Quel est le nombre d'objets connectés en France ? A l'échelle mondiale, il y avait 12,3 milliards d'objets connectés fin 2021, selon le cabinet d'études de marché américain IoT Analytics.
Les objets connectés par des technologies courte portée seront largement majoritaires (16 milliards en 2022) et leur nombre progressera en moyenne de 20% par an entre 2016 et 2022.
On estime aujourd'hui à environ 30 milliards le nombre d'objets connectés avec un accroissement de plus de 20% chaque année.
En 2021, les appareils connectés sont au nombre de 11,7 milliards dans le monde. D'ici 2023, une personne en France comptera en moyenne 3,6 appareils connectés et passera plus de 18h hebdomadaire sur Internet.
On estime qu'il y aurait aujourd'hui 593 millions d'objets connectés portables en circulation dans le monde et que ce chiffre devrait doubler à l'horizon 2020. En France, la valeur de ce marché s'élevait à environ 1,4 milliard d'euros, soit dix fois plus que quatre ans auparavant.
30 milliards d'objets autonomes
Selon IDC, pas moins de 212 milliards « d'objets Internet » seront connectés fin 2020. Bien plus que les 80 milliards estimés par l'Idate à la même échéance. Visiblement, les deux cabinets d'études ne disposent pas du même périmètre pour délimiter le marché de l'IoT.
Le premier « objet » connecté à Internet remonte à 1982 : il s'agissait d'un distributeur de boissons installé à l'université Carnegie-Mellon de Pittsburgh, en Pennsylvanie, qui indiquait le niveau de remplissage de l'appareil et la température des boissons.
Les objets connectés sont des appareils reliés à Internet par un protocole de communication pour informer l'utilisateur de leur état. Ils sont présents dans l'ensemble des secteurs.
L'IoT se pense davantage par segment d'activité. L'industrie, les utilities et la smart home sont les trois principaux marchés en France. Les compteurs communicants sont considérés comme l'objet connecté le plus déployé, puisque près de 60 millions d'appareils sont installés en France en 2021.
2.1.
Le trafic entrant vers les quatre principaux FAI en France à l'interconnexion est passé de plus 28,4 Tbit/s à fin 2020 à 35,6 Tbit/s à fin 2021, marquant ainsi une augmentation de plus de 25 % en un an. Le trafic provient environ pour la moitié des liens de transit.
En 2019, le nombre de sites Internet s'élève à plus 1,7 milliard, d'après les statistiques annuelles obtenues par NetCraft et l'algorithme Worldmeters. Néanmoins, derrière ce chiffre impressionnant, le nombre de sites web considérés comme actifs ne s'élève qu'à moins de 200 millions.
Le développement des objets connectés expose principalement les consommateurs à deux types de risques : l'utilisation commerciale des données personnelles et les atteintes à la vie privée : une des conséquences de ce monde de réseau et de communication est que nous laissons de plus en plus de traces numériques.
Avantages des objets connectés
Coût intéressant en raison du format réduit et de la quantité minimisée de matériel embarqué. Augmentation de la sécurité et du confort du logement : la maison, les appareils électroménagers, les enceintes, les systèmes de sécurité, absolument tout peut être connecté et géré à distance.
L'Internet of Things (IoT) décrit le réseau de terminaux physiques, les « objets », qui intègrent des capteurs, des softwares et d'autres technologies en vue de se connecter à d'autres terminaux et systèmes sur Internet et d'échanger des données avec eux.
35% des +50 ans ont déjà utilisé un objet connecté, et 81 % les utilisent toujours. Les plus âgés (70 ans et plus) se sentent autant concernés par les objets connectés que les plus jeunes seniors (50-60 ans). La santé connectée est un des thèmes les plus abordés dans le salon des seniors.
Le premier objet connecté de masse pour les particuliers, que l'on a tous tenu entre les mains, c'est le téléphone portable. On parle vraiment d'objet connecté depuis le début des années 2010 avec l'arrivée des appareils connectés en WiFi dans la maison et en Bluetooth avec nos téléphones.
Les principaux risques des objets connectés
S'ils sont capables de vous faciliter la vie, ils peuvent aussi vous exposer à trois risques majeurs : Le détournement de vos données personnelles à des fins commerciales ; l'atteinte à votre vie privée ; le piratage informatique.
Schématiquement, l'Internet des objets peut se réduire à 3 éléments : un objet, une connectivité et la mise à disposition des données.
Un objet connecté a la capacité de communiquer avec d'autres systèmes pour capter et pousser de l'information.
Mais s'il faut donner une vraie date de naissance à Internet, la plus significative reste de 1989. Au Centre européen de recherche nucléaire, un chercheur britannique nommé Tim Berners-Lee invente différents systèmes destinés à simplifier l'utilisation du TCP/IP, notamment l'adresse et URL et le langage html.
Les historiens de l'informatique dateront la naissance de l'internet des objets (IoT) bien avant 1999 – date à laquelle Kevin Ashton a inventé le terme IoT lors d'une présentation.
L'IoT rend les objets intelligents grâce aux données
L'analyse d'une donnée brute, de température, de vibration, d'humidité… a pour but de la rendre exploitable. C'est dans cette optique que les objets connectés sont : Instrumentés : ils collectent et intègrent les données en temps réel.
Pas plus de 25 millions d'objets connectés aux réseaux IoT LPWA en 2018. Le nombre d'objets connectés à un réseau IoT qui sont actifs devrait représenter 7 milliards d'unités dans le monde cette année (17 milliards en comptant les PC, smartphones, téléphones fixes et tablettes), selon IoT Analytics.