La plèvre est une membrane fine, constituée de deux feuillets, qui se situe au niveau des poumons. L'espace pleural situé entre ces deux feuillets contient une petite quantité de liquide appelé liquide pleural. La plèvre a pour fonction de protéger les poumons lors des mouvements respiratoires.
L'un est qualifié de pariétal et tapisse l'intérieur de la cavité thoracique. L'autre feuillet est viscéral et se trouve au contact direct des poumons. Les deux feuillets sont séparés par un espace vide appelé la cavité pleurale.
Les pathologies pleurales sont fréquentes en pneumologie et regroupent des entités pathologiques aussi nombreuses que diversifiées, incluant des maladies inflammatoires, infectieuses, professionnelles, néoplasiques, Les épaississements pleuraux et les pleurésies en constituent une présentation habituelle.
La pleurectomie
Cette opération est efficace après une thoracoscopie pour coller le poumon à la paroi thoracique en cas de pneumothorax récidivant. Elle est aussi réalisée pour traiter certaines tumeurs thoraciques.
Les causes de l'épanchement sont très variables. Certaines sont extra thoraciques, comme la décompensation cardiaque, l'insuffisance rénale ou l'insuffisance hépatique. L'épanchement peut aussi être l'expression d'une maladie inflammatoire systémique comme la polyarthrite rhumatoïde ou le lupus érythémateux.
Bilan : les résultats intermédiaires de l'étude "montrent un taux de contrôle de la maladie de 70,3% et un taux de survie globale médian de 8,5 mois à partir du début du traitement par chimioperfusion".
Le cancer de la plèvre est une tumeur maligne au niveau de la membrane qui entoure le poumon. Ce cancer est principalement causé par une exposition prolongée à l'amiante, un matériau qui a été largement utilisé avant son interdiction en France en 1997 en raison de ses dangers pour la santé.
Le cancer de la plèvre a une origine bien déterminée : une exposition l'amiante. Il s'agit d'un cancer primitif touchant la membrane qui tapisse la cavité pulmonaire et les poumons eux-mêmes. De fortes douleurs thoraciques, dues à un épanchement pleural, et un essoufflement en sont les signaux d'alerte.
Les pleurésies infectieuses sont souvent sérofibrineuses (présence d'un liquide non purulent dans la plèvre) ou purulentes. Le traitement comprend des séances de kinésithérapie respiratoire, un drainage pleural et des lavages en cas de pleurésie purulente, le traitement du germe responsable.
La pleuroscopie consiste à explorer le contenu de la plèvre grâce à un dispositif optique. Elle permet de prélever des fragments de plèvre ou de l'extérieur des poumons, de vider la cavité pleurale du liquide qui s'y est parfois anormalement accumulé (en cas d'infection, de tumeur), d'enlever des adhérences.
une douleur localisée au niveau de la cage thoracique, allant d'une simple gêne à une douleur violente selon son importance, des difficultés à respirer (en particulier lors de l'inspiration) et une toux sèche. La gêne respiratoire, qui survient soudainement, génère une anxiété, une toux.
Dans 80 à 90 % des cas, la biopsie pleurale permet de diagnostiquer la tuberculose avec exactitude ; elle s'avère moins exacte s'il s'agit de diagnostiquer un cancer ou d'autres maladies.
Le poumon droit est plus gros que le poumon gauche, pour deux raisons, qui dépendent toutes les deux l'une de l'autre : Le poumon droit possède trois lobes, comparé au poumon gauche qui en possède deux.
Comment récupérer au mieux après une ablation d'un lobe pulmonaire ? Après une lobectomie, le reste des poumons va donc se redéployer. Ce mécanisme de compensation se met en place progressivement et il faut souvent plusieurs mois pour récupérer au mieux sa capacité respiratoire.
la complication de la ponction pleurale la plus fréquente est le pneumothorax. Une radiographie de thorax de contrôle post ponction est pour cette raison souvent demandé
Il réalise l'anesthésie locale de la peau et de la paroi thoracique, introduit l'aiguille à biopsie dans l'espace pleural et prélève un petit fragment. On répète ce geste 3 à 5 fois. Ce geste est peu ou pas douloureux une fois l'anesthésie faite.
Il touche davantage les hommes que les femmes (66 % d'hommes et 34 % de femmes). Son incidence est stable depuis 1980 chez l'homme mais en progression chez la femme du fait de l'augmentation du tabagisme féminin. Il peut atteindre des sujets jeunes (moins de 40 ans) car le tabac est parfois initié dès l'adolescence.
Stade 4. Le cancer s'est propagé à d'autres parties du corps (métastases à distance). On parle aussi de cancer du poumon non à petites cellules métastatique.
L'œdème pulmonaire est une pathologie qui touche l'appareil respiratoire. Elle est caractérisée par une accumulation de liquide dans les tissus et espaces extra-vasculaires pulmonaires. Le liquide peut s'infiltrer jusque dans les alvéoles, ce qui peut conduire à un état de détresse respiratoire.
Pour qu'un cancer fasse mal, il faut que la tumeur ou des métastases* touchent, compriment ou envahissent une partie sensible du corps. Ce sont les conséquences de la tumeur et ses effets sur le corps qui produisent des douleurs. L'apparition de douleurs dépend de la localisation de la tumeur.
Les problèmes de santé associés à l'amiante sont rares dans la population en général. Cependant, toute exposition à des fibres d'amiante dans l'air, notamment lors de travaux de rénovation, peut entraîner un risque de cancer ou de maladie pulmonaire chronique. Plus vous êtes exposé, plus ce risque augmente.
Le cancer du poumon à petites cellules est le type le plus agressif de cancer du poumon. Dans de nombreux cas, il s'est déjà propagé à d'autres parties du corps au moment où il est diagnostiqué.
Une fois les métastases présentes, le cancer est incurable, ce qui représente aujourd'hui 20% des cas. Lorsque l'on sait que ce sont les métastases qui sont responsables de la mortalité, il est essentiel d'améliorer leur diagnostic.