Avant de commencer à planter, il faudra que votre terre soit très aérée. Pour cela, rien de plus simple, il faudra retourner la terre et la casser un peu si elle est constituée uniquement de grosses mottes de terre très compactes et la mélanger soit avec du compost soit avec du terreau.
Les différentes étapes à réaliser sont : le nettoyage, la taille des plantes, la préparation du sol et l'installation des aménagements. Vous avez le choix entre le jardinier et le paysagiste pour vous accompagner dans l'entretien de vos espaces verts.
Il est important d'avoir une terre qui contient assez d'éléments nutritifs puisque l'espace est limité. L'idéal c'est de la terre mélangée à du compost. On ajouter un peu de sable si le tout reste trop compact. Un mélange qui fonctionne bien est 1/3 de terreau bio, 1/3 de bonne terre et 1/3 de vieux compost.
Dans tous les cas, nous vous conseillons de, très vite, installer un compost (Cf. fiche le compost: clé de voute du jardinage) afin de permettre à votre terre des apports en nutriments indispensables pour la bonne croissance de vos plantes et/ou légumes.
Quand commencer un potager ? Un potager se démarre généralement au printemps, c'est en effet la pleine période des semis et des plantations d'une bonne partie des légumes et petits fruits. C'est au mois de mai que la grande majorité des semis et plantations se réalise, pour les cultures estivales.
La fin du mois d'avril est parfaite pour planifier son jardin, puisque la vente de la terre, des graines et des jeunes pousses s'entame dès le début mai. La fin avril est le moment idéal pour commencer à y songer. Sortez dehors, mesurez le terrain dont vous disposez pour mettre la terre et semer vos graines.
Quelle que soit sa forme, utilisez le fumier de cheval pour votre potager qui vous le rendra bien sous forme de beaux et bons légumes. Mais ce n'est pas le seul avantage que vous en retirerez. Les apports de fumiers vont améliorer votre sol au fil des années, qui deviendra plus facile à travailler.
Comment amender le sol avec du fumier ? Les fumiers, bien que tous formés de déjections et de litière végétale, sont assez différents et seront sélectionnés selon la nature du sol. L'épandage se réalise en automne, voire au début de l'hiver. Le fumier de cheval est un matériau léger et chaud.
Le compost : Il va nourrir les légumes et plantes du potager. L'idéal est d'utiliser un compost ou lombricompost qui est constitué avec les « déchets » du jardin. La tourbe : Elle va retenir l'eau puis la libérer progressivement, ce qui va permettre aux racines de se servir.
Restes de thé et café Ils peuvent partir au tas de compost ou au compostage de surface. Leurs éléments minéraux ne sont pas tous directement assimilables par les plantes sauf le potassium et le magnésium. La caféine (et théine) stimulerait l'activité des lombrics !
Les engrais verts permettent d'enrichir le sol nu avant la plantation ou en automne. Après la dernière récolte, semez du colza, du seigle, de trèfle violet… Ces plantes produisent rapidement une masse importante de matière végétale, avec des racines développées qui travaillent la terre en profondeur.
Sèche ou humide, la bonne terre retient juste ce qu'il faut d'air et d'eau car sa structure est meuble et grumeleuse. Le sol reste souple toute l'année et n'a presque plus besoin d'être travaillé : juste une préparation à l'aide du croc avant de semer ou de planter un légume.
Comment l'utiliser ? C'est simple comme bonjour : on utilise le terreau tel quel s'il s'agit de plantes en pots ou jardinières, tandis qu'on le mélange à 50% avec le sol pour un potager en pleine terre. On l'utilise lors de la préparation du sol avant de semer des graines ou planter des semis.
Quand : plutôt en automne dans les potagers. Combien : une demie brouette par m² maxi. Sur quoi : dans les nouveaux potagers. L'action : le fumier permet de fertiliser rapidement et fortement un nouveau sol (argileux, peu humifère) en lui apportant de l'humus et des éléments vite assimilables par les cultures.
Vous pouvez également choisir les légumes perpétuels qui se ressèment seuls et se multiplient sans intervention humaine, comme les blettes, les topinambours ou encore les amarantes. Enfin, les sobres comme les oignons, les aromatiques ou l'ail s'adaptent aux températures de saison sans votre aide.
On consacre à chaque légume, un carré de terre de 30 ou 40 cm de côté. Dans certains carrés, on ne mettra qu'une plante (tomate), dans d'autres deux ou trois (salades), et dans d'autres encore, une dizaine ou une vingtaine (radis). Les légumes coureurs comme les courgettes, sont plantés sur le côté.
Paillage naturel
Vous pouvez ainsi utiliser des feuilles morte, de la pailles, la tonte de pelouse, ou encore des graviers. Cela protégera votre sol et donc vos plantations, et favorisera la création de l'humus.
Pour fertiliser naturellement, on apporte de la matière organique à partir : de compost : les déchets du jardin ainsi que les déchets de la cuisine (épluchures, restes de repas…) sont stockés et dégradés par les micro-organismes pour obtenir un amendement qui sera rendu au jardin. Le compost peut être issu du commerce.