Le sursis probatoire peut être prononcé en cas de condamnation à une peine d'emprisonnement d'une durée de cinq ans maximum. La personne condamnée fait l'objet d'un suivi par le service pénitentiaire d'insertion et de probation.
Quelle est la durée des obligations ? Vous devez respecter les obligations du sursis probatoire pendant une durée appelée délai probatoire. La durée du délai probatoire est fixée par le tribunal. La durée du délai probatoire est compris entre 1 et 3 ans.
Une peine d'emprisonnement avec sursis signifie que la peine ne sera pas mise en exécution. Concrètement, la peine figurera dans le casier judiciaire du condamné mais il n'ira pas en prison, à condition de ne pas récidiver pendant une période donnée.
Elle est effacée du bulletin n°2 de votre casier judiciaire, mais reste inscrite au bulletin n°1. si vous commettez une nouvelle infraction [3] après le délai d'épreuve, la condamnation pour laquelle vous avez bénéficié du sursis pourra être prise en compte pour déterminer si vous êtes en état de récidive ou non.
Petites précisions : un sursis simple suspend l'exécution d'une peine d'emprisonnement ou même d'amende, pendant un temps. Le condamné a l'obligation de ne pas commettre de nouvelles infractions dans le délai de cinq ans, au risque de voir sa peine de sursis « tomber » et se transformer en peine ferme.
Est-ce que les peines avec sursis ou les amendes sont inscrites au casier judiciaire ? Toutes les condamnations sont inscrites au casier judiciaire pendant un délai qui varie en fonction de l'ensemble des événements enregistrés au casier judiciaire.
Fin de la procédure
En cas d'entier respect du sursis : la peine n'est pas mise à exécution. Elle est alors effacée du bulletin n°2 du casier judiciaire. En cas d'irrespect : le juge peut le révoquer. Alors, la personne doit effectuer tout ou partie de la peine initiale.
Toutes les condamnations contenues dans le casier judiciaire sont effacées au moment du décès. Les condamnations qui n'ont pas été suivies d'une nouvelle condamnation à une peine criminelle ou à une peine correctionnelle sont effacées du casier judiciaire après 40 ans.
⇒ 5 ans pour les crimes (10 ans en cas de récidive)
Lorsqu'une condamnation à l'emprisonnement est assortie en tout ou partie du sursis, le délai ne court alors qu'à compter du jour où elle est considérée comme non avenue.
Le juge peut uniquement prononcer un sursis : si vous n'avez pas été condamné auparavant à une peine criminelle ou à un emprisonnement principal de plus de 12 mois, et ; s'il ne vous condamne pas à une peine de travail ou à une ou plusieurs peines de plus de cinq ans.
Anciennement dénommé sursis avec mise à l'épreuve, le sursis probatoire est une peine visant à suspendre l'exécution d'une peine d'emprisonnement ferme, à condition que le condamné respecte les obligations et interdictions qui lui sont fixées par le tribunal durant un certain temps (délai de probation).
Lors d'un jugement, un condamné peut voir sa peine assortie d'un sursis. Cette peine, à condition qu'il n'y ait pas réitération au cours du délai fixé, ne sera pas mise à exécution. Ainsi, le sursis constitue une peine dissuasive qui tend à prévenir la récidive.
Le sursis avec mise à l'épreuve (SME) permet à un condamné de ne pas exécuter tout ou partie de sa peine sous réserve, pendant une période donnée, d'un respect strict d'obligations et de l'absence de récidive. Créé en 1958, il vise à faciliter la réinsertion sociale.
Le sursis probatoire renforcé
Si elle dispose d'éléments suffisants sur la personnalité de la personne condamnée et sur sa situation matérielle, familiale et sociale, la juridiction peut alors définir les obligations et interdictions particulières auxquelles celle-ci est soumise.
Le bulletin numéro 1 du fichier pénal s'adresse exclusivement aux établissements pénitentiaires et aux magistrats. Le bulletin numéro 2, quant à lui, concerne uniquement les administrations et certains organismes privés. Enfin, seule la personne concernée peut obtenir le bulletin numéro 3, extrait du casier judiciaire.
Le bulletin n°1 du casier judiciaire est donc le plus complet des trois bulletins (1, 2 et 3) dont le contenu varie selon la gravité des sanctions. Cependant le B1 n'enregistre pas : Les condamnations ayant fait l'objet d'une réhabilitation judiciaire et d'un retrait du casier.
Pour demander l'effacement de votre casier judiciaire B2 il faut adresser une requête au Procureur de la République du tribunal ayant prononcé la condamnation, ou, en cas de plusieurs condamnations, au procureur du dernier tribunal concerné.
Voilà un certain nombre d'interdits quand le casier judiciaire n'est plus vierge : Concours administratifs, • Emplois de la fonction publique dont pompier, gendarme, policier, armée, éducation nationale... Métiers de la banque, des assurances, de la sécurité, • Chauffeur de taxi, moniteur d'auto-école...
Vous pouvez ici utiliser le téléservice du ministère de la justice. Si votre bulletin est ne comporte aucune condamnation, il vous sera envoyé par mail (délai d'une heure), ou par courrier (délai de 2 semaines).
Bulletin n°1
Il contient, sauf exceptions prévues par la loi, toutes les condamnations et décisions enregistrées dans le casier judiciaire d'une personne physique. Il ne peut être remis qu'aux autorités judiciaires et aux établissements pénitentiaires.
Si la durée de la peine ne dépasse pas 1 an, vous pouvez peut-être bénéficier d'un aménagement de peine. Dans ce cas, vous n'irez pas en prison et vous pourrez exécuter la peine sous une autre forme : bracelet électronique, semi-liberté ou placement à l'extérieur.
Seuls les employeurs ayant une activité culturelle, éducative ou sociale auprès de mineurs sont autorisés à en demander une copie et seulement si cette information est essentielle pour évaluer les compétences et l'adéquation d'un candidat à un poste où il sera nécessairement en contact avec des mineurs.
En sursis,
qui bénéficie d'un répit avant un événement inéluctable : Un mort en sursis.
Elle est possible : si les mesures de contrôle judiciaire sont jugées insuffisantes ; si la personne encourt une peine d'emprisonnement d'au moins 2 ans (6 mois pour un flagrant délit poursuivi en comparution immédiate).
Plusieurs technologies existent. La plus connue est une sorte de montre bracelet (dit bracelet électronique) qui contient une puce électronique pouvant être repérée à distance, grâce à un système de géolocalisation (GPS), par les autorités policières ou pénitentiaires.