La progestérone est une autre hormone féminine qui sert à préparer l'utérus pour une grossesse. Elle est produite dans la seconde moitié du cycle menstruel après l'ovulation, période pendant laquelle ses taux augmentent pendant quelques jours puis diminuent en l'absence de fécondation.
Un manque de progestérone peut entraîner un déséquilibre hormonal, qui peut provoquer divers symptômes, notamment des règles irrégulières, des bouffées de chaleur, des sueurs nocturnes, des sautes d'humeur, une prise de poids et une baisse de la libido.
La prise de progestérone par voie orale est utilisée en fin de grossesse en vue d'éviter une naissance prématurée, malgré l'absence d'efficacité démontrée. La progestérone est une cause connue de cholestase intrahépatique, qui survient au 3e trimestre de la grossesse.
La progestérone est sécrétée en début de grossesse par le corps jaune puis par le placenta. Elle prévient le début du travail en inhibant les contractions utérines (quiescence myométriale), en s'opposant aux effets de l'ocytocine et des prostaglandines et elle a une action sur le col utérin.
Dans le traitement d'une insuffisance de progestérone par voie orale, la posologie est de 200 mg par jour, en 1 prise ou 300 mg par jour, en 2 prises, pendant 10 jours par mois (habituellement du 17e au 26e jour du cycle).
La progestérone participe à la régulation du poids en stimulant l'activité de la thyroïde et la libido. Ce qui revient à dire qu'elle nous donne l'envie d'être active, ce qui est bon pour le moral et notre vie en général. Son insuffisance peut aussi favoriser la prise de poids.
Il n'est pas nécessaire d'être à jeun. Lors du dosage, il est indispensable de préciser l'âge et la date des dernières règles, et le nombre de semaines d'aménorrhée en cas de grossesse.
Il a été suggéré que certaines femmes qui font une fausse couche peuvent ne pas produire suffisamment de progestérone au début de la grossesse. On a suggéré d'ajouter à ces femmes des médicaments qui agissent comme la progestérone (appelés progestatifs) comme moyen possible de prévenir les fausses couches à répétition.
Si la fécondation ne se produit pas, vos niveaux de progestérone chutent et vous avez vos règles. Vos règles peuvent être retardées si votre taux de progestérone est alors insuffisant pour terminer cette phase du cycle menstruel.
La hausse du taux de progestérone en deuxième partie de cycle menstruel peut expliquer le gonflement du ventre comme les contractions utérines. L'éventuelle rétention d'eau n'arrange rien. Ce n'est que passager, les symptômes disparaissent vite quand les œstrogènes commencent à reprendre le dessus.
Elle permet ainsi d'atténuer les symptômes vaginaux (atrophie de la vulve et du vagin) chez la femme ménopausée. Elle ne doit pas être utilisée en cas de cancer hormonodépendant (cancer du sein ou de l'utérus) même guéri.
L'utilisation de progestérone naturelle micronisée n'est pas associée à une augmentation significative du risque de cancer du sein par rapport à celui observé chez les femmes ne prenant pas de traitement hormonal de la ménopause.
À titre indicatif, les concentrations sanguines normales de progestérone en dehors de toute grossesse sont inférieures à 1,5 ng/mL pendant la phase folliculaire, comprises entre 0,7 et 4 ng/mL au moment du pic ovulatoire et entre 2 et 30 ng/mL pendant la phase lutéale (reflet de la présence du corps jaune).
La majorité des pertes de cheveux chez l'homme est due à un déséquilibre hormonal. En cause : la trop grande transformation de la testostérone en dihydrotestostérone (DHT). Captée par le cuir chevelu, la testostérone y est transformée en DHT.
Les doses d'œstrogènes et progestérones peuvent être réduites de moitié après la 8ème semaine et stoppées définitivement 10 jours après.
Si vous êtes enceinte, votre température reste en plateau pendant la grossesse sous l'action de la progestérone. Le maintien de la température en plateau un peu au-dessus de 37° est un signe très fiable que vous êtes enceinte.
Tout au long de la grossesse, les niveaux de progestérone augmentent, passant de 11 à 42 ng/l ou 34 à 132 nmol/l à 5 semaines d'aménorrhée. Ils peuvent atteindre jusqu'à 85 à 225 ng/l ou 267 à 700 nmol/l à terme. Il est possible de retrouver un faible taux de progestérone lors d'analyses sanguines.
Le diabète, le côlon irritable, une carence en vitamines, un manque de nutriments, la pollution et d'autres troubles hormonaux peuvent freiner la production du corps jaune si important dans les ovaires. Il peut alors en résulter une impossibilité à concevoir ou une fausse couche.
La progestérone induit la détente et le sommeil. Lors d'une grossesse, par exemple, le corps produira plus de progestérone, afin de favoriser l'endormissement de la future mère. Si son taux est faible, le sommeil de la femme en est affecté. Les œstrogènes peuvent perturber le sommeil, pendant la ménopause.
Risques professionnels : une somnolence ou des étourdissements temporaires et occasionnels peuvent apparaître chez certaines personnes 1 à 4 heures après la prise de progestérone, surtout si le médicament a été pris avec des aliments.
Les oestrogènes et la progestérone tendent à empêcher l'apparition de graisse abdominale tandis que le cortisol, l'hormone associée au stress, favorise la prise de graisse abdominale, autant chez les femmes minces que chez les femmes en surpoids.
La progestérone est produite par les ovaires après l'ovulation (le moment où l'ovule est libéré par l'ovaire). Elle complète et contrôle les effets des estrogènes. Elle permet l'implantation de l'œuf dans l'utérus et participe au bon déroulement de la grossesse.
Au niveau du génome, l'hormone DEAH stimule la synthèse de collagène, augmente la desquamation naturelle de la peau et favorise son renouvellement. En surface, l'apparition de nouvelles rides est ralentie.