Les aidants contribuent à l'accompagnement pour l'autonomie et sont des acteurs indis- pensables du maintien au domicile. Les soutenir, les accompagner et leur proposer des temps de répit, c'est participer à leur qualité de vie et à la possibilité pour la personne aidée de rester à domicile.
En d'autres termes, l'aidant familial est celui qui soutient une personne de sa famille de façon non professionnelle. L'aidant naturel est, en revanche, une personne choisie par la personne aidée.
Toute personne qui apporte un soutien à un ou à plusieurs membres de son entourage qui présentent une incapacité temporaire ou permanente de nature physique, psychologique, psychosociale ou autre, peu importe leur âge ou leur milieu de vie, avec qui elle partage un lien affectif, familial ou non.
L' aidant peut être un conjoint, un enfant, un parent, un membre de la famille ou un membre de l'entourage. L'aidant peut cohabiter ou non avec la personne aidée.
Ils bénéficient également de droits tels que le droit au répit, droit à l'affiliation gratuite à l'assurance vieillesse du régime général, un droit à la formation, un congé de solidarité familiale, un congé du proche aidant, un droit à rémunération ou à dédommagement…
les aidants familiaux développent fréquemment des pathologies réactionnelles, avec des troubles du sommeil, des troubles cutanés, des troubles cardio-vasculaires, digestifs, et souvent des risques de cancer.
Démarches pour devenir aidant familial salarié
La démarche s'effectue en ligne via le site du CESU (chèque emploi service universel). L'URSSAF lui envoie dans les jours qui suivent son numéro d'immatriculation, son identifiant et son mot de passe, qui serviront pour toutes les déclarations mensuelles.
La majoration tierce personne (MTP)
Cette rémunération peut servir à payer un proche aidant et s'élève à 1 121,92 € mensuels. Cette somme n'est pas imposable et revalorisée tous les ans. Les démarches sont à réaliser auprès de sa caisse primaire d'assurance maladie (CPAM).
Je suis aidant familial, quel est mon statut juridique ? La Charte Européenne définit l'aidant familial (texte de 2007) comme « une personne non professionnelle qui vient en aide à titre principal, pour partie ou totalement, à une personne dépendante de son entourage, pour les activités de la vie quotidienne.
Le terme d'aidant englobe, dans sa définition la plus large, toute personne qui vient en aide à une autre personne touchée par une perte d'autonomie, un handicap ou une longue maladie.
Pour chaque personnes à charge âgées de 18 ans ou plus qui n'est pas votre époux ou conjoint de fait ni une personne à charge admissible pour qui vous avez demandé un montant à la ligne 30300 ou à la ligne 30400, vous pourriez demander un montant maximal de 7 348 $ à la ligne 30450.
Et c'est au Centre National du CESU d'assurer le calcul et le prélèvement des cotisations sociales, mais aussi de remettre à l'aidant familial le document qui fait office de fiche de paie. La rémunération est fixée à 13,78€ brut par heure.
Un proche aidant d'ainé est toute personne qui fournit régulièrement et sans rémunération, du soutien ou des soins à une personne âgée ayant une incapacité significative ou persistante, et avec qui elle entretient une relation familiale ou affective préexistante.
Vous pourriez recevoir jusqu'à 55 % de votre rémunération, jusqu'à un maximum de 638 $ par semaine.
Quand un aidant familial est salarié, il est rémunéré directement par son employeur (la personne dépendante à qui il vient en aide). Cela se fait par chèque CESU. Le particulier-employeur doit alors s'assurer de déclarer le nombre d'heures travaillées et le salaire de l'aidant familial sur le site du CESU de l'URSSAF.
Ce proche est un membre de votre famille, un ami ou simplement une connaissance qui a besoin de soutien et de soins lourds suite à une maladie, à l'âge ou à un handicap.
Le syndrôme de l'aidant, ou burn-out de l'aidant, désigne un état d'épuisement moral et physique intense, lourd de conséquences aussi bien pour la personne qui en souffre que pour le proche en perte d'autonomie.
Qui peut être aidant familial ? Pour être aidant familial il faut faire partie de l'entourage porche de la personne aidée. Si l'aidant familial met en valeur le lien de parenté, le proche aidant ou l'aidant naturel suggère un lien de proximité plus flou (ami, voisin…).
Il existe un formulaire nommé «Attestation d'une personne agissant à titre de proche aidant». Il est mis à la disposition des professionnels œuvrant dans le secteur de la santé et des services sociaux et régis par le Code des professions pour attester du statut de proche aidant d'un salarié.
Qui est concerné ? Les descendants : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant sont concernés par l'obligation alimentaire à l'égard de leurs père, mère ou de leurs ascendants : Personne dont on est issu : parent, grand-parent, arrière-grand-parent,... dans le besoin.
Pour cela, il faut prévenir le conseil départemental de votre proche âgé et son service d'aide à domicile. Il faut ensuite choisir un service d'aide à domicile proche de votre domicile et en transmettre les coordonnées au conseil départemental de votre lieu d'habitation.
Il faut que la personne dépendante soit bénéficiaire de la PCH ou de l'APA et qu'elle soit déclarée comme employeur auprès de l'URSSAF (via le site du CESU). De son côté, l'aidant doit se déclarer comme aidant familial salarié sur le site du CESU.
Son montant : 3,94 euros/heure ou 5,91 euros/heure si l'aidant familial diminue ou quitte son activité professionnelle. Deux possibilités : le salariat ou le dédommagement du proche aidant.
Dédommager un aidant familial
avec la personne handicapée. Ce dédommagement est une somme d'argent et non un salaire. Son montant est calculé sur la base de 50 % du Smic horaire net applicable aux emplois familiaux, soit 4,24 € de l'heure ou 6,36 € si l'aidant familial réduit ou abandonne son activité professionnelle.