Synonyme : s'attendre, considérer, espérer, estimer, juger, penser, présumer, supposer.
crédule adj. Qui croit trop facilement, trop naïvement ce qu'on lui dit...
Tenir quelque chose pour véritable, vrai, vraisemblable ou possible : Tout le monde a cru à un accident. 3. Être persuadé de l'efficacité de quelque chose ; se fier à, s'en rapporter à : Croire en la médecine.
à croire — Wiktionnaire, le dictionnaire libre.
Attacher une valeur de vérité, ajouter foi à ce que dit une personne; tenir quelqu'un pour sincère, pour véridique; estimer vraies ses paroles.
Si on s'arrête à leur définition première, ces deux mots ont le même sens : tenir pour vrai. Cependant il existe plusieurs manières de tenir pour vrai, et il s'agit alors de faire un point vocabulaire.
Nous avons besoin de croire pour vivre sans nous contenter des limites de ce que nous savons. Sans cette faculté de croire, il n'y aurait jamais de décision, de décou- verte, d'espérance, de vision…
L'inverse de la croyance, dès lors, ce n'est pas l'incroyance, mais le doute. L'incroyant, c'est celui qui affirme ne pas croire, ne pas avoir de croyances : l'incroyance peut ainsi être considérée comme la méconnaissance de ses propres croyances.
Croire, c'est tenir pour vrai sans pouvoir démontrer avec certitude ce à quoi on donne son assentiment. Savoir, c'est au contraire avoir la connaissance certaine et vraie de ce que l'on affirme parce qu'on peut en...
Étymologie. Du moyen français croire , de l'ancien français creire , croire , du latin crēdĕre (« confier en prêt ; avoir confiance »), le sens religieux s'est développé pendant l'ère chrétienne.
Une croyance peut être plus ou moins fondée, plus ou moins justifiée : un préjugé, une opinion, une hypothèse scientifique, une induction sont différentes croyances. Le CNRTL indique que la croyance est une « certitude plus ou moins grande par laquelle l'esprit admet la vérité ou la réalité de quelque chose ».
Le verbe croire est du troisième groupe.
outrecuidant adj. Qui se croit supérieur aux autres.
Normalement, le radical du verbe CROIRE devrait être -, et celui du verbe DISTRAIRE, -, mais il arrive parfois qu'ils deviennent CROY- et DISTRAY (devant une voyelle, sauf un “E” muet).
Croire en Dieu implique, au moins pour les monothéistes, croire qu'il existe un être hors de l'univers, éternel, absolu, omnipotent, parfait, qui a créé ce monde, les êtres vivants, les hommes, et leur demande de rendre compte de leurs actions.
A l'inverse, ce qui n'est pas conforme à la connaissance, c'est l'irrationnel. La raison, c'est elle qui produit le savoir : il est objectif, on l'avait vu, et surtout il est toujours vrai. A l'inverse, la croyance n'est pas un savoir.
Comment distinguer la croyance du savoir ? La croyance consiste à accepter de façon immédiate une vérité révélée. Le savoir, au contraire, exige de toute vérité qu'elle soit fondée sur des preuves, c'est à dire qu'elle découle de la médiation du discours rationnel, d'arguments.
Dérivé du latin credo (« je crois ») et du vieux-français créance, la croyance désigne le fait ou l'action de croire, c'est-à-dire d'attacher une valeur de vérité à un fait ou un énoncé. C'est un état mental qui se décline en plusieurs degrés qui vont de la simple opinion à la science en passant par la foi.
Existe-t-il un mot pour désigner quelqu'un qui ne croit en aucune religion, mais qui croit en Dieu ? On appelle cela être déiste. Voltaire et Jean-Jacques Rousseau étaient qualifiés d'athées en leur temps alors qu'ils étaient manifestement plutôt déistes.
athée adj. et n. Se dit de quelqu'un qui nie l'existence de Dieu ; incroyant.
L'athée ne croit pas à l'existence de Dieu; l'agnostique croit que nous sommes incapables de savoir s'il existe ou non. Bien que le terme « agnosticisme » ait été inventé par T.H. Huxley (1825-1895), le point de vue est très ancien, remontant aux sceptiques grecs.
En fait, Dieu est la solution radicale pour maintenir une interprétation intentionnelle de l'univers, qui satisfait notre besoin de sens immédiat et notre espoir de ne pas être un produit contingent de phénomènes physiques dénués de toute finalité.
La croyance en Dieu peut être remplacée par la croyance en un principe spirituel ou des valeurs, que le croyant verra comme des manifestations divines. Au demeurant, l'homme ne peut se passer de ce besoin de croire et même de transcendance.
Si la foi est accueil de la vérité révélée par Dieu Un et Trine, la croyance est au contraire une expérience religieuse encore à la recherche de la vérité absolue et donc privée de l'assentiment à Dieu qui se révèle ».