La comparaison entre rose et femme est galante, car le poète associe toute la beauté de la fleur à l'être aimé. C'est une façon de faire des compliments et de louer la femme. Le poète exprime son amour avec beaucoup de lyrisme. Il utilise notamment "las" et "marâtre" dont les sonorités sont proches de "hélas".
L'adjectif «pareil» établit une comparaison entre la jeune femme et la rose. Par ailleurs, l'emploi du mot « robe » pour désigner les pétales et « teint» la couleur de la rose personnifient la fleur et accentuent le rapprochement entre l'une et l'autre.
Ce poème fait partie du premier livre des Odes, 17, et évoque la jeunesse qui passe comme le temps d'une fleur. Cette méditation sur la vieillesse et la mort est un thème récurrent dans la littérature tant religieuse que profane, aussi bien que dans les arts, à cette époque.
Ce poème est doux et fait l'éloge de la femme tout en faisant apparaître une vérité : celle de la vieillesse. J'aime beaucoup les thèmes abordés par l'auteur : la fuite du temps et cet effet de liberté incarnée par la rose, les fleurs et la nature.
Cassandre est une jeune fille italienne rencontrée par le poète le 21 avril 1545 à Blois à un bal de la cour. Elle a environ quatorze ans et lui vingt-et-un. Ronsard ne pouvait épouser la jeune fille, car il était clerc tonsuré. Cassandre épousa Jean Peigné, seigneur de Pray l'année suivante.
Cette œuvre naît de l'injonction de la reine Catherine de Médicis. En effet, cette dernière désire consoler sa fille d'Honneur, Hélène de Surgères, dont l'amant est tombé au combat. Les vers sur l'amour de l'auteur de renom Ronsard sont alors supposés apaiser son cœur et estomper son chagrin.
Il les célèbre à travers des recueils de poèmes dans lesquels il exprime à la fois ses sentiments et la fuite du temps. Ronsard est tour à tour, amoureux passionné, tendre ou sensuel. A travers ses poèmes, il exprime cette multitude d'états de l'amour et loue la grâce, la beauté éphémère et l'urgence de vivre.
Aimée par notre communauté
Le dernier amour de Pierre de Ronsard est Hélène de Surgères. Le recueil s'appelle Amour, il contient notamment "Sonnet pour Hélène".
Issue d'une famille noble de banquiers italiens, elle le rencontre lors d'un bal donné à la cour du roi François Ier. Ronsard en fait son égérie et lui dédie tout un recueil : Les Amours de Cassandre qui paraîtra en 1552. Le poème « Mignonne » fait partie, quant à lui, du recueil Les Odes, paru en 1550.
Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avoit desclose Sa robe de pourpre au Soleil, A point perdu ceste vesprée Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vostre pareil.
Son poème le plus célèbre, Mignonne, allons voir si la rose... a contribué à sa postérité d'une bien belle manière : la rosiériste Louisette Meilland a créé en 1987 une variété de rose, poétiquement nommée "rose Pierre de Ronsard".
La répétition avenante « Cueillez, cueillez » succède à l'interjection tragique « Las ! las ». Ronsard montre à Cassandre que l'amour est une solution à la tragédie du temps qui passe.
Conclusion. Ce poème est déroutant : Ronsard dépeint un portrait péjoratif de la femme qu'il cherche à séduire. Il met en avant les dangers de la vieillesse et le caractère fugace de sa beauté. Mais en faisant ainsi, il consacre également la beauté d'Hélène, à qui il réserve l'écriture d'un poème.
Cassandre est la fille du banquier Bernard Salviati, issu d'une noble famille florentine et châtelain de Talcy, non loin de Blois. Elle avait environ quatorze ans lorsqu'elle rencontra Pierre de Ronsard, le 21 avril 1545 , lors d'un séjour de la cour au château de Blois (Ronsard, lui, avait vingt ans).
Le poète ne propose que de vagues allusions portant sur sa beauté et sa jeunesse mais en insistant bien sur le fait que celles-ci vont disparaître : "quand vous serez bien vieille" (v. 1) : on peut remarquer l'emploi du futur et de l'adverbe "bien" qui a valeur d'insistance.
En 1555 paraît un autre recueil de poésie amoureuse, que Ronsard appelle Continuation des Amours, et qui par son titre se place donc la continuité du recueil précédent. C'est à une autre jeune fille qu'il est dédié, Marie, que Ronsard aima pendant quelques années.
Dans ce sonnet Comme on voit sur la branche, Ronsard rend hommage à la maîtresse du roi Henri III, Marie de Clèves, mais aussi à son propre amour, Marie Dupin. Par une comparaison avec une rose, le poète montre la beauté de ces femmes, et leur confère une immortalité poétique.
1. Genre littéraire caractérisé par l'expression exaltée des sentiments, des passions. 2. Ensemble des caractéristiques d'une œuvre littéraire ou artistique évoquant la poésie lyrique.
C'est en 1556 que Ronsard, apparemment hanté par le chiffre sept, donnera à la Brigade le nom plus prestigieux de Pléiade dans l'Élégie à Chrestophe de Choiseul. Ce nom avait désigné un ensemble de sept poètes d'Alexandrie au IIIe siècle av. J. -C.
Le volume s'accroît considérablement dans la réédition de 1578 : il ajoute une suite (Sur la mort de Marie) au Second Livre et se complète de diverses pièces nouvelles, parmi lesquelles les Sonnets pour Hélène (sonnets d'alexandrins). Trois inspiratrices donc : Cassandre, Marie, Hélène.
Au XVIe siècle, le célèbre poète Ronsard a consacré des recueils amoureux à trois femmes, ou plus exactement à trois représentations différentes de la femme, qu'il a nommées Cassandre, Marie et Hélène. Il a en effet composé Les Amours de Cassandre puis Les Amours de Marie et enfin les Sonnets pour Hélène.
Pétrarque exprime ici l'ambivalence du sentiment amoureux en faisant cohabiter le champ lexical de la joie et celui de la douleur : « je fus atteint » (v. 3), « tourment » (v. 5), « je fus transpercé » (v. 7), « la plaie qui pénètre au-dedans de mon cœur » (v.