La comparant aux « blancs » ou aux « passages caviardés » des journaux soumis à un contrôle, Freud a défini la censure comme une fonction ayant pour effet d'interdire aux désirs refoulés, c'est-à-dire inconscients, et aux formations qui en dérivent, le passage au système préconscient.
La censure est la limitation arbitraire de la liberté d'expression par un pouvoir (étatique, religieux ou privé) sur des livres, médias ou diverses œuvres d'art, avant ou après leur diffusion (censure a priori et a posteriori) au public.
Le mot psychanalyse, apparu en 1896 sous la plume de Sigmund Freud, ne désigne d'abord qu'un mode d'exploration de l'inconscient. Il devient ensuite une technique thérapeutique, puis une nouvelle théorie du psychisme humain, fondée sur l'idée d'un inconscient dominé par la pulsion sexuelle.
Si la censure censure, argumente Sartre, ce ne peut être que parce qu'elle sait ce qu'elle censure et donc qu'elle est consciente, tout savoir étant conscient d'après son postulat. Dès lors, la censure est de mauvaise foi, et cela lui paraît suffisant pour ramener l'inconscient à la mauvaise foi.
Dès lors, le moi ne serait pas maître dans sa propre maison : non pas qu'il habite une maison qui n'est pas la sienne, mais plutôt qu'il n'est pas en permanence en train de contrôler ce qu'il se passe chez lui.
C'est la partie de la personnalité la plus consciente, toujours en contact avec la réalité extérieure. Le Moi s'efforce de faire régner l'influence du monde extérieur sur le ça. Soumis au principe de réalité, il a un rôle de régulateur et de médiateur. Ses opérations sont inconscientes (mécanismes de défense).
Le surmoi est une sorte d'instance morale, héritière de l'autorité parentale, qui indique les formes par lequel le désir peut être réalisé : il nous permet de discriminer ce qui peut se faire, se dire, ne se faire que dans le dire, et ne se faire que dans la représentation et le jeu.
La comparant aux « blancs » ou aux « passages caviardés » des journaux soumis à un contrôle, Freud a défini la censure comme une fonction ayant pour effet d'interdire aux désirs refoulés, c'est-à-dire inconscients, et aux formations qui en dérivent, le passage au système préconscient.
Sartre conteste absolument l'hypothèse freudienne de l'inconscient, qui est, selon lui, contradictoire : si c'est la conscience qui effectue le refoulement, elle sait ce qu'elle refoule.
Les mécanismes inconscients contrôlent la plupart de nos comportements, nos choix, nos émotions, nos décisions, comme le montrent de nombreuses expériences de psychologie. La conscience ne serait que la partie émergée de l'iceberg des processus cognitifs.
Malgré les efforts de Fechner pour ancrer la psychologie au sein des sciences exactes, il revient plutôt à Wilhelm Wundt (1832-1920) d'avoir promu la psychologie en tant que discipline scientifique autonome.
Même Napoléon Bonaparte et Sigmund Freud (avec leur 145 et 156 de QI respectif) ne lui arrivent pas à la cheville.
La pulsion est une force biologique inconsciente qui, agissant de façon permanente, suscite une certaine conduite. La source des pulsions est corporelle. C'est un état d'excitation (comme la faim, la soif, le besoin sexuel...) qui oriente l'organisme vers un objet, grâce auquel la tension sera réduite.
Examen préalable fait par l'autorité compétente sur les publications, émissions et spectacles destinés au public et qui aboutit à autoriser ou interdire leur diffusion totale ou partielle.
Critiquer vivement quelqu'un, ses actions, ses ouvrages, etc. : Censurer toute innovation. 2. Interdire tout ou partie d'une communication destinée au public : Censurer un article de journal. 3.
Un censeur rigoureux, obtus, partial, illettré, incompétent, complaisant, complice. Le censeur des opinions ou du travail de quelqu'un. Censeur rigoureux d'autrui, indulgent à soi-même.
L'existentialisme de Sartre a, avec la philosophie de Alain, adressé les critiques les plus virulentes à la théorie de l'inconscient de Freud. Sur quoi porte précisément la controverse entre le philosophe et le psychanalyste ?
Selon Freud, l'inconscient contient de mauvaises représentations et des pulsions amorales que la censure (= barrage sélectif en nous, engendré par la morale, l'éducation, les codes de la société) maintient hors du système conscient.
Sartre définit la liberté comme : “L'être même du Pour-soi qui est« condamné à être libre ».”Être libre” ne signifie pas “obtenir ce que l'on a souhaité”, mais plutôt “déterminer par soi-même ce que l'on souhaite” (au sens large de choisir). En d'autres termes le succès n'est pas important par rapport à la liberté.
Le refoulement est un mécanisme psychique qui permet de mettre de côté et de dépasser des événements. Il remonte au conscient de façon déformée, à travers les rêves, les symptômes et c'est la compréhension de ces symptômes qui vont permettre de leur donner du sens et les apaiser.
Le Ça, le siège des désirs et des pulsions refoulées, est guidé par le principe du plaisir. Le Moi, qui est le médiateur entre les deux autres instances, est guidé par le principe de Réalité. Le Surmoi, qui représente la conscience morale et l'intériorisation des interdits de l'enfance, agit comme le juge censeur.
Le moi va se trouver alors « dans un système de pensée appelé première topique » qui comprend le conscient, le préconscient et l'inconscient.
Le surmoi (en allemand Über-Ich) est un concept psychanalytique élaboré par Freud. Il est, avec le Ça et le moi, l'une des trois instances de la seconde topique freudienne. En tant qu'héritier du complexe d'Œdipe, il représente plutôt une instance morale.
Qu'est-ce que le subconscient ? Plusieurs mots en psychologie servent à décrire le psychisme humain. L'inconscient correspond à l'ensemble des phénomènes psychiques auquel notre conscience n'a pas accès. Par opposition, le conscient est la perception immédiate de notre état psychique.