La sensibilité (exprimée en milliampères) : le seuil de déclenchement est fixé à 30mA maximum pour la protection des personnes dans l'ensemble des habitations. Ce seuil associé à une courbe de temps correspond à la limite de résistance du corps humain contre les chocs d'origine électrique.
Un disjoncteur différentiel qui saute indique une panne : une fuite de courant, un dysfonctionnement, une coupure de courant. Les différents cas de panne sur une prise électrique sont détectés par le disjoncteur différentiel qui est présent dans l'objectif de protéger les personnes contre les risques d'électrocution.
Le multimètre décèle les pannes, teste la présence de tension et mesure le courant électrique. En premier lieu, j'allume le multimètre et je le règle sur le symbole V 600 V (représentant une vague). Je branche ensuite les fils aux bornes de connexions : le fil noir sur le COM et le fil rouge sur le V.
à l'aval : l'intensité de l'interrupteur différentiel doit être supérieure ou égale à la somme des intensités des disjoncteurs divisionnaires (sachant que l'intensité des circuits communs vaut pour ½, par exemple 10A d'éclairages valent pour 5A dans ce calcul et sachant que les circuits convecteurs, chauffe-eau et ...
Les DDR usuels sont instantanés. Ils se déclenchent dès l'apparition d'un courant de défaut. Leur temps maximal de déclenchement est de 40 ms pour un courant de défaut au moins égal à cinq fois leur sensibilité. Afin d'assurer une certaine sélectivité au sein des installations, il existe des DDR retardés.
En général, la sensibilité d'un interrupteur différentiel est de 30 mA. Cela signifie que s'il détecte un écart d'au moins 30 mA entre l'entrée et la sortie de l'installation, l'interrupteur différentiel coupe le courant.
Le disjoncteur différentiel 30 mA joue le même rôle que l'interrupteur différentiel, il est destiné à protéger les personnes contre les riques d'électrisation et les biens contre les risques liés aux surcharges et aux courts-circuits.
La règle est simple : l'ampérage du disjoncteur différentiel doit être supérieur à celui du disjoncteur de branchement. Ainsi, si vous avez un disjoncteur de branchement de calibre 30A, il faudra choisir un interrupteur différentiel de calibre 40A.
pour l'amont, l'intensité de l'interrupteur doit être égale ou supérieure à celle du disjoncteur d'abonné. Si ce dernier a une intensité de 60 ampères, il faudra prévoir un interrupteur différentiel de 63 ampères.
Afin d'augmenter ou de baisse la puissance d'un compteur électrique, il vous suffit d'en aviser directement votre fournisseur d'électricité. C'est ensuite ce dernier qui relaiera votre demande de changement de puissance à Enedis, le gestionnaire de réseau de distribution d'électricité.
Sur votre disjoncteur différentiel, vous trouverez un bouton sur lequel se situe un T. Il vous suffit d'appuyer dessus. Si la manette de votre DDR s'abaisse, c'est que la fonction différentielle ainsi que la partie mécanique sont en parfait état de marche. Dans le cas contraire, cela signifie que vous devez le changer.
Pour vérifier qu'une panne vient d'un disjoncteur, testez la continuité par pôle entre l'amont (alimentation) et l'aval (sortie) avec un multimètre. Vérifiez, une fois l'alimentation coupée et le disjoncteur démonté : manette abaissée : l'absence de continuité entre amont et aval.
Pourquoi un interrupteur différentiel saute-t-il ? Un interrupteur différentiel saute s'il détecte une fuite de courant à la terre d'une intensité supérieure à la sensibilité pour laquelle il est conçu.
Exprimée en milliampère (mA), la sensibilité différentielle d'un disjoncteur différentiel correspond à la différence d'intensité détectée entre la phase et le neutre au-delà de laquelle le disjoncteur se déclenche pour protéger les personnes d'une électrisation.
Le problème peut avoir plusieurs origines : une puissance électrique trop faible de la part de votre compteur par rapport à votre consommation (dans ce cas c'est généralement le disjoncteur général qui saute) un court-circuit (surtension, détérioration de l'isolation d'un câble…)
Quand un interrupteur différentiel saute dans le tableau, cela signifie qu'il y a un courant de fuite à la terre ou que lui-même présente une anomalie.
Pour l'installation électrique d'un frigo, il faudra utiliser un interrupteur différentiel de type AC le plus souvent. Il est tout de même possible d'utiliser un interrupteur de type Hi pour un appareil électroménager qui combine un congélateur.
Les disjoncteurs différentiels de type A ne peuvent détecter que les fuites de courant alternatif, alors que ceux de type AC peuvent également le faire sur du courant continu. Il est primordial de bien effectuer les raccordements.
Pour les circuits de chauffage, un interrupteur différentiel 63A est recommandé. Le coefficient de calcul étant de 1, au lieu de 0,5, la somme de l'intensité des disjoncteurs est rapidement supérieure à 40. Ainsi, selon qu'il s'agisse de disjoncteur 2A, 10A, 16A, 20A ou encore 32A, l'intensité du DDR peut varier.
Un interrupteur différentiel protège les personnes : il ne détecte pas les surtensions et les courts-circuits. Pour cette raison, il doit être placé dans le tableau électrique entre le disjoncteur d'abonné et les disjoncteurs divisionnaires.
Pour une habitation de 35 m2 à 100 m2, il faut deux différentiels de type AC faisant un calibre de 40A et un de type A avec 40A. Au-delà de 100 m2, le type et la puissance sont les mêmes mais les nombres sont respectivement de trois et un.
Utilisés en bonne entente, le disjoncteur permet de détecter les surcharges et les courts-circuits et l'interrupteur différentiel permet de couper le courant dès que la différence entre l'intensité ou tension entrante et sortante est supérieure ou égale à la valeur de sa sensibilité (30 mA maximum).
Le disjoncteur général est d'une sensibilité trop élevée pour protéger les personnes. La norme NF C 15-100 impose donc la pose d'au moins deux dispositifs différentiels haute sensibilité de 30 mA sur le tableau électrique. À propos des valeurs : La plus petite sensibilité est égale à 10 mA.