Pour le diabète de type 2 : dans tous les cas, les objectifs glycémiques sont fixés entre 70 et 120 mg/dl avant les repas et 180mg/dl en post-prandial. Selon le type de traitement, la fréquence est variable. Pour le diabète gestationnel : les objectifs sont stricts : à jeun < 0,95 g/l et < 1,20 g/l en postprandial.
Celle-ci se situe entre 0,70 et 1,10 g par litre de sang à jeun. Pour la glycémie postprandiale, c'est-à-dire après un repas, le taux de sucre doit être inférieur à 1,40 g par litre. Lorsque la glycémie est basse, celle-ci est inférieure à 0,60 g par litre. Le patient est alors en état d'hypoglycémie.
En-dessous de 0,70g/L, il s'agit d'hypoglycémie. Au-dessus d'1g/L, on parle plutôt d'hyperglycémie. Le diabète se caractérise pas un taux de glycémie supérieur à 1,26g/L. Les symptômes d'une hyperglycémie peuvent être la soif, la fatigue ou l'amaigrissement.
Les objectifs glycémiques chez le sujet âgé (à partir de 65 ans) en bonne santé, visent une glycémie à jeun entre 0,90 et 1,26 g/L et une HbA1c entre 6,5 et 7,5 %. Les objectifs glycémiques chez le sujet âgé fragile visent une glycémie à jeun entre 1,26 et 1,60 g/L et une HbA1c entre 7,5 et 8,5 % (3).
Le diabète de type 2, qui touchait surtout les adultes par le passé, est devenu la forme la plus courante, et ce, auprès d'un nombre croissant de jeunes. Sans traitement, le diabète de type 2 peut entraîner de graves complications, notamment une maladie rénale, une cécité, une crise cardiaque et un AVC.
Il faut donc manger de tout lorsqu'on souffre de diabète, mais pas en n'importe quelle quantité ! On limite au maximum les aliments à index glycémique élevé comme les gâteaux et plats ultra-transformés, les viennoiseries, le pain de mie, le sucre blanc (pain et riz) ou encore les pommes de terre frites.
Eviter les plats cuisinés, trop salés, et privilégier les aliments les moins transformés possible. Consommer davantage de fruits et légumes, en évitant le raisin et la banane, qui ont un fort pouvoir « sucrant ». Préférer les céréales complètes aux céréales raffinées.
L'organisme produit une poussée d'hormones qui commence environ 2 h à 3 h avant l'heure habituelle du réveil, ce qui fait augmenter la glycémie à jeun (avant les repas). Sans l'action de l'insuline nécessaire pour réguler cette augmentation, la glycémie à jeun est élevée tôt le matin (ou à l'aube).
Ces contrôles ont lieu principalement le matin à jeun, avant et après chaque repas, et avant le coucher.
Diabète et articulations. Ces complications du diabète concernent les membres supérieurs (doigts, main, poignet, coude ou épaule) mais aussi les pieds. Elles peuvent se traduire par une gêne ou un blocage des mouvements, des fourmillements, une sensation d'engourdissement ou des douleurs.
Après plusieurs années d'évolution, le diabète entraîne des complications graves, pouvant survenir après 10 à 20 ans de déséquilibre glycémique. La maladie peut provoquer une cécité et des atteintes aux pieds pouvant aller jusqu'à des amputations.
Les sucres les plus recommandés pour les diabétiques sont les sucres à faible indice glycémique et à faible teneur en calories. Les sucres à faible indice glycémique sont des sucrants comme le fructose, l'érythritol, le xylitol, le sirop d' agave, le sucre de coco et le stévia.
Quels taux sont dangereux pour votre santé ? L'hyperglycémie devient symptomatique une fois que la glycémie atteint entre 180 et 200 mg/dL. Les glycémies supérieures à 200 mg/dL doivent être traitées immédiatement avec de l'insuline !
Il est donc important de lui donner suffisamment d'eau pour qu'il fonctionne correctement. En buvant, vous accélérez donc le retour à une glycémie normale. Attention toutefois, l'eau ne remplace pas l'insuline.
Évitez de piquer le pouce et l'index dont on se sert le plus au quotidien.
Les causes
une alimentation plus riche en glucides qu'à l'habitude. une diminution de l'activité physique. une insuffisance d'insuline et/ou de médicaments antidiabétiques (erreur de dosage ou oubli d'une dose) un stress physique (maladie, chirurgie, infection, etc.)
Le taux de glycémie normal 2h après le repas doit se situer entre 1,30 et 1,60 grammes par litre de sang. En principe, la glycémie augmente quelques minutes après le début du repas et ne dépasse pas 1,40 grammes par litre au bout de 30 minutes. Ensuite, elle redescend à 1 gramme.
Les personnes atteintes de diabète de type 2 peuvent manger des œufs sans problème. Des études récentes1,2,3 confirment que les œufs peuvent faire partie d'une alimentation saine sans avoir d'effets néfastes sur le diabète ou sur la santé cardiaque; ils peuvent même contribuer à stabiliser la glycémie.
Les carottes sont parfois précédées par leur réputation et évitées par nombre de diabétiques pour leur effet supposé hyperglycémiant. L'index glycémique (ou indice glycémique) de la carotte a longtemps été considéré comme élevé, avec une valeur de 92.
Pour une personne diabétique, il peut être intéressant de choisir un yogourt grec qui contient moins de glucides que le yogourt régulier. De plus, sa teneur élevée en protéines procure plus rapidement un effet de satiété.
D'après des chercheurs de l'Université catholique australienne, à Melbourne, les diabétiques pourraient manger des pommes de terre, un aliment habituellement peu recommandé en raison de son index glycémique élevé.