Il y en a pour tous les budgets, à partir de 750 € pour une cornemuse en « Polypenco » (plastique) ou 1 150€ pour une cornemuse en « African Blackwood » (Grenadille d'Afrique ou Ébène du Mozambique) jusqu'aux modèles les plus sophistiqués décorés de bagues en argent ciselé.
Concernant la matière, privilégiez le bois noir d'Afrique ou l'ébène. Concernant le bois de rose, on l'utilise généralement sur des cornemuses entrée de gamme (modèle que vous ne garderez pas longtemps généralement). Certaines cornemuses sont fabriquées en Polypenco (c'est le cas de nombreux modèles Mac Callum).
Avant toute chose, il faut savoir qu'il vous est impossible de commencer directement sur une cornemuse. Il vous faut connaitre de 1 ) le doigté et de 2) la gestion du souffle et du sac, et faire les deux en même temps est totalement impossible. La connaissance du solfège est un gros +, mais pas indispensable.
La cornemuse écossaise comporte 5 tuyaux : le blowpipe, tuyau dans lequel on souffle, le chanter, tuyau mélodique et 3 bourdons qui produisent un seul son continu et font office d'accompagnement. Le binioù comporte 3 tuyaux : le sutell, tuyau dans lequel on souffle, le levriad, tuyau mélodique et 1 bourdon unique.
Le practice indispensable
On apprend d'abord a placer ses doigts, puis à monter des gammes. Plus tard on s'exerce aux appoggiatures et on apprend des airs. Le practice est tout simplement beaucoup plus facile a souffler et a manier que la cornemuse Ecossaise.
Le joueur de cornemuse est appelé sonneur en France, mais aussi talabarder ou biniaouer en Bretagne. Il est appelé piper en Irlande et en Grande-Bretagne, píobaire en gaëlique irlandais, gaitero en Espagne, gaiteiro au Portugal.
C'est plus facile que le biniou ou la cornemuse écossaise car : – il n'y a pas de poche à gérer ; – on a le contrôle direct sur l'anche ; – le doigté est plus facile que celui de la grande cornemuse (la bombarde ainsi que le biniou koz ont un doigté identique au tin whistle).
La bombarde est l'instrument traditionnel breton, celui par lequel tout breton affirme son identité. L'accordéon diatonique, toujours accordé, toujours prêt à jouer. La guitare, accordée en DADGAD ou pas, qui apporte la rythmique nécessaire pour accompagner les danseurs..
On y voit des joueurs d'Aulos, ancêtre des cornemuses. Ce sont alors des clarinettes et des hautbois primitifs composées de tuyaux en roseau ou en bois percés munis d'une anche simple ou double.
Le binioù kozh (« vieux binioù »), appelé aussi binioù bihan (« petit binioù »), par opposition au binioù braz désignant parfois la cornemuse écossaise en Bretagne, ou simplement binioù, est une cornemuse utilisée principalement en Basse-Bretagne, et accompagnant traditionnellement la bombarde.
La cornemuse se distingue des autres instruments par son réservoir d'air, aussi appelé sac ou poche. Celui-ci est rempli d'air à l'aide du souffle du musicien et d'un tuyau d'insufflation ou par un soufflet, actionné par l'un des bras du musicien.
... on entend le bêlement du troupeau, le tintement de la cloche de la brebis, le bourdonnement de l'abeille; la cornemuse fait retentir les rochers, et se mêle au bruit sourd de l'Océan lointain qui bat ses rivages.
Les cornemuses étaient un hommage réconfortant et familier à leurs oreilles lié à leur héritage. Le son lugubre et obsédant des instruments permettait de libérer des émotions souvent retenues.
La Bodèga ou Craba (chèvre en occitan) est la plus grosse des cornemuses occitanes. La peau provient d'une chèvre entière et l'instrument ainsi constitué donne une impression de démesure. Démesure sonore grâce à ce son grave et profond qui nous donne une idée des cornemuses du Moyen Âge.
La Bombarde
La bombarde est un instrument de musique à vent à anche double de la famille des hautbois, employé dans la musique traditionnelle bretonne.
Le mot « bombarde » provient du latin bombus, signifiant « bourdonnement » ou « bruit sourd ». En breton l'instrument s'appelle ar vombard (mutation de bombard)1 ou an talabard. Un joueur de bombarde s'appelle un talabarder.
Il s'agit d'une variante de hautbois populaire spécifique à la Bretagne. En breton l'instrument s'appelle ar vombard (mutation de bombard) ou an talabard. Un joueur de bombarde s'appelle un bombarder (bombardir en Pays Vannetais), mais le terme de talabarder a été plus récemment adopté dans le milieu des bagadoù.
Origine. La bombarde serait une adaptation européenne des canons chinois, inventés au XI e siècle.
La chalemie (ou chalemelle, ou chelemele, du latin calamus : « roseau ») est un instrument à vent à anche double qui est probablement originaire du Moyen-Orient, et qui est considéré comme l'ancêtre direct du hautbois.
Instrument folklorique, à vent, de la famille des bois. Le bagpipe écossais et le biniou breton sont les membres les plus connus de ce groupe, répandu depuis des siècles, sous diverses formes, dans l'Europe entière.
chant, bombarde, biniou kozh, violon, accordéon, clarinette, cornemuse, harpe celtique...
Si tout le monde connaît les cornemuses d'Écosse ou de Bretagne, on sait moins que la cornemuse est jouée dans tous les pays d'Europe. Elle est présente de très longue date en Inde, en Scandinavie, en Russie et au nord du continent africain.
Uilleann pipes est le nom contemporain donné à la cornemuse irlandaise (píb uilleann en gaélique, pib-ilin en breton).