On peut aussi écrire "iels" pour le pluriel, "ielle" et "ielles". Le dictionnaire explique aussi que le terme est "rare". Selon Le Robert, les lexicographes ont constaté un usage en "forte croissance depuis quelques mois" de ce nouveau pronom.
Pronom sujet : accordez iel au singulier ou au pluriel avec le point médian. Par exemple : iel est allé. e au marché, ielles sont allé.
"Iel", pronom personnel à mi-chemin du masculin "il" et du féminin "elle", est défini dans Le Robert en ligne depuis novembre. L'éditeur a annoncé l'avoir fait entrer dans son édition 2023 du Petit Robert. Au départ, Le Robert précisait sur son site internet "on écrit aussi ielle, ielles".
Le terme "iel" est un pronom personnel neutre qui fait référence à la troisième personne du singulier. Il s'agit d'un néologisme issu de l'écriture inclusive, né d'un mélange de "il" et "elle". On peut également le trouver orthographié "yel" ou "ielle" et il se décline en "iels" dans sa forme plurielle.
"Iel", c'est-à-dire la contraction des mots “il” et “elle”, a pour vocation de désigner une personne dont on ignore le genre, ou bien qui ne souhaite pas se voir attribuer un genre qui soit masculin ou féminin. En somme, son objectif est de proposer une troisième voie, en proposant un pronom neutre.
Les personnes non-binaires peuvent ne se sentir ni homme ni femme, les deux, ou toute autre combinaison des deux. Le terme « non-binaire » désigne donc toutes les possibilités en dehors d'une identité strictement féminine ou masculine.
L'utilisation du langage épicène, c'est-à-dire non genré : magnifique (et non belle ou beau), un parent (au lieu de père ou mère).
Exemples : « iels » (« elles/ils »), « toustes » (« tous/toutes »), « ceulles » ou « celleux » (« celles/ceux »), ou « elleux » (« elles/eux »).
Il suffit généralement de retirer le titre de civilité (Monsieur, Madame, etc.) des formules de salutation traditionnelles pour les rendre inclusives. Veuillez agréer, Monsieur, mes meilleures salutations.
Mais il est tout aussi idéologique de refuser de donner à « iel » une entrée, comme le fait le Larousse ! Le Robert a toujours cherché à être proche des mots qui font l'actualité, alors que le Larousse se montre plus conservateur. Ce sont des choix éditoriaux et commerciaux.
« Le pronom "iel" a été créé par des personnes non-binaires au sein de la communauté LGBTQ+ .
Dans certaines facs, il est commun pour les étudiant·es de préciser leur pronom de choix: he, she ou they («il», «elle» ou «iel»).
Ael est un pronom neutre, au même titre que iel . Certaines personnes non binaires choisissent d'être désignées par le pronom ael de préférence à iel , car il est plus éloigné de la consonance des pronoms binaires il et elle .
Les pronoms démonstratifs « ce », « ça », « ceci » et « cela » sont quasi unanimement considérés comme des formes neutres et dans une moindre mesure comme des formes de genre indifférencié. Il en va de même pour « rien » et « quelque chose ».
«Chacun a bien compris que valider le pronom 'iel', c'est valider l'écriture inclusive, parce qu'il faudra qu'on nous explique s'il faut dire: 'iel est beau' ou: 'iel est belle'.
"Iel : Pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier et du pluriel, employé pour évoquer une personne quel que soit son genre." Une définition à l'allure anodine qui a pourtant été conspuée dès son entrée par la porte dérobée de la version numérique du dictionnaire Le Robert en novembre 2021.
« Bonjour à tous·tes j'espère que vous allez bien ! » en inclusif. « Bonjour à toustes j'espère que vous allez bien ! » en neutre.
Par exemple, le mot enfant est un parfait exemple d'un mot épicène. Cette démarche peut aussi bien porter sur les mots, en féminisant les professions, par exemple autrice, que sur la rédaction, en évitant d'utiliser par exemple uniquement le masculin pluriel pour désigner un collectif.
L'écriture inclusive est très utilisée par les personnes LGBTQI car elle permet de s'affranchir de la binarité du genre, très présente dans la langue française où il faut se définir comme «il» ou «elle».
Règle n°1: Mentionner par ordre alphabétique les termes au féminin et au masculin. Quant à l'accord, il se fait avec le sujet le plus proche du verbe. Voici un exemple: Les hommes et les femmes sont belles.
Le néo-pronom le plus répandu en français est iel.
Certaines personnes utilisent la déclinaison ellui : « c'est à ellui », « j'étais avec ellui ». D'autres préfèrent utiliser iel quelle que soit la fonction du pronom dans la phrase. Très souvent, cela s'accompagnera d'accords dégenrés, mais pas systématiquement.
Dans la phrase « les cuisiniers sont au travail » on s'imagine uniquement des hommes. Alors que « les cuisinier. ère. s sont au travail », nous rappelle que les femmes aussi peuvent exercer la cuisine comme métier.
Le néologisme xénogenre vient du grec xeno (l'autre). Les xénogenrés (ou xenogenders en anglais) sont donc des individus qui s'identifient à un « autre » genre : animal, végétal, objet inanimé ou même « humeur », précisent les réalisateurs du documentaire.
Au pluriel, le mot adelphe désigne les frères et sœurs d'une personne, les autres membres de sa fratrie. Par extension, il arrive qu'on appelle adelphes les personnes de la communauté à laquelle on appartient, sans faire de distinction de genre.