La consultation est fixée à 25 € par la convention. Le remboursement est de 70 %. Vous serez donc remboursé 16,50 €, car il faut déduire le forfait de 1 €. Pour savoir quel tarif pratique un professionnel de santé, consultez l'annuaire santé sur le site Ameli.
Depuis le 1er mai 2017, le tarif d'une consultation de médecin généraliste de secteur 1 (tarif « Sécu » dit « opposable », sans dépassement d'honoraires, appliqué par 94 % des généralistes) est de 25 € (contre 23 € auparavant).
Prenons un exemple : vous allez consulter votre médecin traitant. Si celui-ci ne pratique pas de dépassements d'honoraires, il vous facturera 25 euros pour la consultation. Ce montant correspond au tarif conventionnel fixé par l'Assurance maladie et sert de base du remboursement.
Vous pouvez bénéficier d'un accompagnement de votre caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) pour vous aider à faire face aux difficultés financières liées à votre état de santé. Les modalités sont expliquées dans cet article du site ameli.fr : "Être accompagné(e) pour ne plus renoncer à ses soins".
Le secteur 1 correspond aux tarifs de base fixés par l'Assurance maladie. Le secteur 2, appelé aussi « secteur conventionné à honoraires libres », concerne les tarifs fixés librement par le professionnel de santé.
Vingt ans après l'arrivée de la carte Vitale, des milliers de médecins refusent encore de l'utiliser. Parmi les raisons invoquées: la déresponsabilisation des patients, le refus d'investir dans l'informatique... Pour l'instant, l'Assurance maladie n'envisage pas de sanctionner ces réfractaires.
AMIS : remboursement aux frais réels pour les frais médicaux, SWISSLIFE ma formule : remboursement jusqu'à 400 % pour les consultations chez les généralistes et spécialistes.
En France, le salaire médian pour la profession de médecin généraliste est d'environ 6 000 à 10 000 euros bruts par mois. Cela correspond à 72 à 120 000 euros bruts par an. Le salaire net perçu chaque mois avant impôt sera de plus de 5 000 euros.
Une obligation, mais pas de sanction. Les médecins libéraux qui refusent le tiers payant à leurs patients ne seront pas poursuivis ni sanctionnés, alors même que la loi le rend obligatoire (*) depuis le 1er janvier 2017 pour les patients pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale (ALD, grossesse).
Définition du tiers payant
Le tiers payant, c'est zéro avance de frais sur la part des soins remboursés par l'Assurance Maladie. Concrètement, si vous êtes dans l'une des situations décrites avant, vous n'avez plus à faire l'avance des frais chez les professionnels de santé exerçant en ville.
Non, il n'est pas possible de déclarer deux médecins traitants sur votre dossier.
Si vous êtes loin de chez vous (éloignement géographique, vacances), vous pouvez consulter un autre médecin que votre médecin traitant. Ce médecin cochera alors la case « Hors résidence » sur la feuille de soins. Vous serez remboursé normalement.
En revanche, si vous ne déclarez pas de médecin traitant, ou si vous ne respectez pas le parcours de soins coordonnés (par exemple en consultant de vous-même un spécialiste), vous serez moins bien remboursé par l'Assurance Maladie.
La part des revenus perçus par les médecins de l'Assurance-maladie est donc une part qui correspond à des fonds privés. On pourrait objecter que cette part de primes et paiement à performance est majoritaire dans les revenus des médecins libéraux, cautionnant ainsi le fait qu'ils seraient de “pseudo-libéraux”.
Entre temps, le Conseil constitutionnel a censuré une partie de la mesure n'obligeant les praticiens à pratiquer le tiers-payant que sur la partie remboursée par la Sécurité sociale et non sur celle prise en charge par les mutuelles santé.
Quelle différence entre tiers payant et mutuelle ? Le tiers payant désigne le dispositif d'avance des frais de santé remboursés. La mutuelle désigne le contrat d'assurance santé souscrit pour compléter les remboursements de la Sécurité sociale.
Lorsque vous consultez un médecin, vous réglez généralement la consultation, ou avancez les frais, et bénéficiez ensuite d'un remboursement par l'Assurance Maladie et par votre complémentaire santé, si vous en avez une. Ces remboursements de frais médicaux sont aussi appelés “prestations en nature”.
Les moins : Très grande amplitude horaire : heures supplémentaires fréquentes, travail en soirée et week-end. Des études très longues et sélectives.
Dans le classement des professions libérales, les médecins, associés aux dentistes, ont un revenu mensuel d'activité d'au moins 17.740 euros, arrivant derrière les professionnels du juridique et de la comptabilité (1.8940 euros), et devant les "commerces pharmaceutiques" (13.340 euros).
Ce constat masque des disparités selon les spécialités : les radiologues (radiothérapie, médecine nucléaire et imagerie médicale), les anesthésistes-réanimateurs, les ophtalmologues ou les chirurgiens sont les mieux rémunérés, avec des revenus qui atteignent ou dépassent en moyenne 185 000 euros par an.
Si vous consultez un médecin de secteur 2, imaginons qu'il applique, non pas un tarif de 25 €, mais cette fois de 50 €. La Sécurité sociale va toujours vous rembourser 16,50 €. Si votre mutuelle rembourse les consultations à 100 %, elle remboursera 7,50 €. Votre reste à charge est donc de 25 €.
Le coût d'un scanner varie généralement aux alentours de 150€. En revanche, le coût d'une IRM est plus élevé, il varie entre 380 et 500€.
Vos actes de biologie ; Vos arrêts de travail indemnisés ; Vos hospitalisations dans les établissements publics ou privés ; Vos transports pris en charge vers un hôpital, un centre d'examens, etc.
La carte Vitale est cette carte verte de l'Assurance Maladie que vous devez toujours avoir sur vous. Elle permet de télétransmettre les informations à la Sécurité sociale lorsque vous la présentez aux médecins et autres professionnels de santé.