Le plus simple des alcools, le méthanol (CH3-OH), figure dans une classe à part. La molécule tire son nom de l'alcane dont il dérive, c'est-à-dire de la chaîne d'atomes de carbone formant le reste du composé.
Les alcanes sont des hydrocarbures de formule brute CnH2n+2. Tous leurs atomes de carbone sont tétragonaux. Le méthane CH4 est le plus simple des alcanes. L'éthane, de formule brute C2H6, est un alcane.
Les alcools sont classés en trois classes : primaire, secondaire. et tertiaire.
Le composé le plus simple de cette famille est l'acétone aussi appelée propanone, de formule CH3-CO-CH3.
liqueur de Fehling
Liqueur cupro-potassique que les aldéhydes réduisent en donnant un précipité d'oxyde cuivreux rouge. (Cette réduction n'est pas spécifique de la fonction aldéhyde. Elle sert dans les laboratoires au dosage du glucose.)
Une équipe d'archéologues a découvert en Chine des tessons de bocaux en terre cuite vieux de 9000 ans. En analysant les traces chimiques laissées dans les contenants, les scientifiques ont pu déterminer le contenu : un mélange de riz et de miel. Autrement dit : de l'alcool préhistorique !
Le Cocoroco : alcool le plus fort au monde
Avec une teneur d'environ 96 % d'alcool, le cocoroco est qualifié comme la boisson la plus puissante au monde. Originaire de Bolivie, cette boisson est fabriquée à base de canne à sucre et de noix de coco.
Le nom d'un alcane linéaire est constitué d'un préfixe indiquant le nombre d'atomes de carbone de la chaîne carbonée suivi de la terminaison –ane. Les premiers alcanes sont le méthane (n = 1), l'éthane (n = 2), le propane (n = 3), le butane (n = 4), le pentane (n = 5) et l'hexane (n = 6).
Ils ne sont constitués que d'atomes de carbone (C) et d'hydrogène (H), liés entre eux par des liaisons simples, les atomes de carbone sont reliés à un nombre maximal d'atomes d'hydrogène — d'où le nom de « saturé ».
Que ce soit les Egyptiens, les Romains, les Grecs ou même les Japonais, nos ancêtres fabriquaient déjà de l'alcool. Le principe simple de la fermentation leur permettait – et nous permet – de faire bière, vin et saké mais aussi la distillation qui permet de faire des alcools beaucoup plus forts.
Le pH d'une solution aqueuse diluée d'éthanol vaut 7. L'éthanol n'a guère de caractère acide ou basique détectable par des mesures de pH.
II-Alcools secondaires
Un alcool secondaire est une molécule dont le groupe caractéristique -OH est rattaché à un carbone possèdant des liaisons simples avec deux autres carbones de la chaîne carbonée de la molécule. Exemple : Le propan-2-ol est un alcool secondaire.
Le Code de la santé publique définit les boissons alcoolisées en fonction de leur degré d'alcool : Boisson sans alcool : moins de 1,2°. Boissons fermentées non distillées (vin, bière, cidre) : de 1,2 à 3°. Vins, vins doux et bières : de 3 à 18°.
Les chiffres montrent également qu'1 jeune homme (18-24 ans) sur 5 (4) connaît au moins 10 ivresses dans l'année, contre 7 % des filles. Autre fait : le verre de vin ne fait pas partie des rituels de la génération Y ! Les jeunes préfèrent les alcools forts (67,3 %) (3) ou la bière (63,5 %) au vin (35,9 %).
Les hommes se servent de l'alcool pour entrer plus facilement en contact avec des inconnus, selon les résultats d'une étude publiée dans la revue Clinical Psychological Science. Ce type de boisson les aide à booster leurs relations sociales. L'alcool est souvent associé à la fête et aux liens sociaux.
Effet bénéfique : la consommation d'alcool (légère à modérée) peut offrir une protection contre les maladies coronariennes aux personnes âgées de 40 ans et plus. L'alcool aide à augmenter le taux de bon cholestérol dans le sang. Par conséquent, il peut contribuer à la réduction de plaques dans les artères.
Contrairement à la plupart des autres diholosides, le saccharose résulte de la liaison de deux oses par leur extrémité réductrice, ce qui en fait un sucre non réducteur. Par ailleurs, seuls l'anomère α du glucopyranose et l'anomère β du fructofuranose forment le saccharose.
Puisqu'il contient une fonction aldéhyde, le glucose est un sucre réducteur.
Les sucres réducteurs sont des sucres simples donneurs d'électrons dans une réaction d'oxydo-réduction. Par exemple le glucose, le fructose et le maltose. Ils possèdent une fonction aldéhyde. La liqueur de Fehling renferme des ions cuivre II de couleur bleue.