L'IRM a une excellente résolution en contraste et permet de mieux différencier des tissus de composition différente, c'est donc l'imagerie privilégiée dans l'étude des parenchymes, cérébral en premier lieu, mais aussi hépatique, mammaire ou prostatique.
L'IRM est un examen de santé extrêmement précis. Contrairement au scanner, une IRM a l'avantage de ne pas exposer le patient aux rayons X.
Elle nécessite autour du patient un matériel (tube de perfusion, respirateur …) insensible au champ magnétique. Cela explique que le scanner soit systématiquement préféré à l'IRM dans certaines situations : urgence en dehors de l'imagerie du cerveau ou patients de réanimation.
L'IRM est à ce jour la meilleure technique d'imagerie pour différencier tissu sain et tissu malade. Elle permet de distinguer toutes les structures tissulaires quelle que soit leur localisation ; ce qui n'est pas le cas pour le scanner.
Que ne peut-on pas voir au scanner ? Le scanner est un outil formidable qui permet d'obtenir des images très fines de l'ensemble de l'organisme. Toutefois, certaines zones, en particulier au niveau cérébral, ne sont pas accessibles au scanner.
l'I.R.M. permet de détecter des lésions, par exemple en cas de crises d'épilepsie, de malaises, de perte de l'usage de la parole ou d'un membre (tumeur cérébrale, malformation vasculaire, hématome, anomalie acquise ou congénitale des structures cérébrales).
Les tumeurs ayant une densité particulière par rapport aux tissus voisins normaux, le scanner sert à les détecter et à les localiser avec une grande précision.
L'IRM est un examen courant, de plus en plus utilisé dans le diagnostic et le suivi des cancers. L'IRM permet, si nécessaire, d'explorer les vaisseaux sanguins (angio-IRM). La spectro-IRM (ou spectroscopie par résonance magnétique) permet quant à elle une analyse physico-chimique des cellules cancéreuses.
L'IRM est comme tout examen d'imagerie soumis à une interprétation par un être humain, qui, par nature n'est pas infaillible et peut se tromper. Ainsi, une deuxième lecture par un autre spécialiste apportant un regard nouveau est essentielle.
Le scanner utilise des rayons X pour créer des images en coupe de votre corps, ce qui peut aider à diagnostiquer un traumatisme, un cancer ou d'autres problèmes médicaux. L'IRM, quant à elle, utilise des champs magnétiques et des ondes radio pour créer des images détaillées de vos muscles, os et organes.
En effet, lorsque l'on fait une radiologie ou un scanner, on est exposé à des rayons X, et leur accumulation, si on est amené à en faire régulièrement, peut engendrer à terme un risque de cancer. Il n'en est pas de même pour l'échographie ou l'IRM qui utilisent des techniques tout à fait différentes.
L'IRM, EXAMEN DE PRÉDILECTION
Par son excellente résolution en contraste, l'IRM (Imagerie par résonance magnétique) est de loin la technique la plus précise et la plus exhaustive d'exploration du cerveau et de la moelle épinière.
l'IRM différencie mieux que le scanner, les différents tissues d'un organes. Par exemple, c'est particulièrement avantageux pour différencier les muscles, des tendons, des, ligaments ou des ménisques: visibles en IRM, ces structures ne sont pas différenciables en scanner.
L'IRM est un examen indolore, permettant d'obtenir des images de l'intérieur du corps humain, en 2 ou 3 dimensions. On le prescrit notamment pour visualiser les « tissus mous » (cerveau, moelle épinière, viscères , muscles etc.) mais aussi les os et articulations.
L'IRM est formellement interdite durant le premier trimestre de grossesse du fait des risques de fausse couche ou de malformation. A partir du deuxième trimestre, un examen peut être éventuellement envisagé en cas d'absolue nécessité.
L'IRM montrera un œdème médullaire sous-chondral, avec une augmentation de signal sur les séquences pondérées T2 ou STIR et un rehaussement après injection de gadolinium intraveineux en pondération T1 (figure 6).
Le diagnostic d'une tumeur
Il repose d'abord sur l'examen clinique, parfois complété d'une prise de sang ou d'une analyse d'urines. Entrent ensuite en scène les outils d'imagerie. La radiographie, basée sur les rayons X, est notamment utilisée pour les cancers du poumon et du sein (mammographie).
La scintigraphie
Elle permet de visualiser le fonctionnement d'un organe. Elle se déroule en deux temps : un produit faiblement radioactif, appelé « traceur », est injecté au patient.
Dans la lutte contre le cancer, la détection de la maladie à un stade précoce est essentielle. Le diagnostic s'appuie aujourd'hui sur une série d'examens comprenant les tests d'imagerie, l'analyse anatomopathologique des tissus avec les microscopes, et le dosage de certains marqueurs tumoraux dans le sang.
changements ou manifestations physiques : changement inhabituel d'un sein, perte de poids inexpliquée, nouveau grain de beauté ou modification d'un grain de beauté, apparition d'une grosseur ou d'un gonflement, voix rauque ou enrouée, difficultés à avaler, importantes sueurs nocturnes.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
− Les examens d'imagerie (échographie, scanner, radiographie, scintigraphie, TEPscan): ils permettent de détecter des métastases qui font plus de quelques millimètres.
Elle peut être demandée pour rechercher une tumeur, une malformation cérébrale, un anévrisme, une thrombose... ou devant des signes neurologiques qui orientent vers une pathologie cérébrale.