Les pays ayant les accès à l'eau potable les plus faibles sont l'Érythrée, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, l'Ouganda, l'Éthiopie, et la Somalie.
Ceux-ci sont le Qatar, Israël, le Liban, l'Iran, la Jordanie, la Libye, le Koweït, l'Arabie saoudite, l'Erythrée, les Emirats arabes unis, Saint-Marin, Bahreïn, le Pakistan, le Turkménistan, Oman, le Botswana et l'Inde, deuxième pays le plus peuplé du monde.
Les Pays-Bas, le "pays de l'eau", ont ainsi décrété mercredi une "pénurie d'eau" officielle due à la sécheresse. "Les Pays-Bas sont une terre d'eau, mais ici aussi notre eau est précieuse", a déclaré le ministre de l'Infrastructure et de la Gestion de l'eau, Mark Harbers.
ÉCLAIRAGE - L'Italie, l'Espagne, le Portugal, l'Allemagne ou encore les Pays-Bas, l'Angleterre ou la Grèce subissent eux-aussi de plein fouet la sécheresse de cet été 2022. L'été 2022 restera comme celui d'une sécheresse historique en France et en Europe.
C'est le cas de l'Arabie saoudite, du Yémen, du Sultanat d'Oman, du Bahreïn, du Koweït, des Maldives, de Malte, des Kiribati, des îles Marshall, des Tonga, des Tuvalu, de Monaco, et du Vatican.
Ainsi, 29% de la population du continent, soit environ 353 millions de personnes, n'ont pas accès aux services d'eau potable de base. L'Érythrée, le Soudan, la Guinée-Bissau, la Somalie, le Tchad et le Niger sont les pays classés en bas de la liste.
« C'est le bassin Adour-Garonne (Sud-Ouest) qui dispose de la plus grande quantité d'eau par an et par habitant.
L'eau de la planète bleue est à 97,2 % salée. Cette eau salée se retrouve dans les océans, les mers intérieures, mais aussi dans certaines nappes souterraines. L'eau douce, elle, représente donc 2,8 % de l'eau totale du globe.
La ressource en eau se raréfie en raison d'une consommation croissante et de la dégradation de l'environnement (rejets industriels, pollution chimique, eaux usées). L'agriculture doit encore faire sa révolution environnementale et considérablement freiner les rejets de nitrates et de pesticides.
Dans ce cas de figure, c'est l'agriculture qui arrive en tête des consommateurs : les agriculteurs puisent de l'eau qu'ils utilisent principalement pour l'irrigation, les plantes la consomment et l'évacuent en transpirant dans l'atmosphère et pas dans les rivières.
L'automne dernier, la situation a été pire que d'habitude car de septembre 2021 à avril 2022, nous avons observé un déficit de pluviométrie et de neige entre 30 et 40% selon les régions. Donc là encore, les nappes ne se sont pas rechargées et les cours d'eau ont perdu du débit.
La pollution de l'environnement
Le rejet de produits toxiques dans les eaux vives (eaux usées industrielles) Les déchets laissés dans la nature, près des cours d'eau. La pollution de l'air et la redescente des particules polluantes via la pluie dans les nappes phréatiques.
En cause, le rejet de saumure (eau très chargée en sel) et son impact sur l'environnement. Selon plusieurs études, elle serait en partie responsable de l'augmentation de la température des océans. Une telle opération demande aussi énormément d'énergie pour pouvoir être assurée jour et nuit.
L'Afrique du Nord et le Moyen-Orient : un déficit physique en eau. Une première zone géographique se dégage de ce classement, au niveau du nord de l'Afrique, ainsi qu'au Moyen-Orient. On parle de pays comme le Qatar, la Libye, Israël, le Liban, ou encore l'Arabie Saoudite, par exemple.
L'Afrique oscille entre rareté et abondance et dans les pays d'Afrique qui ne manquent pas d'eau, la population, elle, manque d'eau, car le continent ne possède pas les infrastructures de distribution et d'assainissement nécessaires.
L'augmentation des besoins en eau douce, la croissance des populations, les sécheresses périodiques et la variabilité toujours plus grande des précipitations suite au changement climatique sont autant de facteurs qui créent des conditions de stress et de manque d'eau dans de nombreuses régions africaines.
Pourquoi la date de 2030 figure-t-elle dans le nom? En 2008, nous avons calculé que si rien ne changeait, nous aurions en 2030 un déficit d'eau douce de 60 %. Concrètement, l'humanité dispose de 4200 km3 d'eau potable par an que nous pouvons prélever de manière durable.
L'action du soleil permet l'évaporation de l'eau de mer et la transpiration des végétaux. Cette vapeur d'eau monte dans l'atmosphère, où il fait plus froid. La vapeur se retransforme en fines gouttelettes.
Ce chiffre devrait atteindre 50-65 % en 2025. D'ici à 2050, près de la moitié de la population mondiale vivra dans des zones où l'eau sera une denrée rare ; 90 % de la croissance démographique aura lieu dans ces zones.
Ces réservoirs sont alimentés par la pluie, et sont vidés par l'évaporation ou par la consommation humaine. Si les humains consomment trop d'eau, ces réservoirs peuvent se tarir, donc l'eau peut y disparaître. Avec le changement climatique, les pluies risquent d'augmenter ou de diminuer selon les régions.
Après la pénurie de moutarde, d'autres produits pourraient prochainement manquer dans les rayons, explique BFM TV lundi 22 août 2022. Parmi eux, les huiles, les féculents, les farines, les pâtes et le riz.
Chili, Inde, Australie, États-Unis, France et même Russie sont autant de régions du monde qui souffrent de l'accélération de la sécheresse mondiale.
Tout le monde connaît le surnom donné à la Terre, celui de « Planète bleue ». La Terre est bleue…
Selon les données d'Index Mundi [archive], le Groenland se classe au premier rang et l'Islande au deuxième rang pour les ressources renouvelables internes en eau douce par habitant avec respectivement 10 662 190 mètres cubes et 519 264,7 mètres cubes .