Contrairement aux cauchemars qui résultent d'une anxiété passagère, les terreurs nocturnes sont plus graves et peuvent cacher une angoisse véritable. Survenant généralement au début de la nuit, elles peuvent être particulièrement impressionnantes.
La terreur nocturne se manifeste en début de nuit, pendant le sommeil, et pendant le sommeil lent et profond. - Se redresse, - Ouvre les yeux. - Il se met à hurler, à pleurer, à sangloter, à pousser des cris perçants (on parle de hurlement Hitchcockien !)
Le premier cauchemar peut se produire vers 2 ans mais parfois plus tard. Les terreurs nocturnes peuvent commencer vers 4 ou 5 ans mais perdurer jusqu'à environ 12 ans. Votre enfant peut se réveiller en pleurs et terrorisé à cause du cauchemar.
Les terreurs nocturnes sont fréquentes chez l'enfant, beaucoup plus rares chez l'adulte. Elles correspondent à un comportement anormal pendant le sommeil.
Réveiller un enfant ou un adulte pendant un épisode de terreurs nocturnes n'est pas la meilleure chose à faire, car cela peut augmenter son état de peur et de confusion, et même prolonger l'épisode puisqu'il aura besoin de plus de temps pour se calmer et pour retrouver un sommeil plus calme.
La solution la plus efficiente consiste en général à traiter une affection sous-jacente qui est à l'origine des terreurs nocturnes comme une apnée du sommeil ou un problème psychologique. Dans certains cas, réaliser une psychothérapie peut être utile. Améliorer les conditions de sommeil est aussi important.
Reflux, poussée dentaire, otite… Dans 20 % des cas, les réveils multiples sont liés à une cause organique qui empêche l'enfant de bien dormir. Toutefois, la plupart du temps, il s'agit de problèmes comportementaux. Comme les adultes, les enfants se réveillent plusieurs fois pendant la nuit.
Généralement, les pleurs de bébé indiquent que celui-ci a peur ou est angoissé. Il peut s'agir soit de terreur nocturne soit d'un cauchemar. Les terreurs nocturnes concernent uniquement les bébés ayant plus de 2 mois et interviennent en toute première partie de la nuit. Ce dernier crie et hurle : il semble terrifié.
Habituellement, il n'est pas nécessaire de consulter un médecin pour des terreurs nocturnes qui se produisent de temps à autre. Généralement, les enfants n'expérimentent plus de terreurs nocturnes dès qu'ils sont adolescents.
Hallucinations et sensations d'angoisses, la paralysie du sommeil peut parfois prendre des formes terrifiantes. Près de 10 % de la population en aurait déjà souffert, mais le Dr Daniel Neu se veut essentiellement rassurant.
Les cauchemars peuvent commencer vers l'âge de 2 à 3 ans, et sont plus fréquents entre 3 et 10 ans. Ensuite, ils surviennent moins souvent. Ils se produisent généralement en fin de nuit, pendant la phase du sommeil paradoxal. L'enfant se réveille soudainement avec une sensation d'angoisse.
Parlez-lui doucement pour le calmer sans le réveiller ; Vous pouvez également le déplacer délicatement dans une autre pièce. Le changement de température peut lui permettre de retourner à un sommeil plus léger. Le lendemain de la terreur nocturne, inutile de mentionner l'épisode à votre enfant.
La signification d'un réveil entre 3h et 5h
Tout d'abord, cela peut être simplement un souci de respiration, un problème d'oxygénation de l'organisme. Mais cela peut aussi symboliser un poids psychologique. Un problème qui vous tracasse peut alors devenir physiquement oppressant et vous réveiller au milieu de la nuit.
C'est en général une phase qui ne dure pas si les parents ne sont pas trop complaisants, mais qui en même temps que de la fermeté réclame un peu de compréhension et de tendresse. Il vous faut d'une part le rassurer, et en même temps ne pas le laisser envahir votre soirée et votre nuit.
Le nom « Terrible two » (de l'anglais « terribles 2 ans ») désigne la phase d'opposition qui commence vers l'âge de 18 mois et peut durer jusqu'aux 3-4 ans de l'enfant. Bien qu'elle prenne souvent les parents au dépourvu, cette période constitue une étape importante dans le développement psycho-affectif de l'enfant.
Le menacer ou le gronder pour vous avoir réveillé ne ferait que le culpabiliser donc amplifier son angoisse. Le lendemain, reparlez ensemble de son cauchemar. Demandez-lui de décrire ou de dessiner les monstres qui l'ont terrorisé, puis faites-lui déchirer ou mettre au feu ces images qui l'ont perturbé.
Au début, un bébé a peur de certains bruits dans la maison (une porte qui claque par exemple). Puis, il va avoir peur des bruits hors de la maison (une sirène de pompiers). Enfin, il va avoir des peurs imaginaires (le noir, les sorcières, les monstres).
Le trouble peut être idiopathique (sans cause connue), mais il peut aussi être associé à une narcolepsie (état de somnolence permanent) ou à la consommation de médicaments, comme certains antidépresseurs. Cette parasomnie peut aussi être liée à des maladies neurodégénératives, comme la maladie de Parkinson.
Ne terminez pas votre nuit dans son lit ou à côté de lui s'il vous a appelé après avoir fait un cauchemar. S'il a la télévision dans sa chambre, veillez à ce qu'elle reste éteinte toute la nuit. Mieux encore, mettez la dans une autre pièce !
85% des adultes font des cauchemars occasionnellement. Faire des cauchemars est donc tout à fait normal, bien que désagréable.
Les cauchemars sont un héritage de nos lointains ancêtres qui aide à réguler les émotions négatives auxquelles on peut faire face. Ils sont donc très utiles au bon fonctionnement de nos capacités cérébrales au quotidien.
Il est courant de comparer la paralysie du sommeil à un rêve éveillé de courte durée. La personne va reprendre conscience pendant la nuit, mais les seuls muscles capables de répondre sont les muscles respiratoires et oculaires. Cet état peut être une source d'inquiétude, mais ne présente aucun danger réel.