7.000 tonnes d'uranium consommées par an
La France dépend essentiellement du Niger, du Canada, du Kazakhstan et de l'Ouzbékistan. Pour arriver jusque dans nos centrales, EDF passe les commandes, soit à son fournisseur français Orano soit à des fournisseurs étrangers comme l'anglosaxon Urenco.
Grâce à des techniques d'extraction à la pointe de l'innovation, Orano exploite le minerai en fonction des différents types de gisements : au Canada, où la teneur en uranium est la plus élevée au monde ; au Kazakhstan avec la plus grande mine d'uranium ISR du monde et, au Niger, dans la région désertique de l'Aïr.
La France n'exploite plus de mines d'uranium sur le territoire national depuis 2001 et importe l'intégralité de son uranium — quelque 10 656 tonnes par an, provenant principalement du Kazakhstan, du Niger, du Canada, de l'Australie et de l'Ouzbékistan.
Production d'uranium
Les principaux producteurs sont le Kazakhstan, le Canada, l'Australie et la Namibie qui représentent près de 80 % de la production mondiale. L'évolution des productions d'uranium par pays producteur entre 2003 et 2019 est, selon les statistiques de l'Association nucléaire mondiale, la suivante.
Au cours de cette année, les États-Unis ont occupé la première place du classement avec une consommation d'environ 19.000 tonnes d'uranium. L'uranium est un métal lourd présent dans de nombreuses roches et dans l'eau de mer.
Une surconsommation de ressources fossiles
Or, les réserves énergétiques de la planète ne sont pas inépuisables : au rythme de consommation actuel, le pétrole va arriver à épuisement d'ici à 54 ans, le gaz d'ici à 63 ans, le charbon d'ici à 112 ans et l'uranium d'ici à 100 ans (pour les ressources identifiées).
De l'uranium jusqu'en 2070 au maximum
Au rythme actuel de consommation de l'uranium, ces ressources seraient épuisées en 2070 (18). Envisageons à présent le développement du parc électronucléaire mondial selon le “scénario de référence 2007 - 2030” de la World Nuclear Association.
La mine d'uranium d'Imouraren (ⵉⵎⵔⴰⵔⵏ en caractères tifinagh) est gisement d'uranium à faible teneur que la compagnie Orano a eu le projet d'exploiter avec une mine à ciel ouvert, qui se situe entre le Sahel africain et le désert du Sahara, à l'ouest du massif de l'Aïr, à 160 km au nord d'Agadez et à 80 km au sud d' ...
Des études canadiennes ont établi un lien entre le cancer du poumon chez des mineurs d'uranium et l'exposition au rayonnement14. Le radon est un produit de désintégration radioactif de l'uranium et il est présent partout où il y a de l'uranium.
L'uranium se vend alors 15 à 50 dollars par livre d'oxyde d'uranium (U3O8), soit 40 à 130 dollars par kg d'uranium. Or un kg d'uranium naturel fournira 6 grammes de matière fissile, qui libérera environ 70 MWh de chaleur. Cela signifie que l'achat de l'uranium va représenter 0,5 à 1,5 euro par MWh de chaleur.
Cominak, mine d'uranium souterraine
La Cominak (Compagnie Minière d'Akouta) est détenue à 59 % par Orano, à 31 % par la SOPAMIN (Niger) et à 10 % par Enusa (Enusa Industrias Avanzadas SA, Espagne).
Uranium, le métal radioactif à des fins pacifiques
L'Algérie dispose de quelque 29 000 tonnes de réserves prouvées [20] qui se situent principalement à Tamanrasset dans le Hoggar [21]
Le premier est donc la Thaïlande, avec 3,1 millions de tonnes en 2007.
Les États possédant les réserves récupérables d'uranium les plus importantes du monde sont l'Australie (25,7 % des réserves mondiales), le Kazakhstan (11,3 %), le Canada (10,6 %), la Russie (8,2 %), et la Namibie (6,8 %).
Au 1er janvier 2019, les ressources d'uranium classiques répertoriées dans le monde s'élevaient à 8 070 400 tonnes d'uranium métal (tU).
Ainsi l'uranium 238 (demi-vie de 4,5 milliards d'années) est très faiblement radioactif contrairement à l'idée généralement reçue.
L'uranium 238 a une période radioactive de 4,5 milliards d'années, soit l'âge de la Terre ! Ainsi, la moitié de l'uranium 238 présent lors la création de notre planète a aujourd'hui disparu par désintégration naturelle.
C'est parce que leur période de décroissance radioactive est très grande (pour les isotopes de l'uranium naturel : des millions voire des milliards d'années selon les isotopes) qu'une partie de ces atomes est toujours présente jusqu'à notre ère.
La totalité de cet uranium est importée : l'exploitant EDF achète le combustible final auprès d'Areva qui sécurise son approvisionnement en amont en exploitant de l'uranium naturel dans différentes zones géographiques. Parmi celles-ci figurent principalement le Niger, le Canada, l'Australie et le Kazakhstan.
Dans l'eau, l'uranium n'a ni goût, ni odeur, ni couleur, et ne peut être détecté que par une analyse chimique. Selon les Recommandations pour la qualité de l'eau potable au Canada, la concentration maximale acceptable d'uranium est de 0,02 milligramme par litre (mg/L).
Malgré le nucléaire, malgré les énergies renouvelables, malgré une consommation mieux maîtrisée, la France reste très dépendante des importations de pétrole et de gaz . Le taux d'indépendance énergétique du pays atteint 53,1 %, selon les chiffres du Commissariat général au développement durable .
L'uranium est extrait du minerai par une série de procédés qui permettent d'obtenir un uranium très concentré. C'est le yellow cake, une poudre jaune qui contient environ 75 % d'uranium, ou 750 kg d'oxyde d'uranium par tonne.
Cette année-là, le Kazakhstan était le pays ayant produit le plus d'uranium, soit 24.700 tonnes, alors que le Canada arrivait en deuxième place du classement avec une différence de 10.000 tonnes. 1.100 tonnes d'uranium avaient été extraites aux États-Unis.