La motricité volontaire est l'activité nerveuse qui permet la réalisation des mouvements volontaires contrôlés par le cerveau, ils sont exécutés selon la volonté de la personne.
Celle-ci est transmises sous forme d'impulsions électriques par les neurones jusqu'aux muscles qui se contractent, produisant force et mouvement. Les muscles transmettent la force par l'intermédiaire des tendons aux os ce qui permet de stabiliser les articulations ou de les mettre en mouvement.
La motricité volontaire dépend du faisceau pyramidal qui représente la liaison directe entre le cortex cérébral moteur et les motoneu- rones se trouvant dans le tronc cérébral (premier motoneurone) et dans la moelle épinière (deuxième motoneurone).
Le cortex moteur
Le contrôle des mouvements volontaires des différentes parties de notre corps y revient au « cortex moteur », situé dans le lobe frontal.
Les parcours de motricité destinés au public enfant per- mettent de lui faire vivre des expériences corporelles contribuant au développement moteur, sensoriel, affectif et cognitif. Par ses actions dans un environnement riche, l'enfant va développer des capacités (courir, sauter, ramper, grimper, rouler, etc…)
Le mouvement volontaire est commandé par le cerveau, grâce au fonctionnement du cortex moteur. L'étude du fonctionnement du cortex moteur est permise par l'utilisation de l'Imagerie par Résonance Magnétique (IRM).
Les messages nerveux impliqués dans la réalisation de mouvements volontaires partent du cerveau, cheminent par des faisceaux de neurones qui descendent dans la moelle épinière pour faire synapse avec les neurones moteurs situés dans cette dernière.
Si certains mouvements sont involontaires, comme le réflexe myotatique, les autres émanent d'une décision d'agir sur son environnement. Il s'agit des mouvements volontaires.
Le muscle, moteur du mouvement.
La motricité globale permet d'offrir à l'enfant une expérience psychomotrice diversifiée, qui est à la base de tous les apprentissages subséquents essentiels à son développement global (moteur, intellectuel, social et affectif).
I - La disparition de la motricité volontaire
La finesse de ce contrôle sur les différentes parties mobiles du corps est traduite par un homoncule moteur. Il est donc compréhensible qu'une zone motrice est touchée par un AVC entraine l'impossibilité de mouvement de la partie du corps qu'elle contrôle.
La motricité est la capacité à faire des mouvements avec son corps. On distingue deux types de motricité. La première est la motricité globale, elle concerne tout le corps. La seconde est la motricité fine, elle cible l'utilisation des mains et des doigts pour réaliser des tâches minutieuses.
Le système moteur
La commande du mouvement se fait par les voies de la motricité, un réseau de neurones connectés se coordonnant pour générer le mouvement. La motricité est aussi un apprentissage. Lorsque nous apprenons à écrire ou à jouer d'un instrument, nos réseaux de neurones se connectent de façon spécifique.
Les muscles squelettiques sont contrôlés par le cerveau et sont appelés « muscles volontaires », car ils obéissent à la volonté consciente de la personne. L'exercice physique régulier permet de préserver ou d'accroître la taille et la force des muscles squelettiques.
Les mouvements volontaires du corps sont commandés par le cerveau. À ses différentes aires correspondent des types de commande spécifiques.
2-Comportements volontaires et comportements involontaires
Parmi les comportements décrits ci-dessus, on distingue : les actes volontaires qui dépendent de la volonté. Exemple : taper sur le ballon, danser au son du cabo, mettre deux morceau de sucre ; les actes involontaires.
Automatisation du mouvement volontaire. Un individu entraîné réagit plus vite et a une position beaucoup plus précise et appropriée. L'efficacité du mouvement est bien supérieure et plus rapide que pour l'individu non entraîné. On dit que le mouvement du sportif est devenu "automatique", mais reste "volontaire".
Protégé par la boîte crânienne, le cerveau est l'organe qui fait office de chef d'orchestre pour tous les membres et organes du corps humain. Il centralise les informations et renvoie des messages aux différents membres.
Qu'est-ce la motricité libre ? Avec la motricité libre, l'enfant apprend à son propre rythme. Il ne doit pas être pressé par nos propres attentes et les comparaisons avec d'autres enfants. Certains enfants par exemple se mettent debout à 7 mois, d'autres après 12 mois, mais ce décalage n'a aucune importance.
Ensemble des fonctions nerveuses et musculaires permettant les mouvements volontaires ou automatiques du corps.
Le système nerveux commande et coordonne les mouvements. Il comprend les centres nerveux, les nerfs et les organes des sens. Le cerveau reçoit les informations, les traite et les transforme en messages nerveux qu'il expédie aux muscles par la moelle épinière et les nerfs moteurs.
Le système limbique est la zone du cerveau la plus fortement impliquée dans les émotions. Celui-ci contribue également à la mémoire et aux apprentissages. Plusieurs structures le composent, celles jouant les rôles principaux sont : l'hypothalamus, le thalamus, l'amygdale et l'hippocampe.