Les rangs les plus élevés sont, dans l'ordre décroissant, yokozuna (grand champion), ozeki, (champion) et sekiwake (champion junior). Yokozuna est le seul rang permanent au sumo. Les lutteurs de ce rang ne peuvent pas être rétrogradés à cause de leurs prestations médiocres.
Les trois rangs ōzeki, sekiwake et komusubi de la division makuuchi sont surnommés san'yaku (les yokozuna y sont parfois inclus). Dans toutes les catégories, chaque rang est classé selon deux places : Est ou Ouest, la place Est étant la plus honorifique.
Hakuhô, le plus grand yokozuna de l'histoire du sumo : un précieux regard sur la légende. Pendant les plus de 14 ans du règne du yokozuna Hakuhô, une quantité de record auront été battus : 45 tournois gagnés, 1 187 victoires… rien que ça !
Atteints d'obésité ils ont parfois du mal à respirer. S'ajoutent à cela les problèmes de diabète liés à leur suralimentation. La durée de vie moyenne d'un sumo n'excède pas les 65 ans… Bien que respecté au Japon, ce sport est devenu « démodé » pour la jeunesse japonaise.
Son palmarès en fait le plus grand yokozuna (grand champion) de l'histoire du sumo: le lutteur d'origine mongole Hakuho, qui a mis fin lundi 27 septembre à sa carrière à l'âge de 36 ans, se consacrera désormais à former de jeunes talents.
Sumo. Un extraterrestre au pays des sumos : tel est le Mongol Hakuho, 69e sumotori à être élevé au rang suprême de Yokozuna. Si tout ceci ne vous dit rien, retenez plutôt que ce colosse de 1m92 pour 152kg gagne 400.000$ par saison selon ESPN, soit un peu plus de 275.000€.
Il avait 79 ans. Sadanoyama, de son vrai nom Shinmatsu Ichikawa, a été promu au plus haut rang du sumo après …
la réponse est double: l'entrainement, et un régime spécial. Le poids est important pour un entrainement de sumo car il n'y a pas de divisions par poids dans ce sport. Un lutteur sumo mange environ 8000 calories par jour, soit le double d'un adulte japonais moyen.
Ainsi les lutteurs jettent du sel pur sur le ring avant de combattre afin de purifier le ring et la rencontre. Ensuite ils procèdent au shiko : chaque lutteur tape du pied, frappe dans ses mains et les lève avant de s'accroupir devant son adversaire. En plus d'intimider ce dernier, le shiko doit éloigner les démons.
Le plus imposant lutteur de l'histoire pesait 285 kg et le plus grand mesurait plus de 2 m. Mais certains font moins de 100 kg ou n'atteignent pas les 170 cm. À la différence du judo et de la lutte, il n'y a pas de catégorie de poids dans les tournois de sumo.
1) Conor McGregor : 5 020 000 dollars
Le Notorious est donc largement le combattant MMA le plus riche. Et pour cause.
Le yokozuna - rang le plus prestigieux du sumo - d'origine mongole Hakuho, âgé de 36 ans, régnait quasiment sans partage sur le sport, remportant un nombre record de 45 tournois au cours de sa carrière.
Jon Jones, Georges St-Pierre, Anderson Silva, Daniel Cormier, Khabib Nurmagomedov, tous sont de grands combattants et on pourrait en citer encore d'autres…
Le régime physique intense des pratiquants du sumo (et la libération d'adiponectine) permet de stocker les graisses en périphérie plutôt que dans la zone viscérale. Et quand le lutteur réduit ce régime d'exercice, la graisse viscérale malsaine s'accumule rapidement.
le sumo des femmes
Le sumô pour femme est appelé shin-sumo et un championnat du monde est même organisé. Dès le 18ème siècle des combats de sumô pour femmes (onna-sumo) étaient organisés par des maisons de prostitution. Ce sport féminin fut cependant définitivement interdit en 1926.
De plus, à la fin de chaque repas, la sieste n'est pas un plaisir, mais bien une contrainte pour chaque sumo. Ils doivent dormir pour faciliter l'accumulation de graisse. Leurs combats sont aussi régis par des codes rigoureux. Alors que le combat ne dure qu'une poignée de secondes, le rituel dure environ 10 minutes.
Le sumo est un sport qui est apparu, d'après la légende, pendant un combat entre le Dieu tonerre "Takemikazuchi" et le dieu du vent "Takeminakata". Ce combat se solda par la victoire de Takemikazuchi qui permit à ses fidèles de mettre la main sur de nombreuses îles japonaises.
Au sein de la culture japonaise, le Sumo est un art martial dans lequel des combattants au gabarit impressionnant pratiquent la lutte lors de combats rituels. Il s'agit de l'un des sports les plus populaires au Japon et du sport de combat national : vieux de plusieurs siècles ce sport bénéficie d'une longue histoire.
Le sumo mange un sorte de ragoût appelé chanko nabe (ちゃんこ鍋), contenant de la viande, du poisson, des légumes et de tofu, accompagné de riz et de bière à volonté ! Un rikishi (lutteur) en bonne santé mange entre 5 à 10 bols de riz et il boit 6 chopes de bière.
Une tradition ancrée dans l'histoire
Il existerait même des femmes sumo depuis la création de la discipline, et celles-ci sont mentionnées dans “le deuxième livre le plus ancien de l'histoire du Japon, intitulé Nihon Shoki ['Les Chroniques du Japon']” et datant du VIIIe siècle.
Le sumo est un sport professionnel dans lequel gagner des combats est le seul moyen de grimper les échelons et d'obtenir un meilleur salaire. Mais il représente en même temps une tradition qui s'appuie sur des rites et des valeurs spirituelles. Sans cela, la discipline perdrait toute sa raison d'être.
Si l'on remonte à la source historique du Sumo, le premier écrit sur cette lutte japonaise se trouve dans le Nihon-shoki, le traité le plus ancien concernant l'histoire du Japon, sous la forme d'un recueil établi au VIII e siècle.
Fuji jette alors accidentellement du sel au visage de Yokozuna ce qui aide Hogan à remporter le combat ainsi que le titre.
Tous ces lutteurs sont rémunérés à titre professionnel par la ligue professionnelle du sumô. Le salaire dépend évidemment du « rang » des athlètes, mais ils ont beaucoup de privilèges, comme le fait de pouvoir se marier, par exemple.