L'analyse des gaz du sang (ou gazométrie) est l'examen qui permet de porter de façon formelle le diagnostic d'insuffisance respiratoire. Elle est réalisée à partir d'un échantillon de sang, prélevé généralement au niveau du coude ou du poignet.
La plethysmographie permet de diagnostiquer un syndrome restrictif (pneumopathie interstitielle diffuse, fibrose pulmonaire, cypho-scoliose…) ou une distension thoracique (emphysème). La capacité de diffusion pulmonaire permet d'évaluer le transfert de l'oxygène des alvéoles pulmonaires aux vaisseaux sanguins.
Une personne atteinte de pneumonie ou pneumopathie bactérienne présente divers symptômes : fièvre, toux, douleurs thoraciques, essoufflement, maux de tête, malaise, etc. Le diagnostic est confirmé par une radiographie pulmonaire.
Les personnes atteintes peuvent être très essoufflées, leur peau peut prendre une teinte bleuâtre et elles peuvent être confuses ou somnolentes. Les médecins ont recours à un capteur digital (oxymétrie de pouls) pour détecter de faibles taux d'oxygène dans le sang ou des taux élevés de dioxyde de carbone dans le sang.
Les examens et traitements en pneumologie
Parmi les plus courants, l'on retrouve la radiographie du thorax, le scanner des poumons, la scintigraphie, la fibroscopie des bronches ou encore l'analyse des gaz du sang. En fonction de la pathologie décelée, différents traitements peuvent être utilisés en pneumologie.
Un spiromètre est constitué d'un embout buccal, d'un tube et d'un appareil d'enregistrement. Pour utiliser le spiromètre, la personne doit inspirer profondément puis expirer fortement et rapidement à travers le tube. L'appareil d'enregistrement mesure le volume d'air inspiré ou expiré et la durée de chaque respiration.
L'exploration fonctionnelle respiratoire (EFR) est réalisée par un pneumologue, en ville ou à l'hôpital.
Le bilan respiratoire fournit une éva- luation qualitative et quantitative de la fonction respiratoire. En effet, dans les maladies neuromusculaires, elle peut s'altérer progressivement à mesure que les muscles respiratoi- res s'affaiblissent (diaphragme, mus- cles du thorax, abdominaux…).
Cela peut se traduire par des troubles de la mémoire, de l'attention et de la concentration. Cyanose : La cyanose est un signe visible d'un manque d'oxygène. Elle se caractérise par une coloration bleuâtre de la peau, en particulier au niveau des lèvres, des ongles et des extrémités.
La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie pulmonaire courante qui réduit le flux d'air et cause des problèmes respiratoires. On l'appelle aussi emphysème ou bronchite chronique. En cas de BPCO, des sécrétions peuvent endommager ou obstruer les poumons.
Essoufflement soudain dû à une maladie du cœur
une décompensation cardiaque (ou défaillance du cœur) appelée œdème aigu du poumon (par exemple une décompensation d'une insuffisance cardiaque ou un infarctus du myocarde ; une péricardite (inflammation des enveloppes du cœur) ; un trouble du rythme cardiaque.
Pléthysmographie pulmonaire
Vous devez porter un pince-nez et souffler dans un embout buccal qui est relié à l'appareil. Pendant le test, vous pouvez voir le thérapeute respiratoire et celui-ci peut aussi vous voir. Le test est effectué plusieurs fois afin d'obtenir une lecture claire.
Essoufflement soudain : quand faut-il consulter en urgence ? Appelez immédiatement le 15 ou le 112 si des signes de gravité sont présents chez une personne de votre entourage car une hospitalisation est nécessaire.
La spirométrie indique à votre médecin si vos poumons fonctionnent normalement. Elle fournit diverses mesures de la respiration, dont les plus courantes sont : Capacité vitale forcée (CVF) – La quantité maximale d'air que vous pouvez expirer après avoir inspiré le plus profondément possible.
d'infections pulmonaires répétées : bronchites, pneumonies ; d'une modification de la voix (du timbre ou de l'intensité) qui devient souvent enrouée ou voilée ; de sifflements pendant la respiration.
Les principaux symptômes sont une toux avec des crachats sales, de la fièvre avec éventuellement des frissons, et de l'essoufflement. Il peut y avoir aussi des douleurs dans la poitrine, particulièrement lorsque le foyer infectieux est en contact avec la plèvre (on parle alors de pleuro-pneumopathie).
Les cancers situés dans la partie supérieure des poumons peuvent envahir les fibres nerveuses des membres supérieurs, ce qui rend l'épaule ou le bras douloureux, engourdi et faible.
Les deux plus importants facteurs de risque des maladies respiratoires sont la fumée du tabac (le fait de fumer soi-même et l'exposition à la fumée secondaire de tabac) et la piètre qualité de l'air (à l'intérieur et à l'extérieur).
La fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) est la forme la plus fréquente de pneumopathie interstitielle diffuse (PID) idiopathique. C'est une maladie chronique et évolutive. Elle se caractérise par une altération des poumons (fibrose) qui se rigidifient et ne parviennent plus à assurer correctement la respiration.
La pléthysmographie. Cet examen permet une évaluation plus complète des capacités respiratoires. Totalement indolore, la pléthysmographie se déroule dans une cabine vitrée où le patient est assis et souffle dans un embout comme dans un spiromètre.
Il est souvent déclenché par des facteurs précis : allergie, tabac, pollution, stress, rire, parfums, sport, cycle menstruel... ». L'essoufflement peut être en rapport avec des maladies plus graves mais aussi plus rares : cancer, fibrose pulmonaire, etc.
Oxygénothérapie. L'oxygénothérapie consiste à apporter de l'oxygène supplémentaire. Ce traitement assure que vous recevez suffisamment d'oxygène si vous éprouvez de l'essoufflement. Vous inspirez l'oxygène dans un masque placé sur votre bouche ou par des tubes insérés dans vos narines.
Le traitement de la dyspnée passe bien évidemment par la prise en charge de sa cause. Dans le cadre des maladies chroniques, la réhabilitation de l'activité physique est un moment important. La reprise progressive d'une activité d'endurance améliore la dyspnée.
A terme, la BPCO peut évoluer vers l'insuffisance respiratoire, qui nécessite un apport extérieur en oxygène. A ce stade, le taux de survie à 5 ans est inférieur à 50%.