Cette apologétique traditionnelle fait ainsi la distinction entre la question de l'essence (de la définition) de la religion et celle de sa vérité. Puisque la religion est essentiellement relation à Dieu, elle est vraie si Dieu existe, elle est fausse, ou du moins illusoire, s'il n'existe pas.
La religion édicte donc des impératifs moraux qui permettent de fonder nos sociétés et de les maintenir. Elle discipline moralement les âmes et préserve ainsi la stabilité sociale. Par ailleurs, le culte et la prière sont de bons moyens de rassembler les individus autour des mêmes valeurs.
La foi, y est-il écrit, est « le fait de croire en Dieu, en un dogme, par une adhésion profonde de l'esprit et du cœur qui emporte la certitude ». Quant à la raison, elle est « la faculté de penser, en tant qu'elle permet à l'homme de bien juger et d'appliquer ce jugement à l'action ».
Principe fondateur dans les religions monothéistes, Dieu est l'être suprême, unique, transcendant, universel, créateur de toutes choses, doté d'une perfection absolue, constituant le principe de salut pour l'humanité et qui se révèle dans le déroulement de l'histoire.
Dans l'évangile de Jean, Jésus de Nazareth demande au Père de les garder en son nom YHWH, ce nom qu'il lui a donné.
La tradition des sept noms divins
Selon la tradition, il y en a sept : El, Elohim, Adonaï, YHWH, Ehyeh Asher Ehyeh, Shaddaï et Tzevaot.
La première communauté chrétienne est constituée par les premiers juifs de Jérusalem qui ont reconnu le Messie en Jésus de Nazareth, puis par leurs successeurs au-delà de la ville sainte. Elle est dirigée d'abord par Pierre jusqu'en 44 puis par Jacques le Juste, « frère du Seigneur », jusqu'en 62.
Dans la croyance baha'ie, Dieu se situe au-delà de l'espace et du temps mais il est également décrit comme « un Dieu personnel, inconnaissable, inaccessible, source de toute révélation, éternel, omniscient, omniprésent et tout-puissant ».
L'athée ne croit pas à l'existence de Dieu; l'agnostique croit que nous sommes incapables de savoir s'il existe ou non. Bien que le terme « agnosticisme » ait été inventé par T.H. Huxley (1825-1895), le point de vue est très ancien, remontant aux sceptiques grecs.
Ce nom on le connaît par la Bible et par les documents profanes. Il est composé de quatre consonnes dans les langues sémitiques : YHWH. C'est par suite d'une vocalisation factice que naquit " le vocable hybride Jéhovah ".
Cependant, selon Freud, les idées religieuses sont des illusions, des créations qui représentent la réalisation des désirs les plus anciens de l'humanité : protection et amour. Les hommes cèdent à l'illusion de l'existence objective de ce qu'ils ont produit.
La religion ne peut être rendue rationnelle par la raison
Celle-ci appartient au domaine du sentir que l'on nomme le sentiment religieux et que chacun ne peut ressentir qu'individuellement en son for intérieur. En cela, ce sentiment de foi est un aspect tout subjectif.
La raison, c'est la connaissance, en forme de concepts et de jugements logiquement organisés, de la réalité telle que nous pouvons la saisir ; et la religion, c'est également une appréhension de tels autres aspects de cette même réalité, ceux-là que la raison, par elle-même, ne peut pas arriver à atteindre.
Le mazdéisme (de Mazda, Dieu, dans la langue perse) est la religion traditionnelle de l'ancienne Perse. Cette religion est l'un des premiers monothéismes et, pour la première fois dans l'Histoire humaine, promet à tous les hommes l'immortalité de l'âme sous réserve du jugement dernier.
C'est celle qui est inscrite par Dieu au cœur de l'homme, indépendamment de toute révélation extérieure. Cette religion comporte la connaissance de l'existence de Dieu, la notion de ses perfections et l'idée de devoirs à lui rendre (Bible1912).
1. Ensemble déterminé de croyances et de dogmes définissant le rapport de l'homme avec le sacré. 2. Ensemble de pratiques et de rites spécifiques propres à chacune de ces croyances.
Un monothéisme (du grec ancien : μόνος / mónos, « seul, unique » et θεός / theós, « dieu ») est une religion qui affirme l'existence d'un Dieu transcendant, unique, omnipotent, omniscient et omniprésent. C'est notamment le cas des religions abrahamiques : judaïsme, christianisme et islam.
Définition de polythéiste nom et adjectif
(Personne) qui croit en plusieurs dieux. adjectif Relatif au polythéisme.
Étymologie. (Date à préciser) Du latin deus , de l'indo-européen commun * di- (« briller, soleil, jour, dieu »). Apparenté au grec ancien Ζεύς , Zeús (« Zeus »).
1. (Au singulier ou au pluriel, avec une minuscule, et un féminin déesse) Dans les religions polythéistes, être supérieur doué d'un pouvoir surnaturel sur les hommes ; divinité : Les dieux des Romains.
C'est ainsi, d'après Matthieu (1, 18-24), seul évangéliste avec Luc à donner un récit circonstancié de la naissance de Jésus, que Joseph accepta le rôle de père adoptif.
Le mathématicien australien Gordon Royle, qui s'est pris de passion pour le sujet, les recense, les traque de par le monde et sa collection contient près de 50 000 spécimens. Mais aucune grille avec seulement 16 indices. Il a donc été conjecturé que le "nombre de Dieu" était 17.
[JOHANNA LEGUERRE - AFP] Au XVe siècle, lorsque Gutenberg imprime la Bible, les autorités religieuses affirment que c'est Dieu lui-même qui a dicté les textes à des prophètes, à commencer par Moïse pour le Pentateuque, soit les cinq premiers rouleaux de l'Ancien Testament qui correspond à la Torah juive.
Les textes ont été écrits depuis le règne du roi David (1010-970 avant J-C) jusqu'à la fin du 1er siècle après J-C. On ne possède pas les manuscrits originaux des livres bibliques.
Historiquement, les religions conçues comme des ordres dans lesquels est recommandé ce qu'il faut faire et ce qu'il faut croire, sont apparues avec les partis religieux s'opposant les uns aux autres en Europe de l'Ouest du XVI e siècle.