L'amour malheureux, c'est le ressort principal de la tragédie et du roman.
Des thèmes récurrents : l'amour, la haine, la jalousie, le sens de l'honneur et la fatalité contre laquelle l'homme tragique ne peut rien. Le dynamisme du héros : le héros tragique est héroïque.
FONCTIONS DE LA TRAGEDIE
Comme la comédie, la tragédie a un double objectif : plaire et instruire (placere et docere), mais avec d'autres moyens. La tragédie suscite, selon Aristote, «la pitié et la crainte», la crainte pour soi-même, la pitié pour autrui.
Une tragédie développe généralement une action1 mettant en scène des héros ou des personnages de rang social élevé, en vue d'émouvoir et d'instruire le spectateur, provoquer sa terreur et sa pitié par le spectacle des passions humaines en lutte entre elles ou contre le destin.
La tragédie classique est régie par 3 règles strictes : la vraisemblance, la bienséance et la règle des 3 unités (temps, lieu, action). Le but de la tragédie classique est la catharsis.
La tragédie est l'imitation d'une action grave et complète, ayant une certaine étendue, présentée dans un langage rendu agréable et de telle sorte que chacune des parties qui la composent subsiste séparément, se développant avec des personnages qui agissent, et non au moyen d'une narration, et opérant par la pitié et ...
Les thèmes tragiques sont souvent l'héroïsme, l'honneur et la vengeance, l'amour, la fatalité; c'est-à-dire l'homme piégé par son destin, etc.
Pièce de théâtre caractérisée par la gravité de son langage et une action menant à une issue fatale un ou plusieurs de ses personnages.
1. Qui est propre à la tragédie : Genre tragique. 2. Qui suscite une émotion violente, terrible : Sort tragique.
Le tragique est le caractère de ce qui est funeste, fatal, alarmant ou attaché à la tragédie.
La tragédie est composée d'un Chœur (une quinzaine de personnes représentant la cité) et d'un seul acteur au départ. Escyle introduit le 2e acteur et Sophocle le 3e. Le Chœur est dirigé par le coryphée (chef du Chœur). Il danse, chante et commente l'action (visée morale).
Eschyle. Article détaillé : Eschyle. Le premier grand nom de la tragédie grecque est Eschyle. Sa carrière de poète tragique correspond à la première moitié du V e siècle av.
Eschyle : Il a vécu de 525 à 456 av. J. -C.. Il est le premier Tragique, au sens absolu du terme, le premier de tous les temps.
Racine suit la règle des trois unités. L'action commence le matin pour s'achever le soir, respectant : l'unité de temps (la durée de l'intrigue ne doit pas excéder vingt-quatre heures). l'unité de lieu (l'action se déroule dans un seul lieu).
La terreur tragique naît souvent chez Racine, comme dans l'Œdipe grec, de la connaissance que l'on a de la destinée du héros, alors qu'il l'ignore encore lui-même. Tantôt les personnages se font illusion sur leurs chances de bonheur ; tantôt quelque chose de la situation leur est volontairement caché.
Le registre tragique se rencontre à partir du moment où s'exprime une certaine angoisse, liée soit à une situation extérieure soit à un conflit intérieur. Il se manifeste alors par un lexique et un réseau d'images appropriés, ainsi que par des modalités qui permettent de souligner la souffrance du héros.
La fatalité est souvent associée aux « Dieux » et au « ciel » dans les Œuvres tragiques telle que Phèdre de Jean Racine. C'est ce que l'homme ne peut pas éviter (la mort). Par exemple, l'expression « C'était fatal » signifie « C'était prévu », « Cela devait arriver ».
Lorsque l'on rouvre le tombeau, Antigone s'est pendue avec sa ceinture et Hémon, crachant au visage de son père, s'ouvre le ventre avec son épée. Désespérée par la disparition du fils qu'elle adorait, Eurydice, la femme de Créon, se tranche la gorge.
bouleversant, déchirant, difficile, dramatique, pathétique, poignant, terrible. 2. Qui exprime l'angoisse.
LA REGLE DES TROIS UNITES
«Qu'en un lieu, en un jour, un seul fait accompli tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli». La règle des trois unités vise à renforcer l'illusion théâtrale en réduisant l'écart entre action et représentation.
Les chœurs sont présents dans la comédie ou dans la tragédie grecque antique. A l'origine, le mot « chœur » signifie Choros en grec et Chorus en Latin. Dans la Grèce ancienne, les personnes composant le chœur avaient pour mission de chanter et de danser en cadence lors de fêtes religieuses.
Selon Aristote, la tragédie entraîne une purgation des passions ou purification des émotionnelle chez le spectateur : « En représentant la pitié et la terreur, [la tragédie] réalise une épuration de ce genre d'émotions ». Il ajoute que ce phénomène est possible « par l'entremise de la pitié et de la crainte ».
Contrairement à la comédie, la tragédie met en scène des personnages nobles ou de rang élevé dans une histoire qui se termine mal, généralement par la mort d'un ou de plusieurs personnages.
Les origines de la tragédie grecque remontent à une époque fort méconnue, celle des Dionysies instituées en l'honneur du dernier dieu qui venait d'Asie s'incorporer aux Olympiens. On pense qu'au début du VIème siècle, il n'existait qu'une seule fête.