DARON, ONNE, subst. A. − Vx. Patron, patronne.
Daron, daronne : père, mère
Dès le début du XVIIIe siècle, daron signifie « père » et c'est aussi, selon le Trésor de la langue française, un « sobriquet que les ouvriers donnent à leurs bourgeois ». S'il continue à signifier « patron » ou « père », daron désigne aussi « un tenancier de cabaret » au XIXe siècle.
Seigneur, baron et vieillard
En 1680, le daron désigne «le maître de maison», soit l'ancêtre de notre «patron». Si nombre d'hypothèses sont faites sur son origine -d'aucuns le feront remonter à l'ancien français daru, «fort»- le doute subsiste.
Le mot daronne désigne, en argot, une mère, la mère de quelqu'un. Ma daronne , ta daronne , c'est ma mère, ta mère, etc. Mais les adolescents et les jeunes adultes emploient aussi ce mot pour parler d'une femme d'âge mûr, d'une femme de même âge que leurs parents, qu'elle ait effectivement des enfants ou non.
Exemple : "Fais belek, tu vas tomber ! " "Belek" vient de l'arabe : attention, il s'agit le plus souvent d'un conseil amical pour prévenir quelqu'un d'un danger potentiel. Traduction : Fais gaffe !
Définition "rupin"
Qui possède des biens en quantité, une grande fortune.
Un daron est alors un petit château. L'étymologie du mot reste débattue. Peut-être vient-il de l'ancien français «daru» (fort).
Le terme « seum » vient étymologiquement du mot arabe « sèmm » qui signifie « venin ». Autrement dit, quand on a « le seum », « on a la rage ». Jusque-là cette expression argotique née en banlieue n'avait jamais dépassé le coin de la rue ou le boulevard des réseaux sociaux.
La daronne est, et a toujours été, la « mère » et « maîtresse de maison ». L'emploi courant du mot daron s'est sérieusement détendu et émancipé du carcan patriarcal ! On l'emploie souvent au pluriel, mes darons, pour parler des parents en général.
Au début du XXe siècle, « blaze » désignait les armoiries – « les numéros » – permettant de différencier les prisonniers entre eux. Les bandits, et autres délinquants se sont alors approprié le terme qui, au fil du temps, s'est fait une place dans le cercle des classiques de l'argot français.
Le mot seum , qui s'emploie surtout dans l'expression avoir le seum , est d'origine arabe, c'est un emprunt à l'arabe. Le mot d'origine appartient à la famille du mot sma , sèmm , qui signifie « venin, poison ». En arabe, par extension, il peut aussi prendre le sens de « jalousie » et de « rage ».
Père. Au pluriel, le terme peut désigner les parents. Exemple : Pour la sortie ciné, il faut que je demande l'autorisation à mon daron. Daron peut également désigner un patron ou un supérieur hiérarchique.
Si le mot vieux est employé de façon péjorative pour qualifier quelque chose qui n'est plus à la mode, il a pour synonymes : dépassé , caduc , démodé , vieillot , suranné , vétuste .
(Argot) Alcool.
Miskine, miskina au féminin, est une interjection qui s'insère dans une phrase ou vient la ponctuer en bout de ligne. C'est une exclamation de pitié empreinte de compassion qui semble dire « Oh ! le pauvre ! ». Tantôt elle sera teintée d'humour, tantôt elle sera accusatrice, un peu comme on dirait « pauvre type ! ».
YOLO est l'acronyme de «You Only Live Once» (Tu ne vis qu'une fois), phrase extraite de la chanson The Motto du rappeur canadien Drake, disque de platine aux USA en 2011.
Le terme "Cheh" est utilisé par les adolescents pour dire à une personne qu'elle n'a que ce qu'elle mérite, que ce qui lui arrive est bien fait.
Ken : Faire l'amour. Exemple : « La première fois que je suis allée chez lui, on a ken. »
Wesh: Ce mot signifie oui, je suis d'accord, mais il peut s'utiliser pour dire bonjour.
Eh mercee : Façon particulière de dire merci, en appuyant bien sur le “i”, signifie une extrême reconnaissance.
v. intr. (Vulgaire) Ken, niquer, choper.
J'en pince pour toi. Je te kiffe. Je suis morgane de toi. je t'ai dans la peau.
Roupiller signifie dormir, sommeiller. Il s'agit d'un terme argotique pour désigner le fait de dormir.