Posons d'emblée que la notion de vérité est interne au langage et qu'elle lui est entièrement relative. Le terme de «vérité» ne peut avoir de sens que par rapport à une assertion effectuée dans un énoncé. Ainsi, la vérité ne saurait-elle être l'objet d'une science.
Or la vérité est plus grande que toute parole humaine, et elle est plus grande que nous. La vérité affleure dans toute langue comme un mot de la langue parmi d'autres, mais ce que ce mot désigne et l'appel qu'il représente sont plus vastes et plus profonds que la langue, ils en sont même le fondement.
En un sens, le langage, comme outil de communication, est réducteur par rapport à la pensée qu'il représente. Mais en même temps, les mots suggèrent toujours plus que la pensée qui les a fait naître, déclenchant chez ceux qui l'écoutent une infinité de représentations possibles.
Ainsi, le langage trahit la pensée parce que celle-ci n'est pas que consciente et qu'elle se dévoile malgré nous à travers lui. L'usage que nous faisons du langage manifeste notre origine sociale, notre éducation, notre culture, et même des pensées si intimes que nous n'en avons pas conscience.
Autrement dit, le langage permet de dire le vrai tout autant que le faux, d'être sincère ou de mentir. En ce sens, la puissance du langage est tout à fait ambiguë : elle est puissance de dévoiler le vrai autant que de le masquer, d'enseigner la vérité à autrui, tout autant que de le tromper.
L'expérience d'une impossibilité de parler ou de dire certaines choses est pourtant ordinaire. Mais c'est plus encore la possibilité de produire des énoncés dénués de sens, de croire dire quelque chose et de n'en rien faire, qui manifeste les contraintes grammaticales inhérentes à nos différents usages du langage.
Le langage est la capacité d'exprimer une pensée et de communiquer au moyen d'un système de signes (vocaux, gestuel, graphiques, tactiles, olfactifs, etc.) doté d'une sémantique, et le plus souvent d'une syntaxe — mais ce n'est pas systématique (la cartographie est un exemple de langage non syntaxique).
Sur la question des rapports entre la pensée et le langage, neurologues et philosophes sont souvent en opposition. La thèse ici défendue est qu'une pensée ne peut être complète sans l'intervention du langage, mais qu'elle existe, largement préformée, sur un mode non verbal.
Si nous considérons le langage comme un instrument destiné à traduire la pensée, il semble impossible de parler pour ne rien dire. En ce sens, parler devrait toujours signifier quelque chose.
Le langage permet à l'homme de penser et de communiquer ses idées : il fonde donc la vie en communauté. Comment définir le langage ? Le langage se définit par un vocabulaire, c'est-à-dire par un pouvoir de nomination, et par une grammaire, c'est-à-dire par des règles régissant la nature et les relations des mots.
Selon le linguiste Roman Jakobson, il existe six fonctions du langage. Tout acte de parole ou de communication, correspond à une de ces six fonctions : référentielle, expressive, poétique, conative, phatique ou métalinguistique. Le message n'est pas véhiculé par le langage seul.
Système de signes particulier permettant la communication au sein d'un groupe humain.
Au sens large, le langage se définit comme un système de signes qui associe des mots selon des règles grammaticales précises, il renvoie à la faculté de raisonner, de nommer les choses et de communiquer avec autrui. On dit que le langage est le propre de l'homme, que celui-ci est un être parlant.
Le langage permet de communiquer, ce qui présuppose qu'on est forcément en relation, mais aussi que le langage est un moyen et non une fin. Le langage n'est-il qu'un instrument, un outil de communication au service de la pensée ou au contraire n'est-ce pas par l'intermédiaire du langage que l'on pense ?
Seul l'homme parle et utilise des signes pour communiquer ses pensées. Il doit apprendre ces signes. Ces signes sont d'une autre nature que le cri inné et codifié des animaux. Parler est donc le propre de l'homme.
1. Adéquation entre la réalité et l'homme qui la pense. 2. Idée, proposition qui emporte l'assentiment général ou s'accorde avec le sentiment que quelqu'un a de la réalité : Les vérités éternelles.
Parler est un verbe intransitif, c'est-à-dire qu'il n'est jamais accompagné d'un complément d'objet direct : on ne peut pas parler quelque chose (à part une langue, voir ci-dessous). Exemples : La petite Camille apprend à parler.
Parler est le mot le plus général. Bavarder est un mot plus informel que parler. On peut parler avec quelqu'un et on peut parler à quelqu'un mais je pense qu'on ne peut que bavarder avec quelqu'un, pas à quelqu'un. Bavarder c'est parler beaucoup, de choses futiles.
Le language ne sert qu'a communiquer
En effet, le langage est un moyen de communication, or il est claire que nous pouvons communiquer sans parler, en écrivant par exemple ou alors en émettant des signes et des gestes.
Fondamentalement, notre cerveau est un réseau tentaculaire de 100 milliards de neurones avec au moins 1 million de milliards de points de connexion, les synapses. C'est cela, selon le postulat des neurosciences cognitives, qui crée nos facultés cognitives, ce que l'on pourrait appeler la pensée ou l'esprit.
Or, il y en a plusieurs milliers, il est donc impossible de pouvoir tout dire, car chaque individu est limité à quelques systèmes linguistiques, c'est à dire à quelques visions possibles du monde, mais n'a pas la possibilité de toutes les connaître. Ainsi chaque langue ne se focalise pas sur les mêmes choses.
Penser, c'est concevoir, réfléchir, méditer. Mais toute pensée est-elle nécessairement consciente ? A travers cette question, on se demande si la pensée est toujours consciente, ou s'il ne serait pas possible qu'une pensée inconsciente existe.
Le pouvoir du langage, son efficacité, vient donc du pouvoir social, de la reconnaissance sociale. Ainsi, si la langue est un instrument de pouvoir, alors prendre la parole est en un sens prendre le pouvoir. Le pouvoir dont témoigne le langage n'est en définitive qu'une des manifestations de la hiérarchie sociale.
Le langage, vu comme une entité complexe, est considéré comme le propre de l'homme. En revanche, si l'on choisit de décomposer le langage en une somme de propriétés (complémentaires mais) distinctes, il devient possible d'établir des parallèles avec l'animal.