Classiquement, le budget remplit un rôle de prévision financière, que ce soit sous la forme recettes-dépenses ou de trésorerie, et ce, pour le fonctionnement et/ou l'investissement. Il permet de s'assurer ou non de l'existence d'un équilibre budgétaire sur l'exercice.
Avantages d'un budget d'entreprise
affecter les ressources appropriées aux projets. surveiller le rendement. respecter vos objectifs. améliorer la prise de décision.
Le concept de budget est capital dans la comptabilité d'une entreprise, puisqu'il permet d'anticiper la vie de l'entreprise. Un budget est défini comme une liste de tous les produits et charges planifiés sur une période donnée. Il s'agit d'un plan pour les économies et les dépenses à réaliser dans un futur proche.
En termes de décision, le contrôle budgétaire incite à mettre en œuvre des réductions de coûts plutôt que des plans d'investissement, car c'est une démarche plus sûre et facilement mesurable à court terme. En réalité, la qualité du contrôle budgétaire fait souvent écho à celle de la préparation budgétaire.
Le budget de l'État correspond à l'ensemble de ses ressources et de ses dépenses. L'essentiel des ressources provient des impôts et des taxes payées par les citoyens et les entreprises. Les dépenses correspondent à l'argent que l'État utilise pour financer l'action publique : police, justice, recherche, éducation…
Si le plan de trésorerie permet d'anticiper les évolutions de la trésorerie sur une période donnée, le budget de trésorerie quant à lui se construit et se suit sans discontinuité.
Qui élabore les budgets ? Le contrôleur de gestion est un acteur important pour le bon déroulement du processus budgétaire. Il participe à l'élaboration des budgets et en assure le suivi durant la période d'exploitation retenu. (généralement un an, mais quelque fois plus).
Le contrôle des actes budgétaires des collectivités territoriales est du ressort de juridictions spécialisées, les chambres régionales des comptes ou CRC, et les chambres territoriales des comptes.
Les budgets des collectivités territoriales doivent respecter 5 grands principes budgétaires. Ceux-ci sont : l'annualité, l'universalité, l'unité, la spécialité et l'équilibre réel. Ces principes sont à la fois des règles de fond et de procédure.
En règle général, c'est le gouvernement qui prépare le budget et le propose ensuite au parlement pour que celui-ci l'accepte (art. 126 et 173 de la constitution).
Ils fournissent des informations essentielles sur l'exécution budgétaire de la collectivité et sur sa situation financière et patrimoniale. Le compte administratif est établi par l'ordonnateur, tandis que le compte de gestion est élaboré par le comptable de la collectivité.
→ Le budget est voté chaque année pour une durée d'un an (année civile) et il doit comprendre les dépenses et les recettes propres à l'exercice concerné - Les budgets supplémentaires.
La clé des problèmes financiers se trouve donc être essentiellement une question économique générale : rendement de l'appareil de production, aménagement du circuit des revenus, etc. Ce dernier point en particulier est très important.
Un budget est un outil de gestion, au travers duquel l'association va prévoir les recettes et anticiper les dépenses. Il est proposé par le conseil d'administration et mis au vote lors de l'assemblée générale.
C'est l'objet des méthodes et outils budgétaires avec les avantages et les inconvénients associés à chacun d'entre eux.
En d'autres termes, l'exercice propose un ordre et une périodicité des entrées et sorties budgétaires que l'entreprise s'attend à connaître sur une période de temps. Ils configurent leur activité économique et sont calculés à l'avance pour plus d'ordre et de respect de la législation.
Le tableau de trésorerie permet de faire une analyse concrète des entrées et sorties mensuelles de trésorerie de l'entreprise. Il permet ainsi d'anticiper les éventuels déficits de trésorerie comme les éventuels excédents et donc de planifier les placements de trésorerie.
(1820) De l'anglais budget , de l'ancien français bougette (« sac servant de bourse »). Le mot est utilisé en France dès le XVIII e siècle, mais uniquement dans le contexte des finances de l'Angleterre. Il faut attendre le début du XIX e siècle pour le voir utilisé dans son sens actuel.