Ils jouent un rôle fondamental dans le développement des caractéristiques sexuelles secondaires et dans la ménarche. Dans le cycle menstruel, ils favorisent la croissance de l'endomètre en le préparant à l'implantation de l'embryon. Ils ont également un effet préventif sur les maladies cérébrovasculaires.
Les œstrogènes sont sécrétés surtout par l'ovaire (isolément dans la première moitié de chaque cycle menstruel, en association avec la progestérone dans la seconde moitié) et par le placenta au cours de la grossesse. Les glandes surrénales et les testicules en produisent de faibles quantités.
Les œstrogènes jouent un rôle central dans la reproduction, chez la femme mais aussi chez l'homme. Ils sont également impliqués dans le développement du système nerveux central, dans l'homéostasie du squelette et du système cardiovasculaire. Ils ont également des effets sur le foie et le tissu adipeux.
Pendant de nombreuses années, on a prescrit aux femmes un traitement hormonal substitutif ( THS ) composé d'oestrogène avec ou sans progestatif, pour alléger certains des symptômes de la ménopause.
L'application du gel est habituellement cyclique, c'est-à-dire qu'elle se fait soit du 1er jour au 25e jour de chaque mois ou du 1er jour au 21e jour d'un cycle de 28 jours. La dose initiale recommandée est 2,5 g par jour (2 pressions sur le flacon doseur).
De nombreux compléments alimentaires destinés aux femmes ménopausées contiennent des phyto-estrogènes issus du soja, de la sauge, de la luzerne, du trèfle ou du houblon. Ces composés naturels sont recherchés car leur action dans l'organisme ressemble à celle des hormones féminines.
Ainsi, les fruits, les légumes, les céréales, les noix, les graines (ex. graines de lin,..) et les légumineuses en contiennent en quantité variable. La source la plus concentrée de phytoestrogènes est le soya. Un niveau élevé d'oestrogènes dans le sang augmente le risque de cancer du sein.
Cette hormone agit en effet sur la muqueuse de l'utérus pour le préparer à recevoir un embryon. En outre, la progestérone équilibre l'œstrogène, qui sans elle aurait tendance à développer l'utérus à l'excès, entraînant des hémorragies génitales et augmentant le risque de tumeurs de l'utérus.
Sous l'effet de la progestérone, le cerveau cesse progressivement de sécréter la FSH et la LH : les ovaires diminuent leur production d'estrogènes, puis de progestérone, jusqu'au prochain cycle. La diminution des taux sanguins de l'ensemble de ces hormones est responsable du déclenchement des règles.
Légumes et fruits : à consommer à volonté
En effet, ils lui apportent des nutriments indispensables à son bon fonctionnement. Ils permettent également de faire le plein de fibres. Certains ont une activité œstrogénique tels le chou, le concombre et les petits pois, par exemple.
L'hormone lutéinisante stimule la libération de l'ovule (ovulation), qui se produit habituellement 16 à 32 heures après le début du pic hormonal. Le taux d'œstrogènes diminue lors de ce pic, et commence alors l'augmentation du taux de progestérone.
Une des raisons les plus courantes de la baisse de cette hormone est la ménopause, où une forme d'œstrogène appelée estradiol diminue. Cette hormone aide à réguler le métabolisme. "Après la ménopause, les taux d'œstrogènes diminuent de manière importante puisque les ovaires cessent d'en produire.
Les traitements locaux de la sécheresse vaginale
Les estrogènes sous forme de crème vaginale, d'ovules ou d'anneau vaginal peuvent également être prescrits par le médecin en cas de sécheresse vaginale due à la carence en estrogènes lors de la ménopause.
L'excès en oestrogènes, par rapport à la progestérone, peut se traduire par des douleurs à la poitrine, des règles douloureuses, la perte de cheveux et/ou de l'acné hormonale. Tous ces symptômes sont signes de dérèglement hormonal.
Acides gras essentiels oméga-3
L'organisme féminin dépend d'un apport suffisant de graisses pour produire des hormones importantes telles que l'œstrogène, la progestérone, la vitamine D ou le cortisol. Les acides gras oméga-3 font partie des acides gras polyinsaturés et essentiels.
Manger des fibres solubles qui régulent les hormones et la concentration d'œstrogènes dans le sang (avoine, légumineuses, fruits secs, algues). Penser aux oligo-éléments comme le sélénium (noix du brésil, fruits de mer) et l'iode (produits de la mer, algues, alliacés) pour les hormones thyroïdiennes. Saler moins !
S'offrir des massages régulièrement. En plus de l'effet anti-stress, un massage va favoriser les échanges entre les tissus et drainer les toxines qui "encrassent” l'organisme. Ils sont très intéressants s'il y a un excès d'œstrogènes, comme ça peut arriver avec certaines pilules.
À partir de la puberté, l'hypothalamus stimule l'hypophyse, une petite glande située à la base du cerveau. Les sécrétions de FSH, une hormone folliculo-stimulante, et de LH, une hormone lutéinisante, augmentent, ce qui accélère la maturation des follicules ovariens, et avec, la production d'œstrogène.
Si vous avez un cycle de 28 jours, l'ovulation aura donc lieu le 14ème jour. Si votre cycle dure 33 jours, l'ovulation se fera le 19ème jour (33-14=19). Si au contraire votre cycle est court, 21 jours par exemple, l'ovulation surviendra dès le 7ème jour (21-14=7).
Dans le cas du SPM "classique", le SPM est déclenché par la baisse du taux de progestérone dans le sang à l'approche des règles, environ 10-12 jours après l'ovulation.
La température corporelle basale : La prise de la température le matin avant de se lever est une technique facile et non coûteuse permettant de confirmer s'il y a ovulation. La courbe de température pourrait confirmer l'ovulation ou encore identifier certaines phases du cycle trop courtes.