinois, la moitié d'entre eux sont chrétiens et l'autre moitié s'adonnent à diverses religions chinoises.
Le premier Européen à débarquer sur l'île était Portugais, il s'agit soit de Fernandez Pereira en 1511, soit de Pedro Mascarenhas en 1512. Mais la véritable colonisation de l'île débute avec les Hollandais qui la nomment "Mauritius" en l'honneur du Prince Maurice Van Nassau de Hollande.
Le Morne
Il s'agit de l'un des plus beaux endroits de l'île Maurice, et les vues sur la région y sont absolument époustouflantes.
La période britannique (1810-1968)
L'administration britannique débute avec Robert Townsend Farquhar comme gouverneur et est marquée par des changements sociaux et économiques rapides, notamment l'abolition de l'esclavage en 1835.
En 1598, le néerlandais Van der Neck prend possession de l'île, qu'il appelle Maurice en honneur de Maurice de Nassau, stathouder en Hollande et Nouvelle-Zélande et fils de Guillaume d'Orange.