La vie dans les tranchées se résumait à de longues périodes d'ennui ponctuées de brefs moments de terreur. La menace de la mort obligeait les soldats à être constamment sur le qui-vive alors que les conditions de vie difficiles et le manque de sommeil minaient leur santé et leur endurance.
Les tranchées avaient généralement une profondeur de 3 mètres. Elles n'étaient jamais en ligne droite mais étaient creusées en zigzag pour éviter les tirs en enfilade et réduire les effets d'un obus tombant dans la tranchée. Cela signifiait qu'un soldat ne pouvait voir à plus de 9 m .
Les tranchées servent à protéger les soldats.
Ils vivent dans l'humidité, la boue, la crasse, dans la puanteur. Ils vivent aussi avec les rats et les poux. Ils dorment peu. Ils font des trous sous les tranchées des ennemis pour les faire exploser.
Les poilus vivaient dans des tranchées dans des conditions déplorables : ils ne pouvaient pas se laver, ils vivaient avec les rats et les poux. Le bruit permanent des mitrailleuses et des obus les empêchait de se reposer ; ils dormaient à même le sol.
Chaque jour, à l'aurore, le moment où habituellement l'ennemi attaquait, les soldats se réveillaient au cri de « branle-bas de combat » pour garder les tranchées de la ligne de front. Ensuite, s'il n'y avait pas eu d'assaut ils se rassemblaient pour des inspections, le déjeuner et leur ration quotidienne de rhum.
Les tranchées sont composées de plusieurs lignes, distantes de quelques centaines de mètres, reliées par des « boyaux » sinueux . Elles sont creusées à une profondeur d'environ 2 mètres et surmontées d'un parapet élevé avec des sacs de sable.
Les poilus, baptisés ainsi parce qu'ils ne pouvaient ni se laver, ni se raser, restaient un mois dans les tranchées avant d'être relevés et envoyés à l'arrière où il pouvaient manger chaud, à leur faim et dormir au sec.
À la guerre, les tranchées, parfois fortifiées et consolidées par des sacs de sable, des branches et des barbelés, étaient utilisées comme lignes de défense et comme chemins de bataille. Elles ont été particulièrement utilisées lors de la Première Guerre mondiale, que certains dénomment « la guerre des tranchées ».
Les souffrances psychologiques: Les poilus vivent dans la peur de mourir. Ils voient leurs compagnons mourir sous leurs yeux, dans des combats toujours plus violents. Beaucoup sont traumatisés à vie par toutes les horreurs subies.
Les soldats dormaient dans des casemates, souvent protégés sous d'importantes masses de terre. Elles sont parfois décorées, mais l'atmosphère y est souvent humide et insalubre. Dans certains endroit plus calmes, les soldats peuvent prendre le temps d'organiser leurs tranchées.
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Ils vivent avec des cadavres en décomposition autour d'eux. Les soldats dorment dans des casemates, souvent protégées sous d'importantes masses de terre, où l'atmosphère est souvent humide et insalubre. Dans les zones de combat, les hommes n'ont pas le temps d'organiser leur tranchée.
En France, les soldats qui combattent sur le front sont appelés les « poilus », sans doute parce qu'ils n'avaient ni le temps ni les moyens de se raser. Pour conserver à tout prix le terrain conquis, les troupes s'enterrent dans des tranchées, parfois fortifiées, qui forment bientôt un labyrinthe boueux.
Il l'explique par leurs « tribulations sous les marmites », c'est-à-dire les conditions de vie dans les tranchées soumises à des bombardements ainsi que par les tentatives de percées inutiles. 3. Les soldats expriment leur rejet des conditions de vie dans les tranchées par leur refus de partir au combat.
Les soldats devaient creuser des fossés pour se protéger de leurs ennemis . Ces fossés sont appelés « tranchées » .
LONGUEUR: 600 km répartis dans toutes la France. MÉTHODE DE CONSTRUCTION: Selon le manuel de construction britannique, il fallait 6 heures à 450 hommes pour construire une tranchée de 250 mètres.
Il y en avait partout dans les gourbis : les soldats creusaient dans les flancs des tranchées des trous assez profonds pour s'abriter quand ils n'étaient pas de garde. Ces excavations étaient des « sapes » mais eux les appelaient des cagnas, des guitounes ou des gourbis.
« Avoir du poil » c'est avoir du courage
A l'époque, le poil est synonyme de virilité, et par extension, de courage. En résumé, être poilu signifie être courageux. Avant 1914, le terme a d'ailleurs déjà servi à désigner les soldats de Napoléon durant la campagne de 1805.
La guerre de tranchées (novembre 1914-mars 1918)
Les conséquences du conflit sur le long terme sont majeures : les soldats ont subi de lourds traumatismes au cours des combats, les monuments aux morts sont érigés en souvenir des combattants militaires et civils, l'Europe ne domine plus le monde, elle est endettée et les États-Unis émergent de façon progressive et ...
tranchée
Fossé permettant au combat la circulation et le tir à couvert. (En cas de guerre de position, les tranchées sont équipées de postes d'observation et de commandement, d'abris et de boyaux les reliant à l'arrière ; elles deviennent alors de véritables positions fortifiées.)
4) La boue, les poux, les rats, le froid, l'humidité, la peur de la mort et des mutilations, la fatigue forment le quotidien des soldats dans les tranchées.
Territoires. Quand deux pays veulent une même terre et qu'ils n'arrivent pas à vivre ensemble, ils se battent pour l'obtenir. Richesses. Deux pays peuvent s'affronter parce que l'un cherche à s'emparer des richesses naturelles de l'autre, comme le pétrole, l'eau, le gaz ou les minerais.