Les nuages jouent un rôle crucial sur le climat. D'une part, ils refroidissent la Terre, en faisant de l'ombre au rayonnement solaire. D'autre part, les nuages hauts la réchauffent, en contribuant à l'effet de serre.
Lorsqu'une masse d'air chaud saturée en vapeur d'eau se refroidit, une partie de l'eau qu'elle contient sous forme gazeuse va se condenser et former des gouttelettes. Dans l'atmosphère, les nuages se forment donc par refroidissement d'une masse d'air humide.
Dans un nuage, les gouttelettes et les particules de glace sont tellement petites qu'elles restent comme en suspension dans l'air, se déplaçant au gré des vents. En réalité, elles tombent très doucement mais elles s'évaporent aussitôt qu'elles se retrouvent dans un air moins humide ou plus chaud.
Un nuage est formé d'une multitude de gouttelettes d'eau ou de cristaux de glace en suspension dans l'atmosphère. Son aspect est fonction de la nature, de la taille et de la répartition des particules qui le composent, ainsi que de la lumière qui l'éclaire.
Les nuages consistent en des amas de goutelettes d'eau. La vapeur d'eau monte dans les différentes couches de l'atmosphère et bouge au gré des vents. En atteignant les strates les plus élevées, l'énergie emmagasinée par les molécules d'eau va se dissiper conférant à ces molécules un changement d'état.
En fait il peut se déplacer à plus de 200 Km/h et paraitre immobile, car il se "crée" à l'approche immédiate du sommet, se détruit aussitôt passé le sommet, et le début du nuage passe en quelques secondes le sommet avant de disparaitre.
OÙ VONT LES NUAGES? Ils sont portés par le vent. S'ils rencontrent des masses d'air froid, ils se transforment en pluie ou en neige. Si ce sont des masses d'air chaud qui sont sur leur chemin, alors ils se désintègrent (i.e. toutes les gouttes sont changées en vapeur d'eau, invisibles à l'oeil).
Inversement, les nuages disparaissent (en réalité, ils s'évaporent) lorsque la quantité de vapeur d'eau diminue ou qu'il fait un peu plus chaud. Si on reprend l'exemple du brouillard, ce dernier se dissipe en général au cours de la matinée dès que la température de l'air a assez remonté.
Le nuage, en apparence statique, a en réalité une dynamique importante. Les courants ascendants à l'intérieur agitent les gouttes d'eau, leur permettant de rester en suspension. Fort de tous ces mouvements, les gouttelettes, et donc le nuage, ne tombent pas.
La pluie est un phénomène naturel, elle apparaît sous forme de gouttes d'eau provenant des nuages et tombant vers le sol. C'est l'une des formes les plus courantes de précipitations sur Terre.
Un nuage est composé d'air, de vapeur d'eau et de particules d'eau liquide ou solide en suspension dans l'atmosphère. Ce sont ces particules, appelées hydrométéores, dont les caractéristiques (taille, forme…)
La vapeur d'eau est invisible et elle se forme quand l'eau s'évapore et se transforme en gaz. Ainsi elle se mélange à l'air et l'air devient humide. Quand l'air ne change pas de température ou quand il se réchauffe, la vapeur d'eau reste prisonnière dans l'air et aucun nuage ne se forme.
Les nuages apparaissent blancs en raison de la diffusion de la lumière par les grosses gouttes d'eau. Les nuages apparaissent gris ou noirs s'ils arrêtent tout ou une partie de la lumière (ombre propre).
La nuit, en absence de soleil, la terre se refroidit par rayonnement. Cette perte d'energie est associée à un refroidissement et donc une baisse des températures. Par ciel clair, il n'y a pas réémission du rayonnement énérgétique des nuages vers la terre.
En effet, la lumière solaire traverse une couche plus importante d'atmosphère : la plupart des couleurs de la lumière ont été dispersées, dont le bleu, et la couleur du ciel et du soleil vire alors au rose, orange ou rouge.
Ce phénomène, constaté dans plusieurs villes de France, est en réalité dû à un épisode météorologique : le sable du Sahara. Peu à peu, celui-ci se répand dans l'Hexagone.
Un cumulonimbus (nuage d'orage) de bonne taille pourra peser de 50 000 à 300 000 tonnes d'eau, pouvant atteindre 800 000 tonnes pour les plus gros. Lorsqu'ils forment un orage de taille classique, de 50 km2 par exemple, ils pourront peser 1 million de tonnes.
La vapeur se condense alors en gouttelettes ou en cristaux de glace qui réfractent la lumière et font apparaître le nuage. En l'absence de vent, l'air forme des strates où la température est constante sur une vaste superficie ; c'est pourquoi les nuages dont la base est plate sont souvent de beaux cumulonimbus.
Les grands déserts des côtes orientales des continents, jouxtant les eaux froides et poissonneuses des océans tropicaux (Atacama au Chili et sa prolongation au Pérou ; Sahara mauritanien ; Namibie…), sont des régions du monde où il ne pleut quasiment jamais.
La brume et le brouillard sont des nuages dont la base touche le sol. Ils se forment à partir de la condensation de l'humidité de l'air. Toutefois, ces gouttelettes se trouvent davantage éparpillées dans l'air que celles d'un brouillard.
Lorsque la pluie arrive, elle s'annonce d'abord par des nuages d'altitude effilés, comme les cirrus. Petit à petit, ils s'épaississent, moutonnent. Les stratocumulus, nuages de basse altitude (inférieure à deux kilomètres) apparaissent alors comme ici, en rouleaux régulièrement disposés sur le ciel.
Cirrus (Ci) | Altitude : 6 000 à 12 500 m
C'est le nuage qui se situe à la plus haute altitude (hors sommet du cumulonimbus). Espèces : cirrus castellanus, cirrus fibratus, cirrus spissatus, cirrus uncinus, cirrus floccus.
C'est toujours le vent qui les pousse et les emporte. Si nous nous sentons pas de vent à l'endroit où nous sommes, cela prouve qu'il souffle seulement plus haut, à hauteur des nuages. Les nuages sont des accumulations de fins cristaux de glace, de gouttelettes d'eau, de poussières.
Le nom des nuages
3 sortes «principaux» : Cirrus (nuages élevés), Stratus (nuages bas à développement horizontal), et Cumulus (nuages généralement bas à développement vertical) avec d'autres types dérivés ; 3 sortes intermédiaires des 3 précédents : Cirrostratus, Cirrocumulus et Stratocumulus.